Résumé des résultats

L’Expérience 1 a révélé que l’agencement expansif était plus favorable au rappel indicé à J9 que les agencements uniforme et contractant. L’Expérience 2 a révélé que les agencements expansif et uniforme étaient plus favorables au rappel indicé à J9 que l’agencement contractant, mais sans différence significative entre eux. Dans la tâche de rappel libre, de nouveau l’agencement expansif et uniforme étaient tous deux supérieurs à l’agencement contractant. Enfin, les items présentés selon l’agencement expansif étaient jugés plus fréquents que les items de l’agencement uniforme, eux-mêmes jugés plus fréquents que ceux de l’agencement contractant. Les scores de reconnaissance lors de la seconde occurrence (P2) étaient plus élevés pour l’agencement expansif que pour les agencements uniforme et contractant. Par ailleurs, les items reconnus à P2, tous agencements confondus, avaient plus de chance d’être rappelés dans la tâche de rappel libre à J9 que les items non reconnus. Ainsi, l’hypothèse prédite par la théorie de la récupération en phase d’étude était confirmée (à la limitation près de l’égalité des agencements expansif et uniforme dans l’Expérience 2).

Bien que les scores moyens dans la tâche de rappel indicé se sont révélés très similaires dans les Expériences 1 et 2, parfois au centième près (par exemple, 6.14 et 6.13 sur 8 pour l’agencement expansif), les deux expériences ont mis en évidence un effet différent de l’agencement temporel des répétitions. D’une façon générale, l’agencement expansif des répétitions était associé à une meilleure performance finale, en valeur absolue, que l’agencement contractant. L’agencement uniforme avait une efficacité soit similaire à celle de l’agencement expansif (Expérience 2, et comme dans Gay, 1973 et Cull, 2000), soit similaire à celle de l’agencement contractant (Expérience 1). La section suivante discute des raisons potentielles de ces différences de résultats.