6.2. L'ensauvagement ou les identités narrativées

Abordant le traitement polyphonique et polysémique, bref complexe, de la problématique de l'identité, André-Patient Bokiba semble considérer cette dernière en tant que pièce angulaire de l'édifice fantastique dans l'œuvre romanesque de Sony Labou Tansi. Aussi note-t-il :

‘L'identité de l'homme sonyen comme réponse à l'apocalypse des temps présents. Qu'il nous suffise de voir dans les textes (...), l'expression, dans une exubérance tropicalo-rabelaisienne, du foisonnement frénétique d'un monde à la dérive, exceptionnellement vivant et violent.930

En plus de sceller les liens existant entre écriture identitaire et écriture fantastique, le critique congolais semble adhérer à la perspective postmoderne qui s'y inscrit. Surtout, quand il fait de la crise un paradigme essentiel et fécond. En effet, poursuit-il :

‘Au lieu de la contingence du nom perçu comme facteur conventionnel et superficiel de l'identité, bien plus que la détermination spatiale et ethnique représentée par l'environnement physique et humain, c'est la crise (...) qui produit la marque véritable de l'identité de l'homme sonyen.931

Dès lors, « la part du diable » 932 de ce dernier, c'est-à-dire la caractérisation ensauvagée, sous forme d'un monstre de type nouveau, renvoie à la construction contemporaine d'un fil d'Ariane. Pour preuve, sa motivation fantastique, s'inspirant des procédés de défiguration et d'hybridation, libère, à la place du Minotaure, une figure narrative actuelle. Cette dernière sacrifie au modèle incertain et indéfini d'une identité en train de se construire.

Le procédé de la défiguration réalise une approche descriptive d'une catégorie de figures narratives qui répond, aussi bien dans la fiction que dans l'analyse critique de cette dernière, au nom de « nouveau barbare ». Le dit procédé, dans son déploiement dans l'espace textuel (avant de devenir, au stade final, une défiguration) imite le parcours sinueux et mouvementé d'un questionnement identitaire. Ce qui lui confère un aspect fantastique en ce que l'étrangeté s'exerce selon une réflexivité de l'humain vers l'animal et vice versa. Étrangeté qui s'obtient par le recours aux figures de style par analogie. Pour le premier, il s'agit de la comparaison, de la métaphore et de l'animalisation. Le second fait appel à la personnification et à la verbalisation. Ainsi, nous avons :

‘L'homme avait un demi-mètre toute noire. Son crâne, rasé tel un œuf, laissait voir en son milieu un îlot de poils drus, rouge piment, qui lui descendaient derrière l'occiput comme une queue de cheval et se terminaient par un trousseau de cauris multicolores. Un front lourd. Un nez immonde, qui paraissait appeler l'air environnant. Des yeux qui lâchaient un éclat de métal blessé, au-dessus desquels broussaillaient des sourcils rouges.933
Qui se rappelait l'époque où le colonel, comme un marmot de sept ans, avait pleuré la mort de Namsir, une souris grise que lui avaient donnée les Libanais de la Casa Andra en guise de talisman ? Presque personne. La souris jouissait des services d'un médecin et d'une garde spéciale. Elle avait son maître d'hôtel, ses habilleuses, son prof de gym, ses professeurs de philo et de sciences.934

À cette dynamique fantastique, s'ajoute un aspect postmoderne qui envisage l'identité à partir d'une exterritorialité, d'une « extranéité au monde » 935 humain. La défiguration supprime une partie du corps, vide à partir duquel s'éloigne une identité initiale, cependant qu'une seconde nait hic et nunc :

‘Mais personne ne sut jamais dire de manière catégorique si la bête était morte ou vivante. (...).
On parlait de trois choses sur toute la Côte et même à Nsanga-Norda : de Sarngata Nola (...); du poisson à la tête de mort qui prenait de plus en plus de place dans la vie des gens à cause des soixante et onze mille personnes qui le visitaient quotidiennement (ce chiffre passait au double le samedi et le dimanche); d'Estina Bronzario (...).936

Quant à la pratique de l'hybridation, elle produit un espace thématique sur lequel s'insère le motif fantastique de la métamorphose qui perpétue la dimension mythique. Sur un plan esthétique, elle incarne un modèle postmoderne qui, par son élasticité, sa mutabilité et son instabilité, réactualise la représentation du « barbare nouveau » selon des besoins et des finalités dystopiques :

‘C'était un monstre ailé d'au moins vingt mètres de long, qui devait peser quelque trois tonnes. Sur son cuir recouvert d'écailles, de plumes et de cheveux luisaient les sept couleurs de l'arc-en-ciel. Les yeux émettaient un faisceau sonorisé qui rappelait les feux du grand cimetière de Nsanga-Norda. Nous ne pouvions dire si nous avions affaire à un serpent ou bien à un poisson. Vers onze heures, des gens étaient venus de Voltano et même de Nsanga-Norda pour contempler le poisson à la tête de mort. Fernando Lambert l'avait ainsi baptisé à cause des espèces de verres noirs qui couvraient toute la face de la bête, avec, au haut du front, une manière de tibias croisés qui émettaient un rayon délicieux.
(...), nous fûmes surpris d'apprendre que la bête avait trois cent soixante millions d'années. Des années plus tard, les savants (...) allaient établir que le poisson à la tête de mort était l'ancêtre indiscutable de l'homme.937

Cependant, puisque paradoxalement, cette figure narrative s'identifie à un Sisyphe heureux, la scénographie sur laquelle se meut sa quête identitaire, revêt les attributs d'un espace-temps fabuleux. À l'intérieur de celui-ci, le motif de l'horloge est au temps ce que la répétition et l'obsession narratives des scènes d'atrocités et d'apocalypse sont à l'espacefantastiques: ils fonctionnent en tant que simulacre face à Un règne de barbarie qui, au Maghreb comme en Afrique Noire, soumet des identités sans doute moins meurtrières 938 que tout simplement meurtries, à une logique tragique implacable. C'est que dans une économie narrative de type fantastique et postmoderne, la problématique de la construction identitaire in presentia, introduite par un principe d'« ensauvagement », s'ancre autour d'un nœud paroxystique. Ce dernier devient synonyme d'un lieu narratif où « l'identité se fragilise. Les identifications multiples, par contre, se multiplient » 939. Ce qui conforte l'idée d'une « identité narrative » que Sony Labou Tansi appelle de ses vœux et qu'il envisage ainsi :

‘On ne trouve pas une identité, l'identité s'invente, et c'est le problème qui me préoccupe aujourd'hui et qui préoccupe également l'Afrique d'aujourd'hui.940

La plus manifeste de ces « identifications » reste celle qui pose la « fiction postmoderniste » 941 fantastique comme un miroir qui s'efface à mesure que se renouvelle son intention de s'identifier à la disqualification d'un homme. Quand ce n'est pas la déliquescence d'une société, d’un pays ou d'un continent. Par conséquent, cette quête d'identité ou d'identification rejoue, d'une part, en tant que terminus ad quem, Le scandale du corps fantastique. En effet, l'investigation des lieux du corps, notamment du visage, abordé sous ses aspects démembré, ensanglanté et/ou ensauvagé, correspondà une subjectivation de l' « atmosphère du destin » 942 tragique de l'Afrique. Dans les romans ici étudiés, le système narratif, mis en œuvre dans la représentation fictive d'un univers voué à l'échec et à la perte, se construit « comme l'analyse fort justement G. Durant, par le biais du « régime diurne » et du « régime nocturne » [qui]intègrent le fantastique au devenir social dans ce qu'il a de plus quotidien ». Le premier régime s'articule autour d'une « géométrie morbide » fédérant, par le concours des figures stylistiques d'amplification que sont l'hyperbole et la gradation, la monstruosité des déchaînements humains, animaliers, naturels et surnaturels qui traversent le récit fantastique. Euphémisme du premier, le second régime en tempère la violence par la technique narrative de la discontinuité. Celle-ci interrompt et/ou diffère les dits déchaînements auxquels se substitue un récit alternatif s'identifiant à une « géométrie de l'intime » clôturée par des motifs de bacchanales et d'orgies. En même temps, se déploie, dans l'espace textuel où opère ce même « régime nocturne », une narration de type cyclique. Elle se construit sous le modèle de la spirale, laquelle rend compte de la spiritualité et/ou du spiritisme fréquemment à l'œuvre dans le récit fantastique :

‘Nous étions guettés par les prédictions du parvis des frontoglyphes. Quatre d'entre elles s'étaient déjà accomplies en l'espace d'une génération : Estina Bronzario avait été charcuté comme annoncé; la falaise de Houanga avait crié trois fois; les fleuves avaient opéré une volte-face aux temps de la rafale; le colosse avait couru ses tours autour de la ville de Hosanna. Les oracles s'étaient tous accomplis sans bavure suivant la cadence d'un cataclysme tous les cinq ans.943

D'autre part, comme terminus a quo, cette quête participe de ce que Gilbert Durand appelle un « fantastique transcendantale » 944, scénographie qui, à travers ses accents magiques et merveilleux, fonctionne comme travestissement. Celui-ci se lit comme lieu narratif derrière lequel pointe une « invention du quotidien » susceptible sinon de dépasser du moins de supporter un destin tragique. Car, comme écrit Michel Maffesoli :

‘La duplicité qui ruse avec le système, qui se raconte de belles histoires, qui raconte de belles histoires, qui « se débrouille » (...), qui est fascinée par la fiction (...) ou le spectaculaire sous toutes formes, même si elle est de pacotille, cette duplicité est un des facteurs essentiels de la création d'un espace et d'un temps fantastiques de notre vie quotidienne.945

Par conséquent, cette écriture fantastique, qui ressemble si bien à une Séduction de l'étrange, « pénètre à l'intérieur de la vie » 946 réelle par le truchement d'un univers dantesque. Univers dont les descriptions apocalyptiques du relief, du climat, de la végétation et du bestiaire plongent en faisceaux dans une vision d'analogie et d'insistance où demeure omniprésente la métaphore. Du reste, c'est par l'érection de cette dernière en système récursif que s'évalue son efficacité en tant que dépassement du tragique. Car, d'abord, « la répétition [est] participation » 947. Elle est, ensuite, une « autre manière de dire ce vouloir-vivre têtu (...) malgré les crises (...) » 948. Enfin, conclut l'auteur de La conquête du présent :

‘La répétition rythmique se développe comme une incantation qui annule (...) les angoisses (...), a une fonction cathartique, dans la mesure où d'une manière réglée et métaphorique on a affaire à une négociation avec l'angoisse que suscitent le pluriel social et l'éclatement du temps qui passe.949

Cet « éclatement du temps » devient synonyme de La montre cassée selon la métaphore employée par Tiphaine Samoyault. Pour elle, la distorsion et l'incertitude que le texte littéraire impose au traitement du temps sont indices de fictionalité et de littéraire950. Elle écrit, par ailleurs, notamment :

‘Ce sentiment de discordance, j'ai indiqué comment il se figurait dans le motif de la montre cassée : le temps de la fiction fiction se grippe lorsque se rencontrent non seulement la durée intime et le temps extérieur, mais ces trois temporalités contradictoires que sont le temps chronologique de la vie, la conscience intime du temps (la conscience qu'on a que ces deux moments ne seront jamais vus) et le temps historique du monde. Le dérèglement de l'objet est à l'exacte disjonction de ces trois temps, il en est à proprement parler la fiction.
Ce temps discordant, [qui] donne le sentiment d'un décalage (...), rend nécessaire les figurations.951

Aussi le motif de l'horloge, inscrit dans Les 1001 années de la nostalgie, fonctionne-t-il dans le sens inverse, « accéléré et [ou] ralenti » 952, de l'aiguille d'une montre. Ce qui constitue un « travail de seconde main » 953 réalisé dans le récit du temps suspendu, dans Les Mille et Une nuits, en tant qu'une diversion face à l'imminence de la perte, de la violence et/ou de la mort :

‘Lui en profitait, pendant ces veillées impromptues et inévitables, pour l'initier à la mécanique de précision et lui parler de savants arabes (...), de leurs travaux sur la mesure du temps (...), mais surtout d'Ibn Shaker qui fabriqua des automates, écrivit (...) : Le traité des ruses et des inventions et dont il avait fait son livre de chevet et son catalogue de références pour la révision des horloges de Messaouda.954

De la même manière, l'ambivalence de la narration spatiale construite autour de Manama, lieu de l'action romanesque dans Les 1001 années de la nostalgie, reflète tantôt La forme d'une ville 955 secrète, tantôt la Typologie d'une cité fantôme 956. En effet, son marquage textuel, sous forme d'une scansion et d'une dissémination excessives, bute sur la mise en place d'une focalisationqui prive l'énonciation de toute possibilité d'être localisée avec précision. Une telle énonciation ambigüe favorise l'émergence d'une identité narrative consécutive à un espace incertain. Nonobstant, la spatialité négative de « Manama [qui] ne figurait sur aucune carte géographique digne de ce nom » 957, enferme moins ladite cité dans une impasse équivoque que dans une plurivocité. En ce sens qu'elle fonctionne comme simulacre qui désigne le lieu générique de La naissance de la tragédie du monde arabe. En même temps, elle correspond à une stratégie narrative qui déterritorialise Les Contes pour prévenir de la stigmatisation de son lieu commun. Cependant que son approche ironique en déconstruit l'Orientalisme 958 :

‘À Manama, c'était clair, les gens avaient dressé jusqu'aux oiseaux pour déjouer les pièges de la nostalgie, de la concupiscence et de l'engluement, parce que le désert n'est pas ce chemin occulte et halluciné dont parlent les voyageurs stupides, mais un lieu où la lumière de l'atmosphère et les trésors du sous-sol rendent les gens fous au bout du deuxième mirage.959

Ainsi, en excédant les lois de la description et de la mise en scène romanesques, d'une part, par les motifs de défiguration et d'hybridation des figures narratives et, d'autre part, par le biais d'un espace-temps in fabula, cumulativement, allégorie, simulacre et dépassement d'un quotidien tragique, les romans respectifs de Rachid Boudjedra et de Sony Labou Tansi déclinent une « identité narrative ». Cette dernière,solidaire d'un retour à une littérarité ancrée dans la diégèse, met en perspective un fantastique postmoderne moins débordé par les références Tribaliques 960 d'une notion. Celle de l'identité, qui taraude, depuis son avènement, le roman francophone africain. Le fantastique francophone, africain et postmoderne, interrompt « l'homologie structurale entre l'œuvre et la société » dès lors qu'il tourne le dos « à une vision préexistante dans le groupe », et « au contraire, [il] propose au public quelque chose que celui-ci ignorait auparavant » 961.

S'inscrit dans la même perspective, une certaine lecture de l'Histoire dont la représentation s'avance masquée dans l'économie narrative du fantastique francophone, africain et postmoderne.

Notes
930.

Bokiba André-Patient, Écriture et identité dans la littérature africaine, Paris, L'Harmattan, 1998, p. 209.

931.

Ibid., p. 209.

932.

La part du diable. Précis de subversion postmoderne, op. cit.

933.

Les yeux du volcan, op. cit., p. 9.

934.

Ibid., p. 37.

935.

Écriture et identité dans la littérature africaine, op. cit., p. 181.

936.

Les sept solitudes de Lorsa Lopez, op. cit., pp. 104-105.

937.

Ibid., pp. 103-104.

938.

Maalouf Amin, Les identités meurtrières, Paris, Grasset, 1998, p. 181, où il parle d’ « apprivoiser la bête identitaire ».

939.

Maffesoli Michel, « Introduction », in La conquête du présent, in Après la modernité ? La logique de la domination, La violence totalitaire, La conquête du présent, Paris, CNRS Éditions, 2008, p. 683.

940.

Tansi Sony Labou, « Entretien avec Maryse Condé », cité par Bokiba André-Patient, Écriture et identité dans la littérature africaine, op. cit., p. 199.

941.

Barth Jones, « La fiction postmoderniste », op. cit.

942.

Lukacs Georges, L'âme et les formes, Paris, Gallimard, 1974, p. 116.

943.

Le commencement des douleurs, op. cit., p. 142.

944.

Durand Gilbert, Les structures anthropologiques de l'imaginaire, Paris, PUF,1960, pp. 437-491.

945.

Maffesoli Michel, « La fantastique quotidienne. La fiction de la réalité. », in La conquête du présent, in Après la modernité ?, op. cit., p. 772.

946.

L'âme et les formes, op. cit., p. 66.

947.

Éliade Mircéa, Le mythe de l'éternel retour, Paris, Gallimard, 1969, p. 48.

948.

Maffesoli Michel, « L'art de la répétition », in Le rythme de la vie. Variations sur les sensibilités postmodernes, Paris, Éditions de La Table Ronde, 2004, p. 31.

949.

Maffesoli Michel, « La répétition et le tragique. », in La conquête du présent, in Après la modernité ?, op. cit., p. 791.

950.

Samoyault Tiphaine, La montre cassée, Paris, Éditions Verdier, 2004, p. 17.

951.

Samoyault Tiphaine, « Avant-propos », in Littérature, n° 151, 3/2008, pp. 3-4. Version numérique : www.cairn.info/revue-litterature-2008-3-page3.htm . DOI : 10.3917/litt.151.0003.

952.

Morin Edgard, Le cinéma ou l'homme imaginaire, Paris, Éditions de Minuit, 1966, p. 65 où il explique que le succès du [cinéma] fantastique réside, également, entre autres, dans une duperie en ce sens que « Le temps [y] est littéralement truqué par ce que l'on nomme accéléré et ralenti. »

953.

La seconde main ou le travail de la citation, op. cit., p. 340.

954.

Les 1001 années de la nostalgie, op. cit., pp. 176-177.

955.

Gracq Julien, La forme d'une ville, Paris, José Corti, 1985.

956.

Robbe-Grillet Alain, Typologie d'une cité fantôme, Paris, Éditions de Minuit, 1976.

957.

Les 1001 années de la nostalgie, op. cit., p. 344.

958.

Said Edward B, L’orientalisme.L’Orient créé par l’Occident (1978), préface de Tzvetan Todorov, traduit de l’américain par Catherine Malamoud, Paris, Le Seuil, 1980, p. 15 : « L'orientalisme est un style occidental de domination, de restructuration et d'autorité sur l'Orient. » Pour Mouralis Bernard, « Orientalisme et africanisme : réflexions sur deux objets », in Diop Papa Samba et Lüsebrink Hans-Jürgen (études réunies par), Littératures et sociétés africaines. Regards comparatistes et perspectives interculturelles. Mélanges offerts à Janos Riesz à l'occasion de son soixantième anniversaire, Tübingen, Narr, 2001, p. 26, le pendant négro-africain et maghrébin de cet « orientalisme » existe et touche la question de l'imaginaire notamment.

959.

Ibid., p.374.

960.

Lopès Henri, Tribaliques (Nouvelles), Yaoundé, Éditions CLE, 1971.

961.

Mouralis Bernard, Individu et collectivité dans le roman négro-africain d'expression française, Abidjan, Annales de l'Université d'Abidjan, 1969, p. 149-150.