Annexes

Annexe 1. Le teste de l’Alouette (Lefavrais, 1967).

Il s’agit d’un texte de 265 mots « ornés de dessins et d’une typographie importante » imprimé sur une planche illustrée que l’enfant doit lire à voix haute (image 2). Le test est chronométré par l’expérimentateur. Au cours de ces 3 minutes, que l’enfant dispose pour le lire, ou lire le maximum qu’il peut, l’expérimentateur note le nombre d’erreurs et le temps de lecture (s’il est inferieur à 3 minutes). Les enfants soupçonnés de ne pas savoir lire, ou d’avoir un très faible niveau de lecture, sont invités à lire les voyelles et les syllabes qui sont imprimées dans le bas de la feuille de passation. Les enfants qui lisent un peu, qui lisent bien, ou qui ont correctement déchiffré les 14 ou 15 voyelles et syllabes sont invités à lire le texte. Le texte de l’Alouette est un texte qui a peu de sens et contient des mots peu fréquents, ce qui en fait un texte très particulier et non représentatif des textes auxquels l’enfant est habituellement confronté. Par conséquent, l’enfant ne peut pas utiliser de stratégies d’anticipation ou d’inférence qui pourraient masquer ces difficultés. Les tableaux de référence du test donnent un âge de lecture (AL) et sa correspondance en termes de niveau scolaire, ce qui nous permet d’estimer le retard (ou l’avance) de l’enfant par rapport à son âge chronologique (AC).

Image 22 : Le test de l’Alouette (Lefavrais, 1967).
Image 22 : Le test de l’Alouette (Lefavrais, 1967).