Université Lumière Lyon 2
École doctorale : Éducation Psychologie Information Communication
Groupe de recherche en psychologie sociale
Les représentations sociales du développement durable : des enjeux de sexe et de genre
Thèse de doctorat en Psychologie
Sous la direction d’Annik HOUEL
Présentée et soutenue publiquement le 19 mars 2011
Membres du jury :
Annik HOUEL, Professeur des universités, Université Lyon 2
Corinne GENDRON, Professeur d’université, Université du Québec à Montréal
Elisabeth DOUTRE, Maître de conférences HDR, Université Grenoble 2
Themis APOSTOLIDIS, Professeur des universités, Université Aix-Marseille 1
Nicolas ROUSSIAU, Professeur des universités, Université de Nantes

Contrat de diffusion

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Remerciements

Je remercie d’abord les personnes qui ont été à l’initiative et qui ont rendu cette thèse possible, de son « montage » à sa soutenance. Il s’agit de mes directrices de thèse Annik Houel et Elisabeth Doutre, ce fut un plaisir de travailler sous votre direction aussi joyeuse que riguoureuse ; mes référantes Annie-Claude Bernard, Irène Gazel et Geneviève Ancel, et enfin les élues qui ont porté ce projet. Cette thèse est une affaire de femmes dont les rencontres fortuites ont mené à l’accomplissement de ce travail, j’espère qu’il ne vous décevra pas.

Cette recherche n’aurait pas pu être menée à bien sans la participation des agents aux entretiens et aux questionnaires, je les remercie pour leur disponibilité, leur sincérité et la confiance qu’ils m’ont témoigné.

J’ai bénéficié d’un entourage plus que bienveillant lors de ce travail, il a fallu supporter mes longs monologues pendant mes périodes de doute, puis mes maladresses d’expression quand j’ai produit mes résultats, et enfin mes euphories quand le stress a commencé à m’habiter. Je vous suis reconnaissante Annie-Claude, Sandrine et Gisèle pour votre écoute et vos conseils toujours avisés.

Je tiens à remercier aussi le petit groupe des doctorantes ou ex-doctorantes du GREPS, Audrey, Gaelle, Elodie, Pauline, Séverine et Sabrina. Que ce soient les séances de debriefing ou de rire que nous avons partagées ensemble, à Lyon et dans le monde (!), elles m’autorisent à croire que la recherche est authentique et s’enrichit quand elle est partagée.

Je vous remercie Patricia et Xiao Yan de m’enseigner « Le Grand Chemin ».

Je rends un hommage particulier à mes amis et ma famille qui ont eu à me supporter pendant toutes ces années d’études, ou pire, que j’ai négligés, parmi eux ma petite sœur Sarah et mes (petits !) frères. Je dois remercier ma grand-mère pour son admiration, ma tati pour son réconfort et son sourire, mes parents pour m’avoir permis de trouver ma voie le plus loin possible d’eux et de franchir encore et toujours les limites que je croyais infranchissables, ma marraine pour m’avoir aidée à les franchir.

Je ne serai rien sans ses amitiés fortes qui m’ont construite depuis la petite enfance jusqu’à ma vie d’adulte, Céline, Sébastien, Marion, Emilie, Sabine, Sandra, Hélène, Katherine et Sirven.

Enfin, cette thèse je te la dois Hervé qui m’a portée, supportée, écoutée pendant toutes ces années (sans jamais te plaindre !), et qui m’a donné l’envie de faire une thèse, comme toi.

[Epigraphes]

La création établie par Dieu pour l’utilité des hommes s’élève souvent contre eux ; ainsi ils sont envahis par l’eau et le feu, les ouragans et les intempéries de l’air leur dérobent les fruits de la terre ; les plantes s’étiolent parce que l’air pur supérieur est vicié dans sa constitution primordiale, de sorte que l’été a souvent de la froidure et l’hiver une chaleur intempestive, puis tantôt une sécheresse si désolante, et tantôt une telle surabondance de pluie, que plusieurs croient à l’imminence de la fin du monde. Le soleil et la lune n’apparaissent que d’une manière irrégulière, leurs cours ne s’accomplissant plus comme primitivement dans l’ordre fixé par Dieu. Par suite de ces perturbations, on entend trembler la terre, comme si un énorme chariot courait à grande vitesse.

Dieu me découvre les événements sous l’emblème du lion ; des guerres affreuses s’engageront plusieurs fois sous la crainte divine ; des multitudes périront par les armes, et un grand nombre de cités seront détruites. De même que l’homme, par sa force, l’emporte sur le sexe délicat, de même aussi la cruauté de certains hommes de ce temps troublera la société. Alors Dieu permettra à ses ennemis de déployer toute leur rage tyrannique pour purger la terre de ses iniquités, comme d’ailleurs il l’a toujours fait depuis l’origine du monde.

Hildegarde de Bingen, Recueil complet des prophéties les plus authentiques, passé, présent, futur (Bingen, 1870, p 100-102)

Parmi toutes les choses du monde, il n’en est point de plus molle et de plus faible que l’eau, et cependant, pour briser ce qui est dur et fort, rien ne peut l’emporter sur elle.

Pour cela rien ne peut remplacer l’eau.

Ce qui est faible triomphe de ce qui est fort ; ce qui est mou triomphe de ce qui est dur.

Dans le monde il n’y a personne qui ne connaisse cette vérité,

mais personne ne peut la mettre en pratique

Lao Tseu, Le livre de la voie de la vertu, livre II, chapitre LXXVIII

Les sociétés sont des organismes menacés. Aperçues de loin, vêtues de l'habit de lumière des temps passés et de la gloire des temps futurs, le présent mis entre parenthèses, on y fait loger l'espace de la perfection ou de l'étrange

Serge Moscovici, La société contre nature (1972, p. 368)