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Les "bonnes femmes" de paris : Des communautés religieuses dans une société urbaine du bas Moyen ... par CONNALLY Michael - 2003 - Université Lumière Lyon 2

Métadonnées du document

Identifiant du document lyon2.2003.connaly_m
Code de l'institution lyon2
Année 2003
Auteurs CONNALLY Michael
Titre Les "bonnes femmes" de paris : Des communautés religieuses dans une société urbaine du bas Moyen Age
Titre autres langues
en The “good Women” of Paris : Religious Communities in Urban Society of the Late Middle Ages .
Membres du jury BERIOU Nicole --- FARMER Sharon --- LE BLEVEC Daniel --- GAUVARD Claude --- LAUWERS Michel
Directeurs de thèses BERIOU Nicole --- FARMER Sharon
Diplome Doctorat Nouveau Régime
Etablissement Université Lumière Lyon 2
Ecole Doctorale Sciences Humaines et Sociales
Factulté Faculté de Géographie, Histoire, Histoire de l'Art et Tourisme
Discipline Histoire
Date de soutenance 2003-10-17
Type de document Thèse de Doctorat Nouveau Régime
Résumés
fr Diverses sources des XIIe-XIVe siècles montrent que le terme " bonne femme " désignait une personne dotée de qualités morale qui incitaient les membres de son milieu à lui reconnaître une autorité spirituelle. Au moins onze communautés de " bonnes femmes " furent fondées à Paris entre la fin du XIIIe et le milieu du XIVe siècle. Au lieu de vivre sous une règle reconnue par Rome, les " bonnes femmes ", normalement veuves, étaient liées, soit par un simple devoir d’entraide, soit par un statut hospitalier selon lequel chacune se donnait à l’institution sa vie durant, moyennant logement, nourriture et l’obligation de soigner ses sœurs. L’étude prosographique de la communauté fondée par Etienne Haudry, un riche drapier parisien, démontre que les " bonnes femmes " et leurs bienfaiteurs étaient unis par famille, voisinage et métier. Au titre de ces rapports, les " bonnes femmes " commémoraient par la prière collective leurs bienfaiteurs décédés, à la manière des religieux.
en Diverse sources of the twelfth through the fourteenth centuries show that the term “good woman” designated a person whose moral qualities led her to assume a certain spiritual authority in the eyes of her neighbors. At least eleven communities of “good women” were founded in Paris from the late 12th to the mid-14th century. Rather than following a rule sanctioned by Rome, the “good women”, normally widows, were bound to each other simply by an ethic of mutual aide, or came together in hospitals, giving themselves to the group for life in exchange for lodging, board and the obligation to care for their sisters. A prosographical study of the community founded by Etienne Haudry, a rich parisian draper, demonstrates that the “good women” and their benefactors were bound to each other by family, neighborhood and profession. By way of these ties, the “good women” commemorated their deceased benefactors through collective prayer, just as monks did.
Mots-clés
fr femmes;religion;société;France;Paris;Moyen ge..
Editeur CyberDocs
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Langue fr
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Identifier http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2003/connaly_m