6.4.2. L’occupation achéménide à l’échelle de la plaine

Nous avons vu que la carte de l’occupation achéménide de la plaine de Persépolis, en dehors de la zone d’occupation de Persépolis, rassemble 51 points d’implantation correspondant à des sites sur lesquels auraient été construits des bâtiments. Il s’agit de tepes, vestiges de construction en brique crue, ou de bâtiments en partie en pierre, dont les fondations affleurent ou qui sont connus d’après l’existence d’éléments d’architecture isolés. A cela s’ajoutent 10 points correspondant à des carrières, des infrastructures hydrauliques ou routières, qui témoigneraient de l’aménagement du territoire au cours de la période achéménide. Une meilleure caractérisation de ces sites est difficile car peu de données nouvelles ont été obtenues au cours de nos prospections. Suite à notre étude, nous proposons cependant quelques hypothèses de réévaluation de la carte de l’occupation de W. Sumner (Pl. 50).

A 40 ans d’intervalle, les conditions de prospection se sont considérablement dégradées, alors que W. Sumner travaillait dans un paysage encore en partie préservé. Les résultats obtenus dans les deux cas ne sont donc pas exactement comparables, mais les observations accumulées au cours de nos prospections permettent d’apporter quelques pistes de réflexions.