2.4.2. Phrases répétées et autres gimmicks cocassés

Il semble donc que la répétition se présente sous une multitude de formes différentes ; concernant les répétitions de phrases utilisées dans un but d’insistance et de mises en valeur, on en trouve d’assez classiques chez Novarina comme la demande «Suivez-moi d’un pas lugubre, imitez ma tristesse » aux pages 532 et 533 de Falstafe. Dans Le Babil des classes dangereuses, il y a bien sûr l’entêtant leïtmotivdu « Le babil des classes dangereuses, faut qu’il cesse ! » qui sera pourtant modifié à la fin (p. 326) : « chenil des classes mangereuses », « labil des chasses à creuse », « fenil des nasses à peu » et « fourbi des palabrats ». Dans L’Origine rouge et sur une même page […], le nom commun « adhésion » reviendra deux fois et le verbe « adhérer » six fois ; quant au mot « temps », il sera, assez logiquement, omniprésent dans la « Chronomachie ».

Il y a aussi, mais cet avis est trop subjectif pour qu’il mérite d’être développé, le cas un peu particulier de mots se ressemblant tellement sur un plan formel que leur association semble relever de la répétition. Autre cas notable de répétition : les fameuse « bagues » qui, dans L’Opérette imaginaire ; courent de la page 133 à la page 136. Ces phrases répétées (nous aurions pu en citer d’autres) ’est encore une autre modalité de la répétition qui, de fait, est une constante novarienne, comme on va pouvoir le constater à nouveau dans la partie qui suit…