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La ville endormie ? Le risque d’inondation à Lyon
par COMBE Claire
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2007
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Université Lumière Lyon 2
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Table des matières
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Remerciements
Préambule
Première partie. Le réveil d’une ville endormie : introduction à une étude du risque fluvial en milieu urbain
Chapitre 1. La ville, le risque et la crue
I. Le couple risque-urbanisation
I.1. Le constat d’une coévolution entre risque et urbanisation
I.2. Le risque urbain : spécificité urbaine ou simplement risque dans la ville ?
I.3. L’urbanisation favoriserait les risques en modifiant à la fois l’aléa et la vulnérabilité
I.4. L’urbanisation favorise la reconnaissance du risque et sa gestion, et cette volonté de gestion modifie le risque, le déplace, le diffuse
II. La gestion de la contrainte fluviale en milieu urbain : un risque territorialisé
II.1. Les principes de la gestion du risque d’inondation
II.2. Particularités des villes situées dans les petits bassins versants
II.2.a. L’enjeu de la prévision des crues torrentielles
II.2.b. Les inondations par ruissellement urbain : un risque endogène
II.3. La contrainte fluviale dans les villes riveraines de grands organismes fluviaux
II.3.a. Inondation par débordement des crues de plaine
II.3.b. Inondations par remontée de nappe et reflux dans les réseaux
II.3.c. Villes d’estuaire : une gestion du risque de crue complexifiée par le risque d’inondation marine
III. Spécificité du risque de crue fluviale en milieu urbain et périurbain : le rôle des héritages géomorphologiques et politiques
III.1. Variation de la contrainte fluviale et interaction avec le processus de construction urbaine
III.2. Un changement du rapport des villes avec l’inondation précipité par les événements extrêmes du milieu du XIXe siècle
III.3. Une protection inscrite entre deux champs de force
Les barrages écrêteurs : une solution coûteuse et une demi-mesure
La solution des canaux de dérivation
Les mesures structurelles localisées comme éléments de l’urbanisation
L’annonce des crues
III.4. Expansion de l’urbanisation et aggravation du risque
Conclusion
Chapitre 2. La relance conjoncturelle de la problématique des inondations
I. Réactivation de la problématique du risque d’inondation
I.1. Relance de la question à l’échelon européen et national
I.2. Le contexte rhodanien : le rôle déclencheur des crues de 1993 et 1994 et les apports de l’Etude Globale Rhône
I.2.a. Lancement de l’Etude Globale Rhône : pour une approche intégrée du risque à l’échelle de la vallée
I.2.b. Un constat clair : le risque s’est aggravé, notamment en milieu urbain
I.2.c. Des pistes de réflexion pour une stratégie de gestion globale
I.3. Réactivation conjoncturelle des crues de 2002 et 2003 ; lancement du Plan Rhône
I.3.a. Les mesures prises à l’échelle nationale
I.3.b. Le plan Rhône : pour une stratégie de gestion à l’échelle du bassin, globale et territorialisée
II. Le coup de semonce de 2002 : l’enjeu patrimonial, support d’une réflexion sur la réalité du risque
II.1. L’expérience de la catastrophe à Prague : les crues de 1997 et 2002 et leurs conséquences
II.1.a. Un endommagement important
II.1.b. La réaction de l’Etat et des élus locaux suite à la crise de 2002
II.2. Un événement qui réactive l’inquiétude parisienne
III. Le cas lyonnais : la relance tardive d’une question qu’on croyait résolue
III.1. Un sentiment de sécurité qui pose question
III.2. Problématiques du risque aux marges de la ville
III.2.a. Une aggravation de l’aléa inondation en rive droite du canal de Miribel ?
III.2.b. Le constat de la perte d’écrêtement de l’île de Miribel-Jonage
III.2.c. Le paradoxe vaudais
III.2.d. Quelle crue de référence pour gérer le risque sur la Saône ?
III.2.e. Des remblais massifs dans le couloir de la chimie
III.3. Relance de la question du risque d’inondation fluviale par les services de l’Etat
Conclusion
Chapitre 3. Inscription méthodologique, problématique et méthode de travail
I. Pour une approche de la complexité du risque
I.1. Le risque comme phénomène physique et social :vers une approche unitaire du risque
I.1.a. Les approches comportementaliste et radicale
I.1.b. L’approche globale et l’étude qualitative de la vulnérabilité
I.1.c. Risque, urbanisation et territoire
I.2. La prise en compte du temps et de l’espace : la notion de variabilité spatio-temporelle
I.2.a. L’approche géohistorique du risque fluvial et le rôle des héritages des politiques de gestion
I.2.b. De l’équilibre dynamique à la métamorphose fluviale: l’enrichissement du concept d’aléa par la notion d’instabilité
I.2.c. Théorie de l’auto-organisation critique appliquée au risque
II. Problématique du risque d’inondation dans le corridor du « Y lyonnais » : pour une approche géohistorique et systémique du risque en milieu fluvial urbain et périurbain
II.1. Problématique du risque fluvial dans le Y lyonnais
II.2. Originalité de la démarche
II.3. Cadre de travail et application de la recherche
III. Méthode d’investigation et outils d’analyse
III.1. Les différentes échelles temporelles de l’analyse diachronique
III.2. La territorialisation du risque et de ses évolutions: les arguments du Système d’Information Géohistorique
III.3. Les sources employées et leur traitement
Objets spatio-temporels pris en compte et spatialisation des données
Conclusion
Deuxième partie. La ville au péril des fleuves de l’Antiquité au désastre de 1856. L’endiguement du cœur urbain
Chapitre 1. Mise en perspective sur la longue durée : du Tardiglaciaire à l’époque moderne
I. Avant les Romains : du Tardiglaciaire à l’Holocène
I.1. Le site de Lyon
I.2. La formation de plusieurs niveaux de terrasse au sein du corridor fluvial
II. Un paysage fluvial en pleine mutation devenu favorable à l’installation humaine à l’arrivée de la colonie romaine
II.1. Variabilité spatio-temporelle de la contrainte fluviale
II.2. La métamorphose des fleuves dégage de très basses terrasses
II.3. Conquête des basses terres et adaptation de l’urbanisation aux variations de l’aléa
III. Une tendance à l’incision dans une période favorable à la conquête des basses terres, prolongée jusqu’au Moyen-Age.
III.1. Repli urbain de la fin de l’Antiquité au milieu du Moyen-Age
III.2. Reconquête des basses terres lyonnaises et installation des villages de Vaulx-en-Velin, Niévroz et Thil
III.3. Une croissance urbaine qui répond à la mobilité du paysage fluvial
IV. Péjoration hydroclimatique du Petit Age Glaciaire : Lyon redevient un site exposé
IV.1. Une contrainte fluviale plus forte, des enjeux plus nombreux
IV.2. Des réactions différentes entre ville et campagne
IV.2.a. Abandon de site en amont de Lyon
IV.2.b. Les tentatives de réponses apportées par la ville
Conclusion
Chapitre 2. Essor industriel et amorce de la conquête du lit majeur
I. Remblaiement et lotissement des Terreaux et de Bellecour (1550-1610)
II. L’endiguement de la Saône
II.1. Embryons de quais sur la Saône (1605-1649)
II.1.a. Situation au milieu du XVIe siècle
II.1.b. L’aménagement de la rive gauche et les premiers quais de la Saône (1605-1649)
II.2. Réaménagement des berges de la Saône dans la première moitié du XIXe siècle
II.2.a. La nécessité de créer un passage carrossable en rive droite : édification d’une ligne de quais
II.2.b. Amélioration des quais de la rive gauche
III. Nouveaux quartiers et construction d’un endiguement continu en rive droite du Rhône
III.1. Edification d’une ligne de quai le long du cœur urbain (1737-1781)
III.2. Suppression du rentrant du Rhône et création du quartier Saint Clair (1749-1763)
III.3. Extension de la Presqu’Ile vers le sud : Perrache et le confluent (1735-1830)
IV. Lyon franchit le Rhône ; premiers essais de stabilisation du lit
IV.1. La crainte d’une défluviation du Rhône vers l’est au milieu du XVIIIe siècle
IV.2. La digue de la Tête d’Or (1756-1769)
IV.3. Lyon franchit le Rhône
IV.3.a. Première valorisation des terrains des Hospices : un nouvel espace de promenade
IV.3.b. Le plan Morand : pont sur le Rhône, digue des Brotteaux et création d’un nouveau quartier
IV.4. Persistance du problème des atterrissements du Rhône. Une politique d’attente jusqu’en 1825
Conclusion
Chapitre 3. La défense de Lyon contre les inondations
I. Les premières réalisations en rive gauche (1825-40)
I.1. L’amorce d’une réflexion sur les moyens de défendre la rive gauche : le concours de l’Académie de Lyon de 1825
I.2. L’édification du premier quai de la rive gauche : le quai d’Albret le long du quartier des Brotteaux 1825-35
I.3. La digue de ceinture des Brotteaux (1836-39)
I.4. A l’aval du pont de la Guillotière, une série d’ouvrages non jointifs près de la Vitriolerie
II. La catastrophe de 1840 et ses conséquences ; priorité à l’urbanisme
II.1. Des conditions météorologiques exceptionnelles et une crue extraordinaire
II.1.a. Première phase de l’inondation : la crue générale du Rhône
II.1.b. Deuxième phase : l’inondation monstrueuse de la Saône
I.2. Une gestion de crise improvisée
I.3. Des pertes considérables qui matérialisent la vulnérabilisation induite par l’urbanisation
II.4. Une protection de demi-mesure : priorité donnée à l’urbanisme
II.4.a. L’interdiction des constructions en pisé ne sera pas partout respectée
II.4.b. Augmentation du débouché de la Saône et prolongement de l’endiguement de la rivière
II.4.c. L’amorce d’un endiguement complet de la rive gauche
III. Le désastre de 1856
III.1. Des facteurs météorologiques et hydrologiques exceptionnels
III.1.a. Une première crue du Rhône et de la Saône du 15 au 24 mai qui inonde la Presqu’Ile
III.1.b. Le deuxième pic ravageur des fleuves
III.1.c. Les facteurs aggravant de l’inondation
III.2. Secteurs inondés, hauteurs d’eau, secteurs épargnés et différence avec 1840
III.2.a. L’inondation de la Saône
III.2.b. L’inondation exceptionnelle du Rhône
III.3. Mesures prises par l’administration pendant la durée de l’inondation
III.4. La matérialisation d’un risque accru par l’urbanisation
Conclusion
Chapitre 4. Volonté d’une protection complète et définitive du cœur urbain
I. Mesures complémentaires de l’endiguement des fleuves
I.1. Les remblais
I.2. La construction d’égouts longitudinaux
II. L’endiguement « insubmersible » des deux fleuves
II.1. La disqualification de la digue en terre des Brotteaux. Edification d’une digue et d’un quai maçonnés : la digue « insubmersible » des Brotteaux et le quai de la Tête d’Or
II.2. Construction de nouveaux quais pour combler les lacunes de l’endiguement.
II.3. Rectification et exhaussement du rempart de protection
III. Le plan Kleitz
III.1. Travaux de défense du Rhône
III.2. Travaux de défense de la Saône
IV. Une protection coûteuse à laquelle tous les acteurs consentent. Une fois pour toutes ?
IV.1. Montant total des travaux de protection effectués suite à la crue
IV.2. L’enquête publique préalable au projet
Conclusion
Troisième partie. La configuration du risque au sein du « Y lyonnais » : permanences et évolutions
Chapitre 1. Une tendance à la multiplication des enjeux urbains dans le lit majeur
I. La méthode
I.1. Sources documentaires employées
I.2. Délimitation du lit majeur exceptionnel
I.3. Typologie des enjeux de l’inondation
I.4. Approche territoriale des enjeux de l’inondation (1860-2000)
II. Le Cœur urbain
II.1. La ville intramuros et sa banlieue rurale au lendemain des travaux de protection
II.2. Extension et densification de l’habitat, développement des banlieues industrielles
II.3. Mutation de l’espace urbain et requalification des vieux quartiers industriels
III. Le Val de Saône lyonnais
III.1. Une économie rurale traditionnelle en prise avec le fleuve et relativement adaptée à la contrainte fluviale
III.2. Les prémices timides de l’influence urbaine
III.3. Diffusion de la périurbanisation
IV. Le Rhône amont
IV.1. Une plaine de tressage marquée par une occupation extensive
IV.2. Simplification du paysage fluvial et apparition de quartiers ouvriers à proximité de Lyon
IV.3. L’influence marquée de l’urbanisation
IV.3.a. Développement de l’habitat et des industries
IV.3.b. De nouvelles fonctions dévolues à la plaine
IV.3.c. Transformations agricoles
IV.3.d. Des extractions massives qui ont contribué à transformer le paysage alluvial
V. Le Rhône aval
V.1. Un paysage dominé par la présence du fleuve et l’activité agricole
V.2. Le corridor fluvial en cours de transformation
V.3. Le couloir de la chimie
Conclusion
Chapitre 2. De l’aléa hydrologique au sein du « Y lyonnais »
Méthodologie
I. Les crues du Y lyonnais : un régime complexe
II. Le Rhône amont
II.1. La prédominance des crues de plaine de saison froide
II.2. Des crues d’allure torrentielle fortement influencées par l’Ain
II.3. Un fleuve impétueux sur l’ensemble de la période, mais une absence de crue forte depuis 1957
III. La Saône de Trévoux au confluent
III.1. Des crues d’hiver très marquées, mais qui tendent à devenir plus tardives
III.2. Lenteur des crues océaniques et rôle des affluents torrentiels de la rive droite
III.3. Un affluent généralement tranquille qui peut néanmoins devenir « terrifiant »
III.3.a. Importance du volume écoulé
III.3.b. Un régime irrégulier marqué par l’amplitude des extrêmes
IV. Le Rhône en aval du confluent de la Saône
IV.1. Triomphe de l’influence pluviale
IV.2. Un risque de concomitance des pics de crue du Rhône et de la Saône relativement faible, mais qui reste possible
IV.3. Puissance des crues, débits caractéristiques et fréquence annuelle
Chapitre 3. Corridor au risque de l’aléa
I. L’invulnérabilité relative du cœur urbain
I.1.Une contraction très nette des zones inondables, en particulier en rive gauche du Rhône
I.2. Une protection qui reste imparfaite sur la Saône
I.3. Un lit majeur presque entièrement soustrait aux débordements du Rhône pour la crue exceptionnelle théorique mais inégalement exposé aux inondations indirectes
II. Vulnérabilités réelles et représentées des marges inondables
II.1. Les inondations du Val de Saône
II.1.a. Géométrie du lit majeur historique et situation actuelle
II.1.b. Fonctionnement hydraulique du secteur et logique de la mise en eau
II.2. Dysfonctionnements de l’hydrosystème à l’amont de Lyon
II.2.a. Une évolution dissymétrique du champ d’inondation
II.2.b. Fonctionnement hydraulique du secteur
II.2.c. L’invulnérabilité relative de Vaulx-en-Velin et Saint-Jean
II.2.d. Aggravation de l’aléa et des enjeux exposés en rive droite du canal de Miribel, dans la moitié amont du secteur
II.2.e. Diminution de la capacité d’écrêtement de la plaine
II.3. Une contraction importante des zones inondables dans le couloir de la chimie
II.3.a. Une réduction de 58 % des zones inondables pour la crue de référence
II.3.b. Fonctionnement hydraulique du secteur et conditions de mise en eau de la plaine.
Chapitre 4. Facteurs d’évolution de l’hydrologie des crues lyonnaises
I. Quel pouvoir d’écrêtement des barrages ?
I.1. Le contrôle des eaux du lac Léman
I.2. L’absence d’impact direct des barrages et réservoirs alpestres sur les grandes crues
I.3. Le pouvoir écrêteur du barrage de Vouglans
II. Effets indirects des actions humaines sur les volumes ruisselés, stockés et écoulés
II.1. Effet des mutations de l’occupation des sols sur les volumes ruisselés
II.2. L’incision des lits fluviaux et la chenalisation des crues
II.3. Le rôle des aménagements CNR du Haut-Rhône dans la diminution de la capacité d’écrêtement
II.4. Impact nuancé des aménagements liés à l’amélioration de la voie navigable de la Saône
II.5. Les conséquences du remblaiement du Val de Saône sur le temps de transfert et les niveaux à Lyon
II.6. Influence de la gestion des endiguements agricoles de la Saône sur les crues faibles et moyennes
III. Les effets des variations climatiques sur la fréquence et l’intensité des crues
III.1. Changements climatiques et hydrologiques observés depuis la fin du XIXe siècle
III.2. Les effets attendus du changement climatique global dans le bassin du Rhône
Conclusion
Quatrième partie. La protection d’un territoire en développement. Evolution du statut des marges et vulnérabilisation
Chapitre 1. Extension du cœur urbain et prolongement du rempart de protection
I. Un système progressivement renforcé qui donne à la ville un sentiment de sécurité
I.1. Le comblement des points bas des quais de la rive droite du Rhône (1929)
I.2. Une protection jugée suffisante par la ville de Lyon
II. L’extension du cœur urbain vers le sud. Développement du quartier de Gerland et risque de vulnérabilisation du rempart
II.1. L’endiguement submersible pour les besoins de la navigation (1855-61)
II.2. Un développement industriel et urbain rapide qui entraîne une demande de protection
II.2.a. La sensibilisation des acteurs à la vulnérabilité de Gerland : le rôle des inondations de 1896
II.2.b. Un projet d’endiguement insubmersible entre la Vitriolerie et Saint-Fons remplacé par une protection contre les crues moyennes (1898)
II.3. Une réglementation qui ne suffit pas à limiter l’extension urbaine dans le corridor fluvial
II.3.a. Protection détournée du quartier de La Mouche au moyen d’exhaussements de chemins
II.3.b. L’impuissance du Service Spécial face à la conquête urbaine du corridor
II.3.c. Protection du quartier des Brotteaux Rouges : le quai Fillon
II.3.d. Remblaiement progressif du secteur Félizat-Archevêque, en avant du quai Fillon
III. Modification de la géométrie du lit mineur par les aménagements routiers
III.1. L’Axe Nord-Sud et les autoroutes de sortie nord et sud
III.1.a. Caractéristiques des aménagements
III.1.b. Impact sur les crues et mesures compensatoires
III.2. Aménagement des berges et du lit du Rhône dans le cadre de la réalisation du Boulevard périphérique nord et de la Cité Internationale (1993)
III.2.a. Un empiètement important sur le lit du fleuve
III.2.b. Pérennité des mesures compensatoires mises en œuvre ?
Conclusion
Chapitre 2. L’impératif industriel et le remblaiement massif du couloir de la chimie
I. Etat de la protection au sud de Lyon au milieu du XIXe siècle
II. Le projet d’aménagement de la retenue de Pierre-Bénite
III. Le risque aggravé par les remblais industriels
III.1. Une tendance révélée par l’aggravation du niveau des crues
III.2. La protection de Saint-Fons : l’exhaussement du quai Saint-Gobain
III.3. Demande de protection de la commune d’Oullins (1957-1958)
III.4. Protection des quartiers bas de Grigny
IV. L’aménagement de vastes plateformes industrielles « insubmersibles » en lit majeur
IV.1. Le souci de favoriser et préserver les intérêts industriels
IV.2. L’aménagement de Pierre-Bénite : des contraintes techniques liées à l’exigence d’éviter l’inondation des constructions existantes
IV.3. Plus de 10 millions de m3 de déblais utilisés pour remblayer la plaine
V. Le développement incontrôlé des remblais et la crainte d’une nouvelle aggravation de l’aléa
V.1. Concilier la priorité au développement industriel et le bon écoulement des crues
V.2. Un remblaiement incontrôlé qui inquiète l’Etat
Conclusion
Chapitre 3. L’aménagement du Val de Saône : enjeux du choix de la crue de référence
I. Une occupation traditionnelle adaptée à la contrainte fluviale
I.1. L’aménagement de la voie d’eau
I.2. Comblement progressif des délaissés de la Saône
II. Le développement des enjeux urbains et l’augmentation corrélée de la vulnérabilité dans la deuxième moitié du XXe siècle
II.1. Développement des plateformes industrielles et portuaires : édification de remblais qui doivent être compensés par le recalibrage de la voie d’eau
II.2. Le Plan des Surfaces Submersibles de la Saône et ses effets sur le développement des constructions
II.3. Développement et exhaussement des infrastructures de transport
II.3.a. Demande de protection du quartier de l’Industrie (St Rambert) et exhaussement du quai J. Jaurès (1932-1938)
II.3.b. Les travaux liés à la route nationale n°6 ; élargissement des quais Arloing, Chauveau et Pierre- Scize
II.3.c. Déviation de la route nationale 433 (rive gauche) et Chemin départemental n°51 (rive droite)
III. Une vulnérabilisation matérialisée par la trilogie des crues de 1981, 1982 et 1983 et mal acceptée par la population
III.1. Mise en cause des barrages
III.2. L’échec relatif de la cartographie réglementaire
III.3. L’inquiétude grandissante de la population vis-à-vis de l’impact cumulé des remblais sur les lignes d’eau
IV. Vers une meilleure prise en compte des composantes du risque
IV.1. Création du Syndicat Mixte Saône-Doubs et mise en œuvre du Plan de Gestion du Val de Saône : une volonté de gestion globale et intégrée de l’inondabilité
IV.2. Les PPRI de la Saône : un durcissement des contraintes réglementaires imposé par l’Etat qui suscite l’opposition des élus
Conclusion
Chapitre 4. L’originalité du secteur de Vaulx-en-Velin et du nord-est villeurbannais
I. Ajustement fluvial à l’endiguement du bras de Miribel et dérogation à la loi de 1858
I.1. L’exclusion de Vaulx-en-Velin du périmètre défendu par la digue insubmersible des Brotteaux (1856)
I.2. Un projet de défense au-dessus des moyens financiers de la commune
I.3. Aggravation de l’aléa suite au basculement du canal de Miribel ; la digue insubmersible de Vaulx-en-Velin et la protection des rives contre les corrosions du fleuve (1881)
I.4. Tentatives communales de protection des terres agricoles contre les débordements du fleuve
II. La protection partielle d’un territoire qui s’urbanise
II.1. Protection du quartier villeurbannais de Saint-Jean et de Vaulx-en-Velin
II.1.a. Des tentatives de réfection de la digue en terre des Brotteaux avortées à plusieurs reprises
II.1.b. Restauration de l’ancienne digue en terre des Brotteaux et de la section aval de la digue de Vaulx-en-Velin
II.1.c. Exhaussement du chemin de halage en rive droite du canal de Jonage
II.2. Défense des quartiers de La Feyssine et du Bois-Perret
III. Renversement de la politique de l’Etat et doublement de la protection
III.1. Un aléa qui a continué à augmenter et menace la stabilité des digues
III.2. Le doublement de la digue en terre par les remblais autoroutiers : une protection lacunaire
Conclusion
Chapitre 5. Miribel-Jonage : vulnérabilisation d’une plaine dévolue à la protection de Lyon
I. Périurbanisation et aménagement : une vulnérabilisation par les actions humaines
I.1. Développement périurbain et mesures compensatoires : une perte de mémoire ?
I.1.a. Evolution du principe de gestion des inondations
I.1.b. Un projet d’ensemble devant permettre de réduire le risque d’inondation
I.1.c. Une réalisation partielle au détriment de l’écrêtement des crues
I.2. Une aggravation en rive droite matérialisée dès le début des années 1980
II. Impact des actions humaines sur les conditions de mise en eau
II.1. L’impact des remblais
II.2. Le dragage du canal de Miribel : une rétroaction négative
III. Vers une gestion globale ?
III.1. Une prise de conscience des interactions nature-sociétés…
III.2. …mais une gestion qui n’est encore que partiellement globale
III.2.a. Des vocations difficilement compatibles
III.3.b. Le problème des échelles spatio-temporelles dans les politiques de gestion
Conclusion
Conclusion générale
Bibliographie