B . Le personnel

La structure de la collectivité compte 4 576 agents, dont 3463 sont de catégorie C, 528 de catégorie B et 585 de catégorie A. Ces catégories représentent respectivement 76%, 13% et 11% de l’effectif total. Pour ce qui est de la répartition entre les compétences techniques et administratives, la filière technique représente 80% de l’effectif, néanmoins la place de la filière administrative ne cesse d’augmenter d’années en années. Depuis 2001, elle a augmenté de 12%. Si l’on croise ces deux caractéristiques, la filière et la catégorie, 80% du personnel de la filière technique est de catégorie C, contre 58% dans la filière administrative. En ce qui concerne le personnel de catégorie A, il représente 10% de la filière technique mais 23% de la filière administrative.

Pour ce qui est du personnel non permanent dont nous fûmes, il représente 4,7% de l’effectif total, part qui est très légèrement en hausse depuis 2001. Ces contractuel.le.s sont quasisement en totalité des agents de catégorie A, représentant 18,6% de la totalité des agents de cette catégorie. Enfin, si l’on regarde la répartition de l’effectif par direction, qui sont au nombre de 9, on peut constater que 43% de l’effectif total se trouve à la direction de la propreté et que la somme des trois directions techniques propreté, voirie et eau représente 70% de la totalité du personnel. Nous retrouvons ici l’histoire de la communauté urbaine qui avait avant tout des compétences techniques. Notons tout de même que la DGR, Direction Générale des Ressources (humaines, financières et informatiques), est la deuxième direction en termes d’effectifs, elle compte 752 agents.

Regardons maintenant plus en détail la répartition de l’effectif selon le sexe, ce qui nous intéresse tout particulièrement ici. En raison de son histoire « technique », la collectivité a embauché très peu de femmes, ses compétences relevant de l’activité de type masculine et non féminine. Les métiers de la propreté, de la voirie etc. sont non seulement des métiers techniques, mais qui nécessitent aussi de nombreux déplacements sur le terrain, à l’extérieur, voire de travailler exclusivement à l’extérieur comme c’est le cas des cantonniers. Traditionnellement, les femmes sont absentes de ces branches de métier. Ainsi en 2006, les femmes représentent 23% de l’effectif total de la communauté urbaine ce qui fait tout juste 1/5, ce qui est donc relativement faible. De 2001 à 2006, ce taux est passé de 21% à 23%, ce qui là encore, n’a rien de spectaculaire. Toutefois, si l’on regarde en détail, pour ce qui est des catégories A et B, les femmes représentent quasiment 50%, alors qu’elles n’étaient que 15% en 2001. Leur part est donc en nette progression jusqu’à atteindre cette quasi-parité. Par contre elles ne sont plus que 16% de la catégorie C en 2006 alors qu’elles étaient 18% en 2001, leur nombre est même en baisse. Les métiers de catégorie C sont aussi les métiers qui sont très fortement associés au masculin, les métiers urbains qui sont très pénibles physiquement. On peut voir le même déséquilibre en regardant la répartition des effectifs hommes/femmes en fonction des filières. Dans la filière administrative les femmes représentent 84,6%, dans la filière technique elles ne sont plus que 8,4%.