a . Le mythe de la maîtrise

Ce mythe de la maîtrise s’ancre dans la continuité de l’idéal scientifique des Lumières selon lequel l’avancée des connaissances et de la raison, mais aussi le travail, et donc l’action pratique qui permet à l’homme de se transcender par l’objectivation de son être dans une altérité, non pas ennemie, mais radicalement étrangère, permettent de maîtriser la nature. Dans la suite de Hegel, c’est le marxisme qui fera du travail (du travail non aliénant du moins) une condition à la réalisation de l’humain. Dans les deux cas, c’est la nature qu’il convient de maîtriser.

Les hommes et les femmes n’étant pas égaux face à ce travail fait sur la nature, leur lecture mais aussi leur interaction dans l’espace vont être différentes31.

Notes
31.

Sans compter aussi sur l’ancrage dans l’espace des rapports sociaux de sexe sur lequel les psychologues sociaux environnementales travaillent.