2.2. Outils d’observation des productions écrites et modélisation des catégories d’analyse des compétences narratives des élèves : une intégration d’instruments issus des théories du récit et de la didactique de lecture-écriture

Notre analyse des productions des élèves articule les niveaux textuels et discursifs. La première forme correspond à une analyse ascendante qui considère le texte comme un enchâssement d’unités hiérarchiques composées des propositions-énoncées constitutives des périodes et /ou des séquences textuelles, elles mêmes constitutives des plans de texte. (Adam, 2005). Le second niveau est une démarche descendante qui étudie « les régularités que les situations d’interactions, les langues et les genres imposent aux composantes de la textualité » (p : 14). La notion de texte déduite de cette représentation veut qu’il s’agisse du produit de la rencontre de contraintes discursives et textuelles ressenties tant à la production qu’à la réception.

‘« Pour qu’un effet de texte soit produit, il faut certes que des forces centripètes en assurent la cohésion, mais tout texte-et en particulier le texte littéraire- est travaillé par les forces centrifuges de la polysémie et de l’intertextualité » (Adam, 1999. p : 14). ’

Dans le champ de la littérature, et par voie de conséquence, des productions qui s’en inspirent, le texte s’inscrit dans un réseau de conventions génériques par rapport auxquelles il se définit. C’est le principe d’architextualité théorisé par Genette (1979). Partant de ces présupposés nous définissons une grille à trois entrées pour évaluer des performances des élèves à travers leurs productions écrites.