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Les reines et princesses de la XVIIIe dynastie à Thèbes-Ouest par EL-BIALY Mohamed A. - 2004 - Université Lumière Lyon 2

Métadonnées du document

Identifiant du document lyon2.2004.el-bialy_ma
Code de l'institution lyon2
Année 2004
Auteurs EL-BIALY Mohamed A.
Titre Les reines et princesses de la XVIIIe dynastie à Thèbes-Ouest — Enquête d'après les monuments, les sources archéologiques et épigraphiques
Titre autres langues
en Queens and princesses of the XVIIIth dynasty at western Thebes — Monuments and archaeological and epigraphical sources
Membres du jury GOYON Jean-Claude --- ZIEGLER Christiane --- LEBLANC Christian --- DREW-BEAR Marie
Directeurs de thèses GOYON Jean-Claude
Diplome Doctorat Nouveau Régime
Etablissement Université Lumière Lyon 2
Ecole Doctorale Sciences des Sociétés et du Droit
Factulté Faculté de Géographie, Histoire, Histoire de l'Art et Tourisme
Discipline Langues, histoire et civilisations des mondes anciens
Date de soutenance 2004-05-15
Type de document Thèse de Doctorat Nouveau Régime
Résumés
fr Nous présentons dans cette thèse une analyse de la documentation des reines et princesses de la XVIIIème dynastie rassemblée à partir d’une enquête menée sur l’ensemble des tombes thébaines, royales et de particuliers.Ces données rassemblées, année après année, à l’occasion de visites répétées, d’ouverture de chantiers de conservation sur tous les secteurs de la nécropole, ont fait ressortir que l’information, très abondante pourtant, rassemblée depuis le XIXème siècle, sur le rôle joué par les membres féminins de la famille des pharaons de la XVIIIème dynastie demeurait très incomplète. Parmi les lacunes les plus importantes figurait l’absence de relevés ou de collationnement moderne de très nombreuses scènes et inscription peintes ou gravées sur les parois des chapelles des serviteurs royaux en fonction aux temps où reines et princesses avaient vécu.Le répertoire de sources établi et présenté à l’appui de ce travail constitue, pour l’immédiat, l’état le plus fidèle d’une documentation souvent en péril, fréquemment en voie de destruction.Dans ce cadre, les sources archéologiques et épigraphiques concordent pour témoigner d’un fait apparemment sans précédent : le rôle de la famille royale et, en particulier, des "grandes épouses royales" dans les affaires politiques et religieuses. En effet, à la cour, leur position est loin de se limiter à des tâches purement protocolaires. Visiblement les reines de la XVIIIème dynastie détiennent un pouvoir réel et deviennent, en quelque sorte, des partenaires à part entière aux côtés du pharaon régnant. Non seulement celles-ci s’intéressent aux rouages de l’Etat, interviennent dans la diplomatie, mais encore elles occupent souvent d’importantes fonctions religieuses. Qu’il s’agissent d’Ahmes Nefertari, l’épouse d’Ahmosis et mère d’Aménophis Ier, d’Hatshepsout, la "reine pharaon", de Tiy, la grande épouse royale d’Aménophis III, ou encore de Nefertiti, la conjointe officielle d’AménophisIV – Akhenaton qui ne ménage aucun effort pour que se concrétise la "rénovation" atonienne, toutes ces reines et bien d’autre occupent un rang des plus élevés dans la hiérarchie du royaume et y jouissent d’une influence unique dans le monde antique et son histoire.Aux côtés des reines et de leurs époux une place non négligeable a été réservée ici aux filles de sang princier.En essayant de faire le point sur les familles royales de la XVIIIème dynastie à partir de la documentation issue du décor et des textes des chapelles des tombes thébaines du Nouvel Empire, il devenait indispensable de réunir l’ensemble des sources officielles originaires de la même région afin d’en confronter les données. De même, il convenait de faire appel à tous les autres témoins connus en terre d’Egypte ou en Nubie et à l’extérieur, afin de constituer pour chaque reine ou princesse prise en compte un dossier personnel auquel leur viendraient s’adjoindre les attestations thébaines spécifiques rassemblées lors du recensement systématique effectué sur le terrain.Les cinquante entrées établies de la reine Ahhotep (I) à sa lointaine consœur Moutnedjemet, épouse d’Horemheb, constituent le répertoire historique, lequel est suivi de la discussion et de la conclusion (Volume I, 253 pages).Dans le second volume de l’ouvrage (168 pages) le répertoire iconographique et épigraphique est présenté sous forme de 134 fiches et 74 planches (catalogue).
en In the present Ph.D, we are submitting an analysis of the documentation about queens and princesses of the XVIIIth dynasty gathered from an investigation carried out in the theban tombs as a whole: royal and private. Theses datas collected year by year during numerous visits, opening of restauration and preservation sites in all areas of the necropolis, stressed on the fact that the information, though very prolific gathered from the XIXth century, on the role played by the feminine members of the pharaoh’s family of the XVIIIth dynasty proved very incomplete.Among the most important lacunas emerged the lack of statement or modern collation of numerous painted or carved scenes and inscriptions on the walls of the royal servant chapels during the lifetime of queens and princesses. The index of the sources drawn up and produced in the present work, represents for the time being, the most accurate state of a documentation often in peril, frequently under destruction.In this framework the archaeological and epigraphical sources agree to give evidence for a fact apparently unprecedented: the role played by the royal family and, in particular, by the “great royal wives” in the political and religious matters. Actually their position at court is far from being restricted to purely formal tasks. Apparently the XVIIIth dynasty queens hold a real power and become, somehow, fully qualified partners beside the reigning pharaoh. Not only they show interest for the wheels of the state, interest for the wheels of the state, intervene in diplomatic affairs, but they hold important religious functions. All the queens such as Ahmes Nefertari, Ahmosis wife and Amenophis Ist mother, Hatchepsout “the Queen-pharaoh”, Tiy, Amenophis IIIrd great royal wife, or Nefertiti, the official wife of Amenophis IV-Akhenaton who did not spare all her efforts to materialize the atonist “reform” and many others hold the highest positions in the kingdom hierarchy and enjoy a unique influence in the ancient world and his history.Beside the queens and their husbands a position far from being insignificant has been granted to the daughters of royal blood.Trying to have an in-depth look at the royal families of the XVIIIth dynasty from the documentation resulting from the decoration and texts of the New Kingdom Theban tombs chapels, it became essential to gather the official sources originating from the same district in order to collate the datas. In the same way, it was advisable to search all the other evidences known in Egypt or Nubia and outside Egypt in order to set up for each queen or princess taken into account a persona file to which would be added the specific theban references gathered during the systematic registration made in the field.The fifty entries drawn up from queen Ahhotep (I) to her far sister member Moutnedjemet, wife of Horemheb constitute the historical catalogue followed by the discussion and conclusion (Volume I, 253 pages). In the second volume of the work (168 pages) the iconographical and epigraphical catalogue has been set up in form of 130 files and 74 plates (catalogue).
Mots-clés
fr reines ; XVIIIème dynastie ; Thèbes-Ouest ; Ahmes Nefertari ; Tiy ; Hatshepsout ; épouse du dieu ; divine adoratrice
Editeur CyberDocs
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Langue fr
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Identifier http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2004/el-bialy_ma
Extent 37376