a . L’analyse des réponses par groupes d’items

Mentionnons tout d’abord que les moyennes des réponses à ces groupes d’items sont toutes significativement différentes les unes des autres (X² (5)= 672,8 ; p < 0,01). Mais si nous regardons dans le détail, les réponses au groupe femmes et au groupe social ne sont pas différentes significativement l’une de l’autre (Z = -1,7 ; NS)91.

Cela nous renseigne déjà sur la spécificité des items femmes, comparé aux items enfants, qui, s’ils ne sont pas classiquement censés se différencier des items sociaux, ont des réponses statistiquement différentes du groupe social. Le groupe femmes est assimilé au groupe social en obtenant donc des moyennes aussi faibles alors que le groupe enfants s’en distingue.

Par ailleurs apparaît la hiérarchisation de l’intensité qui lie les groupes au développement durable, l’intensité entre l’environnement et le développement durable est plus forte que celle entre le social et le développement durable, tandis que celui du groupe socenv, loin d’être la somme des deux volets dont il est composé, est dans un entre-deux.

Notes
91.

Z gpsoc/gpenv = -9,8 ; p < 0,01, Z gpenfant/gpenv = -10,8 ; p < 0,01, Z gpfemmes/gpenv = -7,12 ; p < 0,01, Z gpsocenv/gpenv = -5,6 ; p < 0,01, Z gpsoc/gpenfant = -12,5 ; p < 0,01, Z gpsoc/gpsocenv = -4,7 ; p < 0,01, Z gpfemmes/gpenfant = -11,25 ; p < 0,01, Z gpsocenv/gpenfant = -10,9 ; p < 0,01, Z gpsocenv/gpfemmes = -4,6 ; p < 0,01.