Résumés |
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Dans cette thèse, à partir d’un échantillon représentatif de 109 familles, nous avons décrit, pour la première fois, l’impact de la maladie d'Alzheimer sur la trajectoire des familles des malades. En nous référant essentiellement à l’épistémologie systémique, nous avons analysé et commenté les résultats que nous avons obtenus lors de notre enquête.Au cours de l’évolution de la maladie, les familles vont connaître trois temps. Dans un premier temps, elles sont tirées à l’écart de leur équilibre homéostatique. Puis, elles traversent une période de souffrance. Et, enfin, elles optent pour des mauvaises bonnes solutions.Ces trois temps se répartissent autour de deux crises charnières qui se soldent par une modification des patterns relationnels au sein de la famille. La première crise permet le passage de l’aide informelle à l’aide naturelle par la désignation d’un aidant familial. Que cette désignation soit explicite ou implicite, elle ouvre une période où les familles et les aidants ont le plus besoin d’aide matérielle et de soutien psychologique, ce qu’ils ne trouvent pas forcément. La seconde crise met un terme aux incertitudes familiales en encadrant de façon assez rigide, avec l’aide des professionnels, la prise en charge du malade. Dans cette troisième étape, il n’est pas rare que les aidants familiaux soient disqualifiés, notamment lors des placements en maison de retraite.Une telle modélisation présente un intérêt certain pour l’ensemble des acteurs du champ gérontologique, et plus particulièrement pour le psychologue clinicien, car elle apporte un éclairage utile sur les enjeux des demandes des familles confrontées à la maladie d'Alzheimer. |
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In this thesis, starting from a sample representative of 109 families, we described, for the first time, the impact of the disease of Alzheimer on the trajectory of the families. While referring to us primarily with systemic epistemology, we analyzed and commented on the results which we obtained at the time of our investigation. During the evolution of the disease, the families will know three times. Initially, they are drawn with the variation from their homeostatic balance. Then, they cross one period of suffering. And, finally, they choose bad good solutions. These three times are distributed around two crises hinges which show a modification of the relational patterns within the family. The first crisis allows the passage of the abstract assistance to the natural assistance by the designation of one caregiver. That this designation is explicit or implicit, it opens one period when the families and caregiver have more the need for material aid and psychological support, which they do not find inevitably. The second crisis puts a term at family uncertainties by framing in a rather rigid way, with the assistance of the professionals, the catch in care of the patient. In this third stage, it is not rare that family’s caregivers are disqualified, in particular during the placements in old people's home. Such a modelling is of unquestionable interest for the whole of the actors of the gerontology’s field, and more particularly for the psychologist clinician, because it brings a useful lighting on the stakes of the requests of the families confronted with the Alzheimer’s disease. |
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