Les textes sont traduits d’un article de Possehl sur Meluhha, qui rassemblait l’ensemble de la documentation écrite, matérielle à différentes époques2307. Les inscriptions de Gudéa sont tardives2308. L’auteur se réfère à une publication de Jacobsen T. 1987, The Harp That once… : Sumerian Poetry in Translation, New Haven2309.
1 : Sceau A - Colonne 15.8-10
Les Elamites sont arrivés jusqu’à lui de l’Elam,
Les Susiens sont arrivés jusqu’à lui de Suse
Magan et Meluhha de leurs montagnes
Rassemblèrent et portèrent sur leurs épaules du bois pour lui
Pour bâtir la maison de Ningirsu
À Gudéa dans sa ville de Girsu
2 : Sceau A - Colonne 26.19-22
Au roi, à l’homme en charge de la maison
De son maître,
De l’or fut amené
En poussière des montagnes ;
À Gudéa ils descendirent
De l’argent des montagnes
De la cornaline ils lui en prodiguèrent
De Meluhha, et des Montagnes d’albâtre
Ils descendirent de l’albâtre pour lui
3 : Sceau B - Colonne 14.13
À côté du cuivre, étain, des blocs de lapis-lazuli,
De l’argent raffiné et de la cornaline pure de Meluhha,
Il déposa un grand seau en cuivre,
Un grand bol double en cuivre,
Un grand gobelet « pure »
Et une grande jarre pure,
An digne,
À l’endroit des offrandes quotidiennes,
L’oiseau du tonnerre ciel orageux,
Pu élever une table pure pour An
Possehl 1994 : 139.
Possehl 1994 : 140.
Les extraits traduits sont tirés de Jacosen 1987 : 406, 408, 437.