5.7.3. Caractérisation de la ville de Persépolis

Sur le terrain, du fait du manque de données archéologiques ou de leur disparition, nous avons vu qu’il est difficile de faire correspondre les différents blocs d’occupation définis à des lieux précis apparaissant dans les tablettes des Fortifications, comme a tenté de le faire W. Sumner. Les données de nos recherches récentes, ainsi que celles des études antérieures, ne permettent pas pour le moment de démontrer, ou d’infirmer, les hypothèses que celui-ci a émises, et qui doivent de ce fait toujours être considérées comme probables. Face à ces difficultés, il paraît plus pertinent de considérer l’occupation achéménide de la zone d’occupation de Persépolis dans son ensemble, sans pour le moment chercher à associer les différents blocs à des toponymes précis. C’est probablement en considérant l’ensemble de ces blocs, assurant chacun des fonctions différentes, que l’on peut commencer à dresser le schéma d’occupation de ce que devait être Persépolis. Par analogie avec des villes au sens traditionnel du terme, présentant un plan d’urbanisme dense, ces différents blocs pourraient correspondre à autant de quartiers implantés suivant un plan très distendu.