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Réfléchir la culture des écrans à l’école par MAILLET Evald - 2012 - Université Lumière Lyon 2

Métadonnées du document

Identifiant du document lyon2.2012.maillet_e
Code de l'institution lyon2
Année 2012
Auteurs MAILLET Evald
Titre Réfléchir la culture des écrans à l’école — Contribution à une compréhension renouvelée de l’éducation à l’image en milieu scolaire
Titre autres langues
en Reflections on the screen culture in school
Membres du jury LOEFFEL LAURENCE --- WUNENBURGER JEAN-JACQUES --- MEIRIEU PHILIPPE --- KERLAN ALAIN
Directeurs de thèses KERLAN ALAIN
Diplome Doctorat Nouveau Régime
Etablissement Université Lumière Lyon 2
Ecole Doctorale Sciences de l'éducation, psychologie, info. com
Factulté Institut des Sciences et Pratiques d'Education et Formation
Discipline Sciences de l'éducation
Date de soutenance 2012-02-13
Type de document Thèse de Doctorat Nouveau Régime
Résumés
fr Nous proposons de circonscrire le problème majeur de l’école avec ce monde « d’images » qui est aujourd’hui celui des enfants et des adolescents. Pour ce faire, nous effectuons tout d’abord une lecture de quatre textes publiés durant ces trente dernières années : Imaginaire et pédagogie (1983), L’hypothèse cinéma (2002), La télévision buissonnière (1995), La téléculture (2005). Ces commentaires exemplaires de la relation école / image permettent de poser le problème en termes de culture problématique, que nous qualifions de culture des écrans. Nous constituons alors un cadre théorique pour décrire cette culture. Ce cadre composite emprunte lui aussi à des contributions récentes, en médiologie (R. Debray), organologie politique (B. Stiegler), philosophie des images (J-J. Wunenburger) et philosophie politique (J. Rancière). Dans une seconde partie, la culture des écrans se dévoile comme un couplage corrompu entre la sphère technique et la sphère politique. Techniquement, l’image de consommation courante véhicule des gestes et habitudes intellectuels en rupture avec ceux que l’école s’efforce de transmettre (nous parlons par exemple d’un regard impatient). Mais c’est politiquement que ces gestes deviennent à proprement parler problématiques, dès lors qu’ils se trouvent inféodés à un certain mode d’être ensemble, de circulation du pouvoir et d’émergence des buts collectifs à atteindre. Nous décrivons alors une économie politique des visibilités, indissociablement marchande et libidinale, comme étant le problème majeur de l’école avec l’image d’aujourd’hui. Dans une troisième partie (second volume), cette proposition théorique nous permet de scruter les affleurements de la culture écranique dans des classes d’école primaire. Nous observons les images qui peuplent le quotidien des élèves ainsi que les « petits arrangements » des professeurs et de l’institution avec ce nouvel ordre sensible. Au final, nous nous efforçons de montrer l’impact de cette culture sur l’éducation politique in vivo. Nous concluons quant à la nécessité d’une nouvelle compréhension de l’éducation à l’image comme éducation politique transdisciplinaire fondée sur une techno esthétique émancipatrice.
en We set out to try to circumscribe the major problem primary school has with the world of ‘images’ which is nowadays the world inhabited by children and adolescents.With this aim in mind, we shall first of all read four texts published over the last thirty years. These commentaries which illustrate the relationship between school and image enable us to pose the problem in terms of a problematical culture, which we shall call the screen culture. We then establish a theoretical framework in order to describe this culture. This composite framework also uses recent contributions in mediology, political organology, the philosophy of images, and political philosophy.In our second part, screen culture will unveil a corrupted coupling between the technical sphere and the political one. Technically, the current consumption image carries intellectual gestures and habits which break off from those school struggles to convey (for example, we shall write about an impatient look). But, strictly speaking, these gestures do become problematic politically, since they are under the sway of a certain form of being together, of circulation of authority and of emergence of collective goals to reach. We shall then go on to describe a political economy of the visible, which is both mercantile and libidinal, as being school’s major problem with today’s image. In our third part (volume two) this theoretical proposal will allow us to look at the ways in which the screen culture affects the primary classroom. We shall take a look at the images which fill the pupils’ daily lives, and also at the ways in which teachers and the institution try to find compromises with this new aesthetic order. Lastly, we shall try to show how this culture impacts political education in vivo. Our conclusion will point out the need for a new understanding of image education, which should be tackled as a form of cross-curricular political education based on an emancipating technico-aesthetic approach.
Mots-clés
fr économie ; écran ; éducation à l’image ; esthétique ; image ; politique
en economy ; screen ; image education ; aesthetics ; image ; policy
Editeur CyberDocs
Format text/xml
Langue fr
Copyright Copyright - MAILLET Evald - Université Lyon 2 - 2012
Diffusion [intranet]
Identifier http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2012/maillet_e
Extent 19996