Identifiant du document |
lyon2.1989.pinol_jl |
Code de l'institution |
lyon2 |
Année |
1989 |
Auteurs |
PINOL Jean-Luc |
Titre |
Mobilités et immobilismes d’une grande ville : Lyon de la fin du XIXe siècle à la Seconde Guerre mondiale |
Membres du jury |
LEQUIN Yves, université Lyon 2 --- MAYEUR Jean-Marie, université Paris 4 --- RONCAYOLO Marcel, université Paris 10 --- GARDEN Maurice, université Lyon 2 --- GARRIER Gilbert, université Lyon 2 |
Directeurs de thèses |
LEQUIN Yves |
Diplome |
Doctorat Nouveau Régime |
Etablissement |
Université Lumière Lyon 2 |
Factulté |
Faculté de Géographie, Histoire, Histoire de l'Art et Tourisme |
Discipline |
Histoire |
Date de soutenance |
1989-01-07 |
Type de document |
Thèse de Doctorat Nouveau Régime |
Résumés |
fr |
Cette recherche conjugue trois explorations de la société d’une grande ville : des biographies d’immeubles, une approche transversale des structures sociales et, surtout, un suivi longitudinal de deux générations de Lyonnais. Du croisement des méthodes d’approche naît une image contrastée de la grande ville. Si l’étude des structures sociales suggère une conception où les immobilismes ne seraient que le reflet des blocages de la société française, la reconstitution des carrières individuelles de deux générations de Lyonnais démontre que les mobilités, tant au plan résidentiel que professionnel ne sont pas absentes de leur univers. Les enfants de la République — la génération née au début des années 1870 — améliorent leur situation par rapport à celles de leurs pères. De belles perspectives de carrière s'ouvrent pour les enfants des classes moyennes ou du monde du travail manuel. Au contraire, les fils du siècle — nés en 1899-1900 — n'ont pas les mêmes chances. Quitter le groupe social d'origine devient plus difficile. Une histoire sociale des individus est à l’œuvre dans cette histoire sociale qui n'ignore pas l'évolution des structures mais qui ne néglige pas pour autant les carrières individuelles. |
en |
This research combines three approaches of the great city society : biographies of buildings, a transversal approach of the social structures and, especially, a longitudinal approach of two generations of inhabitants of Lyons. Crossing these methods gives us a nuanced image of the city. Studying the social structures suggests that the social viscosity reflects the French stalemate society but following the careers of two generations shows that mobility, residential and professional, is real.“Children of the Republic” – the generation born at the beginning of the 1870’s- improve their situation towards that of their fathers. Nice opportunities are opened for the sons of the middle classes and for those of the working class. On the contrary, “Sons of the century” – the second generation was born in 1899-1900 – don’t get the same opportunities. Leaving the social group in which they were born is, for them, much more difficult.A social history of individuals is in process in that social history which is not ignoring structural evolution without neglecting individual careers. |
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Mots-clés |
fr |
Méthodes; mobilité sociale; mobilité professionnelle; sociétés urbaines; Lyon; troisième République; logement; ville; histoire urbaine; mobilités |
en |
Methods; social mobility; urban society; Lyons; Third Republic; Housing; urban history; mobility |
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Editeur |
CyberDocs |
Format |
text/xml |
Langue |
fr |
Diffusion |
[internet] |
Identifier |
http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/1989/pinol_jl |
Extent |
549142 |