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Sémiotique et chamanisme : Approche anthropo-sémiotique
par YOUN Sung Nu
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2004
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Université Lumière Lyon 2
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Table des matières
Page de titre
Résumé
Abstract
Introduction
I. Section théorique
Partie I. Enonciation, figures et référence
Chapitre 1. Référence et énonciation en linguistique
1. Enonciation en pragmatique
1-1. Valeur référentielle du terme linguistique
1-2. Primauté de l’énonciation sur la référence
2. Référence chez Saussure
2-1. Praxis énonciative
2-2. Sémiotique tensive
2-3. Deux acceptions de la figurativité
3. Conclusion
Chapitre 2. Figurativité profonde et langage spatial
1. Hypothèse cognitiviste de la métaphore spatiale
1-1. Repérage énonciatif en surface
1-2. Prégnance perceptive en profondeur
2. Deux types de corrélation du langage spatial
2-1. Sélection et corrélation des traits intensionnels et extensionnels
2-2. Corrélation « diagrammatique »
Chapitre 3. Enonciation en sémiotique
Rappel
1. Instance de médiation sémio-narrative
1-1. Fiducie de l’acte d’énonciation et véridiction de son discours
1-2. Deux types de raisonnement figuratif
1-3. Deux modes de saisie « molaire » et « sémantique »
1-4. Deux plans de la figurativité
2. Mise en discours
2-1. Lieu de projection topologique
2-2. Dimension phénoménologique de la communication
2-3. Structure « personnelle » de l’énonciation
3. Elargissement du champ d’énonciation
3-1. Langage comme « embodiment »
3-2. Transversalité de l’acte d’énonciation
Partie II. Philosophie du langage et sémiotique générale
Chapitre 1. Signification phénoménologique
1. Phénoménologie d’après Edmund Husserl
1-1. Problématique
1-2. Présupposé philosophique
1-3. Intentionnalité du sujet communicant
1-4. Sens et langage
1-5. Classification dichotomique
2. Structure tertiaire du contenu propositionnel chez G. Deleuze
2-1. Dynamique du sens
2-2. Statisme du sens
2-3.ημαιυόυου
2-4. Circularité de la proposition
3. Abstraction phénoménologique
3-1. Composantes du contenu représentatif
3-2. Critique de Frege
4. Conclusion
Chapitre 2. Rapports du sensible et du catégoriel
Introduction
I. Deux régimes du sens, continu et discontinu
II. Lieu de transfert du sensible et du formel : catastrophes
1. Valence
1-1. Domaines d’application
1-2. Champ de vision comme modalité épistémique du sujet tensif
2. Fonction sémiogénétique
2-1. Logique binaire et « sub-logique »
2-2. Dynamique du carré et catastrophes
2-3. Esthésie du discours en acte
3. Organisation « hypoiconique » du sens
3-1. Profondeur tensive et degrés de prototypicalité
3-2. « Biotope » sémantique comme quatrième dimension de la valence
4. Bilan
Partie III. Graphe existentiel
Introduction
I. Une modélisation du sens
II. Epistémologie bouddhiste
1. Trois niveaux de lecture du graphe
1-1. Niveau tensif (zones complexe et neutre)
1-1-1. Modalisation comme couplage entre le sujet et son entour
1-1-2. Neutralité ou complexité ?
1-2. Niveau schématique (zone simple)
1-2-1. Traits privatifs et déixis
1-2-2. Primauté de la neutralité
1-3. Niveau catégoriel du graphe existentiel
1-3-1. Fiducie comme soubassement de la forme de vie
1-3-2. Dynamique du carré sémiotique
1-3-3. « Point bec » et logique de la double prédication
1-3-4. Carré sémiotique dans le graphe
2. Frontières de catégories et tensivité : application du graphe existentiel
2-1. Deux définitions syntagmatiques de la tensivité
2-1-1. Narrativité et tensivité
2-1-2. Modalisation et deux principes anthropologiques – exclusion et participation
2-2. Intercatégorisation et corrélation inverse
2-3. Schéma tensif et graphe existentiel
Partie IV. Vie de signes et forme de vie
Chapitre 1. Texte et contexte
1. Transformation chez Lévi-Strauss
1-1. Mythe comme l’ensemble paradigmatique
1-2. Méthode d’analyse interne
1-3. Méthode d’analyse intertextuelle
1-4. Grammaire du mythe
1-5. Proportionnalité homologique de l’ensemble signifiant
2. Multimodalité
2-1. Niveaux d’unités du système multimodal
2-2. Intégration des unités multimodales
2-3. Représentation mentale comme corrélat psychologique de l’afférence
2-4. Interférence des modalités présentationnelle et représentationnelle
2-5. Interprétant
3. Modèle de voix
3-1. Semeiotics
3-2. Composantes du signe triadique
3-3. Classification d’interprétants
3-4. « Seconde » catégorie de signes
3-5. Signification comme polyphonie
3-6. Graphe et voix
Chapitre 2. Sémiotique des cultures
1. Enactionnisme
1-1. Anthropologie symbolique
1-2. Anthropologie cognitiviste
1-3. Pratiques socio-culturelles comme embodied action
2. Sémiosphère
2-1. Perspective énonciative de la culture
2-2. Systèmes modelants « primaire » et « secondaire »
2-3. Transitivité de la langue maternelle et intersémioticité
3. Socio-poétique de M. Bakthine
3-1. Objectif
3-2. Genres de discours
3-3. Mots en discours
3-4. Mise en discours et champ polyphonique
3-5. Tonalité émotionnelle de l’acte d’énonciation
3-6. Logique de la « saisie sémantique »
3-7. Frontières entre énoncé et énonciation
II. Section analytique
Partie I. Chamanisme en général
Chapitre 1. Structure du Chamanisme
1. Objectifs
2. Historique
3. Caractéristiques du Chamanisme
3-1. Chaman comme centre organisateur de la mise en scène rituelle
3-2. Activités chamaniques comme « Don »
3-3. Fiducie chamanique
4. Pratiques chamaniques comme l’acte d’énonciation
Chapitre 2. Analyse sémio-lexicologique du mot chaman
1. Matériaux d’analyse
2. Objectif de l’analyse du mot chaman
3. Méthodes d’analyse - sémantique narrativo-tensive
4. Analyse comparée du mot
4-1. 무당 /mudang/
4-2. 巫堂
4-3. Bilan de l’analyse comparée du mot chaman
5. dimension figurative du mot de chaman
6. Contextualisation du mot chaman
Partie II. Chamanisme en Corée
Chapitre 1. Structure du procès chamanique
1. Plans d’expression et référentiel de la séance chamanique
1-1. Organisation aspectuelle
2. Plan de contenu de la séance chamanique
2-1. Démarches
2-2. Premier segment
2-3. Second segment
2-4. Troisième segment
Conclusion
3. « Grammaire » du langage chamanique
3-1. Niveau phéno-physique de la sphère de pratiques chamaniques
3-2. Dimension fiduciaire du rituel chamanique
3-3. Mise en scène rituelle
3-4. Sanction
Chapitre 2. Typologies de textes et de séances chamaniques
1. Objectifs
2. Critères de classification
2-1. Typologie de séances chamaniques
2-2. Structure du rituel chamanique
2-3. Forme textuelle
3. Conclusion
4. Description du corpus
Partie III. Analyse textuelle
Chapitre 1. « Princesse abandonnée »
1. Orientations de l’exercice analytique
2. Rapport entre le dispositif formel du rituel et le potentiel de la structure interne du textuel
3. Séance /senamgut/ comme contexte référentiel du mythe
3-1. Rapport local entre le texte mythique et le contenu propositionnel du micro-procès
3-2. Séquence /malmi/
3-3. Pertinence contextuelle de l’acte d’énonciation (du mythe)
4. Analyse du mythe
4-1. Contenu inversé /Abandon/
4-2. Contenu posé /Renouveau/
4-3. Epreuves comme opérateur de la narrativité
4-4. Schéma de la transformation narrative
4-5. Carré sémiotique comme espace de déploiement des singularités topologiques
4-6. Terme privatif /Non-Mort/ et lieu d’application de la double prédication
4-7. Rapports entre texte et contexte
4-8. Figuralité et instance énonçante
4-9. Epreuve principale
4-10. Sanction
Chapitre 2. « Chant de la fondation »
1. Dispositif formel du rituel Chulmourigut
2. Plan de l’expression culinaire
3. Analyse du texte
3-1. Trajet de l’acteur-sungju
3-2. Première séquence
3-3. Deuxième séquence
3-4. Troisième séquence
3-5. Figurativité spatiale et champ de présence
Chapitre 3. « Nalmansebaji »
1. Contexte référentiel du texte-renvoi
2. Organisation intersubjective du discours-réplique
3. Fiducie et distribution symétrique de la spatialité
4. Manipulation
5. Sanction
Conclusion générale
Cheminement du sens
Bibliographie
Publications coréennes
Annexes
Princesse abandonné La traduction des trois textes coréens est de nos faits. Nous ne la donnons qu’au titre illustratif. C’est sur leur version originale que nous travaillons.
Chant de la fondation
Nalmamsebaji