3. La répartition

Les parures les plus répandues sont les bagues et les anneaux1690. Il y a peu de colliers et de bracelets comptabilisés, car ils n’ont pas été reconstitués ; la grande quantité de perles retrouvées dans les sépultures indique cependant que ces parures devaient être les plus portées. Les bracelets sont présents à Umm el-Marra et à Ur sous deux formes distinctes : à Ur, ce sont des rangs de perles, à Umm el-Marra, des bijoux de métal. Ce sont des objets entiers ; des fragments de bracelets sont présents dans d’autres sépultures (Jerablus-Tahtani, Qara Quzac).

Les pendentifs et les amulettes sont peu nombreux, mais ils sont présents sur plusieurs sites (Tell Bi’a, Mari, Umm el-Marra, Ur). Ils apparaîtraient dans les sépultures présentant des parures variées. Les torques sont plus rares. Les boucles d’oreilles ne sont présentes que dans le Cimetière Royal d’Ur ; tous les défunts féminins en possèdent au moins une paire, quel que soit leur statut. L’absence de bijoux aussi personnels que les boucles d’oreilles nous semble surprenante d’autant que sur les représentations, les figurines par exemple, les femmes sont toujours parées de collier et de boucles d’oreilles (figure 27).

Les matériaux, tels que l’or et l’argent, sont prisés pour les parures, ainsi que le cuivre ; les pierres fines et la nacre sont employées pour les colliers, les bracelets, les amulettes et les pendentifs1691. Les parures en cuivre se répartissent dans les sites de Jerablus-Tahtani, Kheit Qasim, Ur, dans les tombes d’Ur III.

Notes
1690.

Annexe 4-Abiii, graphique 10.

1691.

Annexe 4-Abiii, graphique 11.