Les besoins en produits exotiques et en matières premières pour fabriquer des objets de luxe, et satisfaire les goûts ostentatoires des élites, obligent la Mésopotamie à établir des relations commerciales et diplomatiques avec des régions métallifères voisines, telles que l’Iran ou l’Anatolie. Les relations commerciales directes ou indirectes sont établies également avec la Bactriane, l’Asie Centrale et le Golfe. Les besoins en ressources sont consignés dans les textes économiques. Les textes mentionnent les sources d’approvisionnements, les matières recherchées et ils précisent pour quels besoins. La situation de manque dans laquelle se trouve la Mésopotamie est profondément encrée dans l’imaginaire collectif et se traduit dans les textes mythologiques. Les textes justifient ainsi l’appropriation des ressources en métal ou en pierres précieuses.
Cette annexe se divise en deux parties : la première rassemble les sources historiques économiques ; la deuxième partie concerne les textes mythologiques et littéraires faisant référence aux régions de Dilmun, Magan, Meluhha ou d’autres régions. Dans la première partie, nous nous sommes basées sur des études de Pettinato2303, Possehl2304 et Michalowski2305, entre autre, qui avaient réunis des textes de différentes natures dont des textes économiques, pour Pettinato par exemple. Les sources utilisées pour la mythologie sont extraites de l’ouvrage de Bottéro et Kramer2306. Les passages selectionnés montrent quelle vision les mésopotamiens ont des pays voisins et des richesses qu’ils exploitent. Il est fait mention à plusieurs reprises que les richesses sont les dons des dieux mésopotamiens ce qui légitime leur exportation vers la Mésopotamie souvent pour horner la maison des dieux.
Pettinato 1972.
Possehl 1996.
Michalowski 1988.
Bottéro 1989.