Le développement de l’archéométrique sur les objets permet de déterminer leur composition, les techniques métallurgiques et tenter d’identifier la provenance des minerais. Depuis de nombreuses années, les sources possibles des principaux alliages ou métaux utilisés en Mésopotamie et en Syrie ont fait l’objet de recherches physico-chimiques, archéologiques et philologiques2049. Différentes sources métallifères sont identifiées pour les périodes de la haute Antiquité en Iran, en Asie Centrale vers l’Afghanistan, au Caucase, en Anatolie, en Egypte. Ces cartes de ressources permettent en outre de tracer des routes de circulations et d’échanges entre la Mésopotamie, la Syrie et leurs voisins.
Limet 1960, 1985 ; Maxwell-Hyslop 1977 ; Berthoux et alii 1982 ; Stech, Pigott 1986 ; Montero Fenollós 1997, 1999 ; Potts 1994.