5. 1. 7. Conclusion

La théorie de la variabilité de l’encodage est une des théories les plus populaires pour expliquer l’effet de pratique distribuée. Pourtant, dans ce chapitre ainsi que dans le chapitre 2 nous avons vu qu’une condition d’encodage varié lors des diverses occurrences de l’item n’étaient pas toujours plus bénéfique à la rétention finale qu’une condition d’encodage constante. De plus, lorsque les répétitions ont lieu lors de jours différents, la continuité de la fluctuation du contexte est raisonnablement rompue, et la proportionnalité entre la variation contextuelle et la durée de l’IIR semble sujette à discussion. Enfin, dans les expériences sur l’effet de la pratique distribuée, il y a une confusion de variable entre la durée de l’IIR et la fluctuation du contexte. Notre expérience n’a pas pu mettre en évidence d’effet significatif de l’intensité de la fluctuation contextuelle interne ; il se révèle difficile de manipuler cette variation de contexte interne, étant donné la subtilité des processus en jeu. Il est plus aisé de manipuler le contexte environnemental externe.

De façon intéressante, dans cette section consacrée à la théorie de la variabilité de l’encodage, nous avons rencontré de nouveau, en particulier dans Isarida et Isarida (2010), la notion de récupération en phase d’étude. Comme nous l’avons développé dans le chapitre 2 avec les modèles mixtes, il semble qu’il existe une intrication importante et complexe entre les deux phénomènes, et que l’on ne puisse pas évoquer une théorie (variabilité de l’encodage) sans faire appel à l’autre (récupération en phase d’étude).