5.2.5.3. Perspectives de recherche

5.2.5.3.1. Bilan méthodologique des prospections géophysiques au pied de la terrasse royale

L’étude archéologique de l’esplanade à l’ouest de la terrasse royale s’avère de manière générale très complexe. Les résultats obtenus par l’emploi des différentes méthodes de prospection géophysiques sont très limités. Ceci peut s’expliquer en premier lieu par un contexte pédologique très défavorable, les nombreux réaménagements modernes se traduisant par d’importants remaniements des couches superficielles. De plus, la nature argileuse du sol, ainsi que la présence d’une épaisse couche de graviers à l’ouest, se sont révélées très défavorables à la prospection radar-sol. L’utilisation de cette méthode, fondée sur l’objectif de prospecter à des profondeurs importantes, s’est donc avérée peu efficace. En ce qui concerne la méthode magnétique, les nombreuses perturbations d’origine métallique rendent les cartes de gradient illisibles, comme l’a prouvé le test effectué par le P.P.R.F. Enfin, la prospection électrostatique, trop superficielle, n’a pas non plus donné de résultats exploitables dans le cadre de notre problématique archéologique.

Il semble que pour l’étude de l’esplanade à l’ouest de la terrasse, nous soyons arrivés aux limites des possibilités de la prospection géophysique. L’étude de ce secteur pourrait être poursuivie par l’ouverture de sondages archéologiques jusqu’à la roche mère, en particulier dans l’axe des sections de murs déjà révélées par les fouilles de A. Tadjvidi, et éventuellement à l’endroit où apparaît la large anomalie au pied de la terrasse sur les cartes radar, de manière à confirmer l’hypothèse d’un soubassement formé d’affleurement de roche calcaire. L’enfouissement des vestiges étant probablement important, supérieur au mètre, les sondages devraient probablement être profonds et demander un important travail de terrassement.