4.2.1.2. L’Intelligence Ambiante

L’Intelligence Ambiante (Ambiant Intelligence), qui peut être vue comme l’interprétation européenne de l’UbiComp, reprend l’idée initiale de rendre l’informatique invisible. Plusieurs idées alimentent ce courant : l’interaction naturelle minimale, qui repose sur des modalités gestuelles familières exigeant un minimum d’attention et qui fait explicitement référence à l’invisibilité proposée par Weiser (1991) ; l’ubiquité, c’est à dire la présence de multiples appareils distribués et interconnectés formant un système avec lequel l’utilisateur peut interagir à tout moment ; la sensibilité au contexte (traitement d’informations sur l’utilisateur et son environnement) ; l’intelligence, qui caractérise la capacité à produire des inférences sur le contexte et à initier des actions sur la base de celles-ci.

Or, pour produire des inférences, il est nécessaire d’interpréter ce qui se passe. Que signifie cela lorsqu’on parle de systèmes informatiques ? Les questions de contexte, de contrôle et d’interaction se posent systématiquement.