III . L’analyse de ces résultats

A . L’analyse des principes organisateurs

a . L’articulation des volets social et environnement

Ce que nous pouvons conclure de cette analyse est que le volet social est le principe organisateur le plus important, et ce, quel que soit le groupe ou sous-groupe analysé. Ce volet social peut être un principe organisateur en soi, ou être réparti dans différents principes organisateurs, c’est notamment le cas pour les items enfants qui constituent la plupart du temps un principe à eux seuls, confirmant par là l’importance de cette dimension transgénérationnelle du développement durable.

Le volet environnement constitue un principe organisateur qui ne figure jamais en facteur 1, au mieux il figure en facteur 2, et qui est tout le temps réparti en plusieurs facteurs. En fonction des groupes étudiés, il est réparti en un facteur général ou concret, en un facteur énergie, transports, biodiversité ou déchets. Nous pouvons nous demander si cette segmentation n’est pas le signe d’une dissension dans la mesure où, chaque segmentation est génératrice de prises de positions : le volet environnement n’est pas tant perçu comme un tout, ce sont ses différentes applications, les transports, les déchets etc. qui, perçus séparément, occasionnent des prises de positions. Alors que le volet social, sans les items enfants, est générateur de prise de position dans sa globalité. Cela dit, le volet social peut parfois se dichotomiser en deux facteurs et notamment autour de la solidarité verticale et horizontale.

En tous cas, les items sociaux et environnement se trouvent rarement réunis dans le même principe organisateur. Le volet social est générateur de prises de positions de façon globale, et il figure au moins dans le facteur 1, en plus du facteur 4 ou 5 pour la dimension transgénérationnelle. Le volet environnement génère autant de prises de positions qu’il est segmenté, en 2 voire 3 facteurs.