6.4.1. Tenir les horaires, optimiser le temps

Les participants parlent du besoin de tenir des horaires stables, matin et soir, et ce surtout en ce qui concerne les activités avec et des enfants (il faut essayer d’activer, de ne pas traîner) ; cette orientation injonctive s’applique aussi aux enchaînements entre activités temporellement et/ou procéduralement dépendantes (quitter la maison pour aller au travail/école, dépendante du déroulement du petit-déjeuner, aller se coucher, dépendante du déroulement du dîner, etc.), et, à une autre échelle, aux enchaînements entre journées : les soirées des jours de la semaine, du dimanche et des jours fériés sont marquées par les contraintes du lendemain (école, travail, etc.), à la différence des soirées des vendredis, samedis et veilles de fête (plus cool).

Un autre aspect assez récurrent est celui de l’optimisation du temps, bien qu’il ne soit que rarement exprimé de manière explicite : on essaie de faire plusieurs choses à la fois si possible (pendant que Christine lit l’histoire du soir aux enfants, Albert fait la vaisselle : c’est ça le travail pas perdu, dit-il), à agir de manière à ce que la fin de certaines actions individuelles coïncide avec le début d’activités collective.