Etude 3

Cette expérience (chapitre 5) porte sur l’étude des capacités en mémoire visuospatiale auprès des enfants TnSL scolarisés en Classe d’Intégration Scolaire (CLIS). La tâche expérimentale que nous avons élaborée, fait aussi partie de la batterie 3D-app développée dans le cadre de la recherche ANR (en collaboration avec Bernard Lété). Cette tâche inspirée du « Peanut Task » (Case, 1985 ; de Ribaupierre, Lecerf & Bailleux, 2000) nous permettra d’étudier la capacité des enfants TnSL à traiter le nombre des stimuli et leur dispersion spatiale (stimuli placés proches l’un à l’autre ou de manière plus diffuse) en les comparant à des enfants avec retard mental et au développement normal du langage afin d’évaluer l’effet non seulement du trouble langagier mais aussi celui de l’intelligence non verbale dans la mémoire visuospatiale. L’hypothèse générale de cette étude est la suivante, les enfants TnSL, qui présentent des déficits en langage oral associés à un profil non verbal faible, présenteront des capacités faibles en MdT visuospatiale dues à la fois à leur déficit langagier mais aussi à leurs déficits cognitifs non verbaux.