A . Les réponses aux questions 5 et 7

La question 5 consistait à demander aux répondant.e.s d’évaluer, à l’aide d’une ligne continue, à quel point ils pensaient faire partie d’un groupe privilégié ou non.

a . La question 5

Pour ce qui est des variables discriminantes, le statut l’est (Z = -2,63 ; p < 0,01) au profit des contractuel.le.s... Les contractuel.le.s pensent donc appartenir à un groupe plus privilégié que les statutaires de la fonction publique. La catégorie est aussi significative (χ² (2) = 20,98 ; p < 0,01).

Pour résumer, les contractuel.le.s, les techniques et les catégories A se sentent appartenir à un groupe plus privilégié que les statutaires, les administratif.e.s et les catégories C. Notons que le sexe n’étant pas discriminant, ni les femmes, ni les hommes, n’ont semblé répondre à cette question en se positionnant comme tels… Ou du moins ont-ils considéré qu’appartenir au groupe hommes ou au groupe femmes était appartenir à un groupe privilégié ou pas. Nous pouvons tout de même nous étonner que les contractuel.le.s se sentent appartenir à un groupe plus privilégié que les statutaires étant donné que leur statut les rend fragiles au sein de la collectivité. Mais notons que ces contractuel.le.s comptent un pourcentage élevé de catégories A, 25%, alors que dans les deux autres catégories ce pourcentage est ramené à moins de 10%. Les contractuel.le.s sont donc en grosse majorité des catégories A, à 66%.