a) – Tentative d’élévation vers la sainteté

Qui est-il ce héros que l’auteur nous donne ? C’est un homme, avec ses défauts, ses faiblesses, qui a commis des fautes ; il est porteur du péché originel, qui interdit à l’homme l’accès à la connaissance suprême. Et pourtant, il désire par dessus tout atteindre un état de perfection qui lui permette d’être admis au mystère de Dieu, à « l’omniscience divine »1189 ; il voudrait lui aussi être élu, comme le sont les saints. S’il a pu deviner sa prédestination, grâce à certains signes ou à diverses manifestations merveilleuses, qui attestent l’emprise exercée par le mirabilis sur son parcours, il ne peut, dans ses habits de chevalier, atteindre la perfection pour tenter de donner une dimension spirituelle à son existence. Depuis le départ de Monlusant, son engagement en faveur des autres a évolué, tandis que se constituait sa personnalité : les premières passes d’armes se font en faveur d’un idéal chevaleresque fondé sur le maintien ou le rétablissement de l’ordre social ; mais la dispersion familiale et la dépossession du fief le tendent vers d’autres engagements. Toujours en quête de la perfection, il a repoussé sans cesse les limites de ceux‑ci pour réunir la famille dispersée et pour reconquérir les royaumes tombés aux mains des ennemis. Il a tenté de reproduire le modèle chevaleresque transmis par son père. Pendant ces longues années, un compagnon d’origine surnaturelle s’est tenu à ses côtés pour lui délivrer un message : l’engagement héroïque ne saurait être que terrestre ; il y a une autre finalité (spirituelle) à découvrir, liée à la prééminence de la figure paternelle, car il ne saurait y avoir d’autre accomplissement que celui d’être reconnu par Dieu, le Père. Il convient, désormais, de se poser de nouvelles questions : si la reconnaissance de sa valeur héroïque lui apporte satisfaction et lui permet de construire progressivement sa personnalité, est‑ce là, pourtant, que réside l’essentiel ? (Puisque, en quelque sorte, il se contente de faire reconnaître aux autres ce qu’il pressentait en lui). Ainsi, de façon progressive, Lion est amené à s’interroger sur la finalité de ses engagements, et à dépasser la notion « terrestre » qu’il s’était d’abord fixée.

Pour parvenir à la perfection, le héros doit effectuer un véritable travail sur lui‑même. Nous avons vu que, déjà pendant la période de sa genèse, il était invité à évoluer, guidé en cela par la force d'attraction vers la perfection qu'exerce la recherche de l'image du père. Dans ses engagements – d’ordre politico-féodal ou familial – il témoigne d’une volonté permanente de reproduire un modèle chevaleresque, englobant l’espoir de la glorification suprême par une mort martyre, seule capable de donner à la destinée terrestre sa justification. Il doit ressembler au modèle qu’il s’est fixé, dont l’image paternelle est le reflet. Mais il ne peut parvenir à cette glorification par le sacrifice ; il lui faut donc désormais tenter d’atteindre la sainteté par un don total de sa personne au service de Dieu. Cela se traduit par le choix de se consacrer à la prière, dans un ermitage ; il lui faut quitter le monde des armes, se dépouiller pour atteindre la perfection. Or, ce choix n’est-il pas encore l’imitation pure et simple du modèle paternel ? Il n'est d’ailleurs pas anodin que Lion choisisse précisément le même lieu que son père pour se retirer1190.

Cet épisode, dans la vie du héros éponyme, correspond à l’un des paliers majeurs de l’œuvre : la paix a été conclue avec Charlemagne ; l'ordre est rétabli dans les possessions et une période de stabilité semble vouloir s'installer. D'autre part, Florantine est morte ; Lion a réparti ses terres entre Olivier, Guillaume et Girart. Toutes les conditions sont réunies pour montrer que la mission qui lui incombait est achevée. Il estime avoir accompli sa destinée terrestre. Que lui reste-t-il à faire, puisqu’une mort glorieuse n’est pas venue poser un point d’orgue sur son héroïsme ? Tenter de dépasser cette limite, pour donner ainsi une finalité supérieure à son existence, atteindre ce qui, jusqu’à ce moment, lui a été refusé. Ce désir de purification se traduit par une retraite en ermitage consacrée à la prière :

‘Pour l’arme de la damme volt tanrement [pryer]
Et dit qu’il volrait cez terre eslongier
Et pour l’amour de Dieu qui tout ait a jugier
S’irait dedens ung boix, se dit, amenaigier.
Pour l’arme de se femme dont il volrait pryer
Il volrait estre hermitte et estez et yvier,
Et dire neut et jour bien souvent son saltier,
Cez peschief espanir et li bien redressier. (v. 26851-858)’

et par un renoncement aux armes, auquel Lion s’engage dans la lettre qu’il laisse à ses fils, Olivier et Guillaume :

‘(…) « Per la graice de Dieu le droiturier
Qui se laissait pour nous pener et travillier,
Jou, li sire de Bourge et dou pays antier,
Fai savoir mez anffan qui sont mez hiretier,
Que de moy a trouver vous n’aiez dezirier,
Car en telz lieu m’en vois une maison dressier
Ou jamaix ne me veront sergens ne chevalier,
Ne homme de ma court ne mez noble princier,
Ne cosin ne parant, sergens ne escuier
Ne me verront jamaix contree justicier.
(…)
Or mentenés la terre (…)
Car je vous ai couvent, sur Dieu le droiturier,
Que jamaix en ma vie ne revanrait arier,
Non se je ne vous voy avoir tel encombrier
Que pour mort recepvoir se ne vous vien aidier ». (v. 26861-880)1191

Outre un vœu de renoncement à toute action chevaleresque, cette lettre illustre une volonté de confier aux héritiers des terres le soin de maintenir celles‑ci. Les dernières recommandations que Lion adresse à ses fils, lors du repas qu’il partage avec eux, vont dans le même sens : restez unis et promettez-vous un secours mutuel, afin qu’aucun de vous ne soit dépossédé, leur dit‑il. Ainsi, en transférant à ses fils ce qui avait constitué l’essentiel de son engagement, il se dépouille, car c’est en abandonnant toute marque de pouvoir temporel, qu’il peut espérer tourner son regard vers le royaume céleste. Le don évoque la figure du saint qui, dans la tradition hagiographique, se dépouille, et dont saint Martin est le modèle1192. Ce geste est aussi l’occasion, pour le lecteur, de prendre la mesure de l’évolution psychologique du personnage qui s’est opérée entre le jeune homme empli du désir d’obtenir la couronne de Sicile ainsi que sa reconnaissance dans la classe chevaleresque, et l’homme qui maintenant se défait de toute forme de possession, matérielle ou non. Le choix de l’érémitisme est en même temps un acte d’abandon du statut social. Comme le remarque J.‑C. Vallecalle à propos de l’ermite Sanson, dans L’Entrée d’Espagne, il faut qu’il se produise une rupture pour « se placer en dehors de ce monde, devenir disponible pour mériter, le moment venu, d’entrer en relation avec l’au-delà »1193. L’aspiration au dépassement des limites de la destinée terrestre implique de se détacher de tout ce qui concourait à fonder un idéal héroïque devenu incapable de conduire à cet état.

Le fait que Lion désire expier ses péchés (« cez peschief espanir ») inclut une notion de repentir, mais il veut aller plus loin en tentant de dépasser ce qui a été fait (« li bien redressier »). C’est une fin « traditionnelle dans les chansons de geste1194 », à laquelle les poètes destinent leurs personnages, après une vie tumultueuse. Gaydon, Girart de Roussillon, Guillaume ou Rainouart connaissent cette période censée les conduire à une sorte de réconciliation avec Dieu. Le pressentiment de sa fin imminente conduit le héros à ce type de pause, de transition entre une existence traversée par la violence et le jugement auquel il se prépare. S’appuyant sur le Moniage Guillaume et le Moniage Rainouart, J.-C. Payen avait cherché, dans la volonté de se retirer du monde, la marque d’un repentir, mais ses conclusions le conduisent à voir dans l’érémitisme plus un reflet de l’idéal chevaleresque tel que le Moyen Âge classique le concevait, qu’un réel désir de purification1195. Ce mouvement est toujours présent dans la poésie épique du XIVe siècle, elle‑même redevable de l’influence du roman arthurien, avec des variations liées au contexte de l’œuvre1196. Des chansons comme Tristan de Nanteuil, puis La Belle Hélène de Constantinople accordent un développement considérable au personnage de l’ermite appelé à la sainteté et attestent l’influence de l’hagiographie sur l’écriture même du récit épique. Plus économe dans le traitement du thème, l’auteur de la chanson de Florent et Octavien ne retient que le motif du renoncement aux possessions terrestres (à la mort de Marsebille, Florent promet « que jamaiz ne tiendra ne terre ne chastiaux » et s’embarque sur une nef, pour une navigation placée sous la volonté de Dieu qui le conduit à Babylone, où il retrouve son frère Othevien) et exclut le renoncement aux armes, puisque Florent apporte son aide à Othevien contre les païens1197. On retrouve ce même souci d’exemplarité offert par le désir d’érémitisme dans les biographies romancées chevaleresques des derniers siècles du Moyen Âge pour répondre, comme le constate E. Gaucher, au « caractère édifiant requis dans la littérature chevaleresque (…). Le motif de la retraite participe de cet effort pour donner une odeur de sainteté à ces guerriers endurcis ». L’auteur note également que « ces décisions apparentent les héros de ces biographies à ceux des chansons de geste et des romans courtois, dont la fin rachète, en quelque sorte, le plaisir profane qu’ils ont pris à l’exercice des armes »1198. C’est une fin qui se prépare, une fin dont l’exigence s’impose lentement au héros, car elle nécessite de sa part un dépouillement progressif ; le roman arthurien en donne plusieurs représentations. Dans La Mort le Roi Artu 1199 , l’évolution de Lancelot le conduit à prendre conscience de son péché de luxure et à se tourner vers la recherche d’un idéal ascétique. Après avoir quitté Logres, il donne le royaume de Benoïc à Bohort et celui de Gaunes à Lionel. Dans son Etude sur ce poème, J. Frappier remarque : « Cette fois, Lancelot abandonne sa puissance temporelle ; n’est-ce point parce qu’il n’aspire plus qu’à un honneur tout spirituel ? S’il renonce à deux royaumes terriens, n’est-ce point pour gagner le royaume unique, celui de Dieu ? »1200. Mais l’ascétisme ne sera possible pour Lancelot qu’après le dénouement du conflit avec les fils de Mordret, « presque in extremis », poursuit J. Frappier, qui s’interroge sur la « signification exacte de [cet] ascétisme », faisant valoir que si « Lancelot renonce au siècle, (…) rien ne l’y retient plus »1201. Il établit une comparaison avec La Quête, qui « exigeait le renoncement en pleine force de l’âge et dans tout l’éclat de la gloire mondaine », auquel Lancelot ne peut se résoudre.

Le choix de l’érémitisme et du renoncement aux armes constitue un nouvel engagement pour le héros, et cela n’exclut aucunement une nouvelle mise à l’épreuve, dont la portée se laisse facilement deviner, puisque celle-ci est désormais entre les mains de Dieu. Quelques mots d’abord sur la vie de Lion à l’ermitage : comme tout autre ermite, il a revêtu les emblèmes de la pauvreté ; il se nourrit de la manne céleste que lui apporte quotidiennement le Blanc Chevalier :

‘Tant avoit a Jhesu tornér le sien corraige
Car il ne vesquit de rien et mai[n]tint l’usaige
Que de ceu que Jhesu qui a nous tous bien faice
Li envoioit sa jus en son hermitaige
Per le Blanc Chevalier qui tant ot vassellaige.
Li escripture dit, tesmoingne et apprant
Que li Blanc Chevalier aportoit propprement
Tout ceu que Lion uzoit et mengoit doucement.
Chescun jour li apporte de cieux moult dignement ;
Ceu dont Lion vesquit apportait saintement,
Et Lion li gentis qui per graice le prant
Estoit en l’ermitaige qui a Dieu grace rent. (v. 30517-528)’

Existence ascétique, donc, consacrée à la prière et détachée de toute préoccupation de la chair, car c’est le mépris de celle‑ci qui permet l’élévation. C’est un état de pénitence, nécessaire pour parvenir au détachement, pleinement accepté1202. Ce sont les éléments fondateurs de l’éveil à la vie mystique1203 et Lion ne diffère pas du modèle stéréotypé de l’ermite délivré par l’hagiographie et la poésie où ce thème est exploité. En se pliant à cette règle, il accède maintenant à la compréhension des recommandations que lui délivrait inlassablement le Blanc Chevalier dès les premiers instants de leur contrat : la nécessité d’être pur, de se tenir éloigné de tout péché et de faire repentance. Ce qu’il n’entendait pas alors qu’il était dans sa période de genèse, imprégné d’un idéal chevaleresque purement terrestre, devient intelligible, par un travail d’intériorisation. C’est une exigence du même ordre que réclame la quête du Graal, à laquelle se préparent les héros du roman arthurien. Pour Perceval, le sens religieux de son errance ne se révèle que lors de son séjour à l’ermitage de son oncle, car celui‑ci lui ouvre les yeux sur la nature de son péché, – un péché qui l’empêche d’accéder à la connaissance des mystères du Graal : « Pechiez la lengue te trancha »1204. Selon J. Dufournet, « l’aide de Dieu est capitale pour parvenir à la vérité, qui est religieuse, pour atteindre le plan mystique, pour prendre conscience de son incomplétude que Perceval ne ressent pas avant d’avoir rencontré l’ermite »1205. Et ce n’est qu’après cette révélation que Perceval peut comprendre le sens du repentir que lui recommande l’ermite1206, – un repentir « sans mauvaise conscience préalable » pour reprendre l’expression de J.‑C. Payen1207, puisqu’auparavant Perceval ignore son état de pécheur.

Dans son ermitage, Lion apprend à prier (« Cez eure ot aprins, li ange li aprant »), il pratique le jeûne et endure la mortification du haubert, dont les mailles sont entrées dans sa chair ; il dort sur une pierre. Cette retraite, consacrée à la prière, est seulement entrecoupée par les visites du Blanc Chevalier1208. Il semblerait donc que tous les éléments soient réunis pour que le héros puisse accéder à la connaissance divine, par une mort qui le conduirait à la sainteté, suivant le modèle donné par Le Moniage II : Guillaume, dans la solitude de l’ermitage, reçoit, par l’intermédiaire d’un ange, la certitude que son salut est assuré ; lors de sa mort, son âme est accueillie au paradis1209. Mais la poésie du XIVe siècle n’accorde pas aussi facilement la sainteté au héros. C’est en réalité une porte très étroite qui permet l’accession à la table de Dieu. À cette étape de son évolution, Lion, en toute logique, se prépare à la franchir, car il a appris à se débarrasser de ses désirs (de vengeance, de guerre, etc.), et il se purifie de ses péchés. Il est à l’écoute de ce que l’on pourrait nommer son silence intérieur, dans l’expectative de la révélation du grand mystère de l’existence. Pourtant, cela ne saurait se faire, et cette impossibilité remet en question l’espoir de parvenir à ce type d’accomplissement à travers une progression d’ordre purement individuel. La tentative d’élévation dont le héros à fait preuve est‑elle suffisante pour lui assurer l’accession à la béatitude des saints ?

Notes
1189.

Cf. M. Rossi, Huon de Bordeaux et l’Évolution du genre épique au XIII siècle, Paris, Champion, 1975, p. 364-365.

1190.

Alors qu’il croyait sa femme et son fils morts, Herpin de Bourges s’était retiré dans un ermitage près de Rome pour se consacrer à la prière (cf. v. 832-890). Cette retraite (d’environ dix-huit années) est interrompue par l’assaut de Sarrasins et la mort du prieur avec qui il partageait cette existence. Herpin décide alors de se mettre au service de la chrétienté (cf. v. 2885-3020), mais, à la différence de Lion, il n’avait pas prononcé de vœu de renoncement définitif aux armes.

1191.

Le texte de la lettre de Lion est intégralement cité dans le poème. Comme l’a souligné J.‑C. Vallecalle, (« La lettre implicite : remarques sur les messages écrits dans l’épopée médiévale », La lettre et les lettres. Entre‑deux, Lyon, C.E.D.I.C., Université Lyon 3, 2006, p. 9‑23), alors que les premiers poèmes accordent peu d’importance à l’écrit, « il faut attendre les poèmes du XIVsiècle pour voir le détail d’une lettre intégralement repris dans une chanson de geste ». (p. 9).

1192.

Cf. J. de Voragine, La Légende Dorée, trad. J.‑B. M. Roze, t. 2, Paris, Garnier Flammarion, 1967, p. 336-337.

1193.

J.‑C. Vallecalle, « Le héros et l’ermite : sur un passage de L’Entrée d’Espagne », Ce nous dist li escris… Che est la verite, Aix‑en‑Provence, CUER MA, 2000, p. 277-287, (p. 282).

1194.

Cf. J. Subrenat, Étude sur Gaydon, chanson de geste du XIII e siècle, Aix-en-Provence, Université de Provence, 1974, p. 218.

1195.

J.‑C. Payen, Le motif du repentir dans la littérature française médiévale, Genève, Droz, 1968, p. 151-152.

1196.

Cf. C. Roussel, « Saints et héros dans quelques chansons de geste du XIVe siècle », La chanson de geste. Écriture, intertextualités, translations. Textes présentés par F. Suard, Paris – Nanterre, Centre des Sciences de la Littérature, Université Paris X – Nanterre, 1994, p. 125-143.

1197.

Florent et Octavien, chanson de geste du XIV e  siècle, éd. N. Laborderie, Paris, Champion, 1991, v. 18436-487.

1198.

E. Gaucher, La Biographie chevaleresque. Typologie d’un genre ( XIII e -XIV e  siècle), Paris, Champion, 1994, p. 374.

1199.

La Mort le Roi Artu, roman du XIII e  siècle, éd. J. Frappier, Genève, Paris, Droz, Minard, 1964, p. 163-164.

1200.

J. Frappier, Étude sur La Mort le Roi Artu, roman du XIII e  siècle, Genève, Droz, 1972, p. 235.

1201.

Id., Ib., p. 241.

1202.

À la différence de Guillaume qui, dans Le Moniage I, ne se plie pas aux règles du monachisme et qui ne pourra accéder à la sainteté que dans sa solitude de l’ermitage du Moniage II (Cf. B. Woledge, « Remarques sur la valeur littéraire du Moniage Guillaume », La Technique littéraire des chansons de geste, Paris, Les Belles Lettres, 1959, p. 21-35 (p. 24).

1203.

Cf. l’ascétisme de Gilles dans Tristan de Nanteuil. « Pour le saint, la perception vraie de la réalité, l’accès au monde céleste commencent par la victoire sur son propre corps » (A. Georges, op. cit ?, p. 637 sq.

1204.

Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal (Perceval), éd. F. Lecoy, Paris, Champion, 1984, v. 6193.

1205.

J. Dufournet, « Le Conte du Graal, roman d’éducation », L’École des Lettres II, n° 6, 1995-1996, p. 85-92.

1206.

Le Conte du Graal, éd. cit., v. 6225 : « si aies en toi repantance ».

1207.

J.‑C. Payen, Le motif du repentir dans la littérature française médiévale, Genève, Droz, 1968, p. 399 : « La révélation de sa chute est une illumination brutale et souveraine – nous dirions volontiers un repentir sans mauvaise conscience préalable ».

1208.

Cf. v. 30529-544.

1209.

Le Moniage Guillaume (deuxième rédaction), Le Cycle de Guillaume d’Orange, éd. D. Boutet, Paris, Le Livre de Poche, 1996, p. 558-599 (v. 2515-523 et 6622-624).