Cette pièce a un statut un peu spécial : c’est, avec Falstafe, la plus compréhensible. En fait, Jean Pierre Sarrazac précise :
‘ J’ai décidé de monter la pièce dans un contexte qui n’était pas facile : on était alors dans un théâtre de la fable, post ou « néo-brechtien », et la dimension comique, voire grotesque, l’oralité, la qualité poétique extrême de l’écriture de Valère échappaient à beaucoup. […]C’est du théâtre politique, social, hargneux, violent, accusateur ; L’Atelier volant est clairement une pièce engagée dans laquelle Novarina semble entre autres crier « Non au travail aliéné ! ».
Jean-Pierre Sarrazac, « L’Atelier volant ou le théâtre de l’ombre », Europe, op. cit., p. 118.