| Résumés |
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Poussé par la mouvance d'un marché socio-économique en pleine mutation, le travail change. Il ne s'agit pas de simples aménagements de l'existant, mais réellement d'une crise sociétale et culturelle que notre pays, traverse, et qui pousse les individus à modifier leur représentation du travail. Si certains actifs résistent et souffrent de ces transformations obligées, un public particulier semble s'en accommoder, voire prendre les devants par la mise en acte de pratiques nouvelles et une image renouvelée de l'objet travail : les bénéficiaires de bilans de compétences. Cette étude, réalisée sur l'ensemble de la région Rhône-Alpes, montre en quoi les représentations sociales du travail ont entamé des " transvolutions " de nature irréversible, et comment les bénéficiaires de bilans de compétence ont déjà intégré ces mouvements dans leur sphère représentationnelle de l'objet concerné. Sous l'angle de la théorie du noyau central, cette thèse démontre que le travail n'est pas affecté dans ses éléments centraux, ancrage de l'identité singulière et sociale des individus, mais qu'il subit des modifications manifestes d'éléments périphériques stratégiques. Organisation hiérarchique, responsabilités, environnement, lien social, solidarité, autonomie, adaptabilité, formation, principales cibles de ces métamorphoses, s'accompagnent de valeurs et de pratiques en changement que les " bilantés " se sont appropriés, comparativement à un groupe témoin, et qui autorisent à les considérer comme des " précurseurs " de ce nouvel objet travail " transvolué ". |
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Urged by a socio-economic market influence in complete mutation, work is changing. One country is going through not only simple existing arrangements, but a real social and cultural crisis and it drives people to change their work representation. If some of them resist and suffer from these necessary transformations, a special public seems to compromise with it and even goes ahead by starting new practices with a new image of work object : the beneficiairies of competences evaluation. This study, done on the whole Rhône-Alpes area, shows how social representations about work have initiated some " transvolutions " of irreversible nature and how the beneficiairies of competences evaluation have already integrated these modifications in their representation sphere of the concerned object. As far as the central core theory is concerned, this argument shows that work is not affected in its main elements, the taking root of the individuals singular and social identity. However, it undergoes some manifest alterations of strategic peripheral elements : hierarchical organization, responsabilities, environment, social tie, solidarity, autonomy, adaptability, training which are main targets of these transformations, all of them going with values and changing practices. Those who are undergoing competences evaluation accept them as their own comparing to a control group. So we can consider them as " precursors " of this new " transvolué " work object. |
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