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Déconstruction et reconstruction de l’image mythologique chez le Peintre de Darius par MORARD Thomas - 2008 - Université Lumière Lyon 2

Métadonnées du document

Identifiant du document lyon2.2008.morard_t
Code de l'institution lyon2
Année 2008
Auteurs MORARD Thomas
Titre Déconstruction et reconstruction de l’image mythologique chez le Peintre de Darius
Titre autres langues
en Deconstruction and Reconstruction of the Mythological Image in the Work of the Darius’ Painter.
Membres du jury MORET Jean-Marc --- SAURON Gilles --- LISSARRAGUE François --- SCHMID Stephan
Directeurs de thèses MORET Jean-Marc
Diplome Doctorat Nouveau Régime
Etablissement Université Lumière Lyon 2
Ecole Doctorale Sciences sociales
Factulté Faculté de Géographie, Histoire, Histoire de l'Art et Tourisme
Discipline Langues, histoire et civilisations des mondes anciens
Date de soutenance 2008-07-04
Type de document Thèse de Doctorat Nouveau Régime
Résumés
fr Un groupe de vases apuliens présentent, comme décor, deux frises superposées : celle du haut réservée aux divinités, celle du bas aux humains, c’est-à-dire aux héros du mythe. Ce type de composition n’a cessé d’intriguer les archéologues depuis le XIXe siècle. Plus grave : l’action, dans les deux bandeaux, semble inexistante, et les liens entre le haut et le bas ne se repèrent pas aisément.L’appellation de divinités spectatrices s’est assez tôt imposée pour les figures de la frise supérieure, tant il est vrai que ces entités divines paraissent détachées des préoccupations humaines. Parallèlement, l’apparente inaction des personnages du bandeau inférieur s’est révélé un véritable casse-tête pour certains interprètes. Ce type de décor s’est imposé dans les ateliers d’Italie méridionale : quelques peintres apuliens ont produit, dans la seconde moitié du IVe siècle av. J.-C., les exemplaires les plus remarquables. Le Peintre de Darius a fait de ces deux bandeaux superposés une de ses spécialités.L’arbitraire, voire l’incohérence, règnent dans ces compositions, sans qu’on comprenne de prime abord pourquoi. Non seulement le nombre de divinités du registre supérieur varie de un à neuf, mais les identités choisies semblent aussi découler du libre arbitre des imagiers. Preuve en soit les images illustrant le même mythe, parfois de la main du même décorateur, et où cependant l’appareil divin est entièrement différent.Le but de cette thèse est de démonter le mécanisme des deux bandeaux, pour reconstruire le véritable fonctionnement de l’image. Notre visée sera d’abord de comprendre les raisons qui ont poussé les peintres de vases apuliens à choisir ce système de composition particulier. Mais pourquoi déconstruction ? Présenter un épisode mythologique, en supprimant toute action, en séparant radicalement les protagonistes, les dieux d’une part, les humains d’autre part, et en montrant les figures disposées les unes à côtés des autres, n’est-ce pas détruire l’image mythologique telle qu’on l’avait représentée depuis trois siècles ?
en A group of apulian vases present as a decorum two superimposed friezes: the top frieze is solely devoted to the divinities, the bottom to humans, i.e. to the heroes of the myth. This composition has been constantly intriguing archeologists since the nineteenth century. More importantly the action in the two friezes seems inexistent and the links between the top and the bottom not are easily recognisable. The name of spectator divinities quickly established itself for the figures of the top frieze based on the fact that these divine entities seem detached from all human concerns. In addition the apparent inaction of the characters in the bottom frieze turned out to be a real puzzle for some interpreters. This type of decorum prevailed in workshops of southern Italy: some apulian painters produced in the second half of the forth century BC the most remarkable samples. The Painter of Darius made these superimposed friezes one of his specialities.These compositions are, at a first glance, ruled by chaos and incoherence without any obvious reason. Not only does the number of divinities from the top register vary from one to nine, but the identities chosen also seem to depend on the good will of the painters. For example the images illustrating the same myth are sometimes executed by the same decorator and yet show a completely different divine apparel. The aim of this thesis is to demonstrate the mechanism of these two friezes in order to reconstruct the true functioning of the image. Our target will first of all be to understand the reasons that pushed the painters of apulian vases to choose this particular composition system. But why are we interested in deconstruction? To present a mythological episode by ridding it of all action, by systematically separating the protagonists, the gods on one hand and the humans on the other, and by showing the figures placed next to each other, is that not itself a destruction of the mythological image as it has been represented for the past three centuries?
Mots-clés
fr iconographie grecque ; céramique apulienne ; Peintre de Darius ; assemblées divines ; divinités spectatrices ; double motivation
en Greek iconography ; Apulian ceramic ; the Darius’Painter ; divine assemblies ; spectator divinities ; double motivation
Editeur CyberDocs
Format text/xml
Langue fr
Copyright Copyright - MORARD Thomas et Université Lumière - Lyon 2 - 2008
Diffusion [intranet]
Identifier http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2008/morard_t
Extent 91636