Résumés |
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Appearance of internet and its spread to 38.8% of world population from 1995 to 2013 indicate that new media bring significant changes to societies around the world. Features of new media such as interactivity and possibility to use it from anywhere anytime indicate internet may be highly addictive. Data point to increases in overall media use over the last 60 years. On the other hand, decreases in political participation are registered together with decline in socializing and active membership in professional organizations for the same period. Research questions are divided into large ones relating to examination of what kind of people are more susceptible to becoming media addicts, finding out if people are more addicted to old than to new media and inquiring into consequences of media addiction including its effects to political participation. Classical thinkers have been examined as basis for hypotheses with special attention directed towards anomie, alienation and mass society. Nowadays literature has been examined as well, focusing on modern social structure, advance of technology, globalization, disappointment with democracy, new media landscape and narcissism. Main presumption coming from examination of different theoretical perspectives is that social changes such as appearance of mass production and expansion of mass media decreased possibilities for expression and increased manipulation of profit interest. This may be causing appearance of frustrations leading towards different kinds of addictions as substitutions for unrealized goals, thus causing decrease in political participation. This decrease makes it possible for “wrong people” to become social agents as they perform representative functions in poor manner, which potentially causes more frustration.Research was conducted through nationally representative survey in Serbia during 2011. This study establishes new methodology to measure addiction to all media through a single survey; it divides media addicts according to level of their addiction and uses length of media use as objective indicator, for the first time, while it also includes subjective indicators. All hypotheses of this study have been confirmed including main one, saying that increases in media addiction cause decreases in political participation. First set of research results says that some kind of people are more susceptible to media addiction than others, including those who consider social success more important than the intimate wish, those who repress their basic needs and wishes, those who use media for fun, those whose main life preoccupations is work, those who are younger, those who are less educated, those who love or hate media and those who feel repression from family, ethical norms, education and workplace. On the other hand, results indicate that people who feel liberation from family are less susceptible to media addiction. Second set of research results indicate that new media are more addictive than old ones, some media features such as live broadcast, interactivity and non-linearity possibly make new media more addictive than old ones, amusing internet applications are more addictive than practical ones and those who socialize online are bigger addicts than those who socialize in person. Third set of research results indicate consequence of media addiction might be decreased reception & expression capability towards non-preffered media, based on correlations between addicts happy or unhappy with some media and their willingness to receive other media and based on expression potential of different media. Special attention has been given to results about relation of media addiction and political participation to conclude that those who have less confidence in future are bigger media addicts, those who fear about present and future are bigger media addicts, those who are not interested in politics are bigger media addicts, those who have less political knowledge are bigger media addicts and finally that low participants in elections are bigger media addicts. This study is limited to Serbia, while it would be useful to measure media addiction in all countries. New methodology introduced by this study should be improved. Results of further studies should be presented with 3D graphs. Results concerning family as liberating agent of low media addicts may be used to revive and strengthen this “basis unit of society” as a measure against media addiction. Continuation of examination into how media affect expression and reception |
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L’apparition de l’internet et sa propagation sur 38,8% de la population mondiale entre 1995 et 2013 indiquent que les nouveaux médias ont causé des changements significatifs dans les sociétés à travers le monde. Les caractéristiques du nouveau medium, telles que l’interactivité et la possibilité de son utilisation de n’importe quel lieu, à tout moment, pointent la possibilité élevée de développement de l’addiction par ses utilisateurs. Les données indiquent la hausse de l’utilisation générale des médias au cours des soixante dernières années. D’autre part, pendant cette même période a été notée la baisse de la participation politique, ensemble avec le déclin de la socialisation et de la participation active dans des organisations professionnelles. Les questions de recherche sont réparties en de grandes questions, relatives à l’examen sur les personnes qui sont plus sujettes à devenir dépendantes aux medias, à découvrir si les personnes sont plus dépendantes aux medias anciens ou nouveaux et à clarifier quelles sont les conséquences de la dépendance aux médias, y compris son impact sur la participation politique. Les ouvrages des penseurs classiques ont été examinés pour servir de fondement aux hypothèses, portant une attention particulière à l’anomie, l’aliénation et la société de masse. L’examen des ouvrages de la littérature contemporaine a été focalisé sur les notions de la structure sociale moderne, de l’avancée technologique, de la mondialisation, de la déception par la démocratie, du nouveau paysage médiatique et du narcissisme. L’hypothèse principale, résultat de l’examen des perspectives théoriques différentes, indique que les changements sociaux, telle que l’apparition de la production de masse et l’expansion des medias de masse, réduisent la possibilité d’expression et augmentent la manipulation de l’intérêt du profit. Cela peut être à l’origine des frustrations qui engendrent des sortes différentes de dépendance, qui remplacent les buts non réalisés, causant ainsi la baisse de la participation politique. Cette baisse permet aux “mauvaises personnes”, qui exercent mal les fonctions représentatives, de devenir des acteurs sociaux, ce qui peut, potentiellement, causer davantage de frustrations. La recherche a été conduite à l’aide d’un sondage représentatif, mis en œuvre en Serbie en 2011. Cette étude établit une nouvelle méthodologie de mesure de la dépendance par le biais d’un seul sondage; pour la première fois, elle distingue des personnes dépendantes aux médias par le niveau de leur dépendance et la longueur d’utilisation des médias comme indices objectifs, tandis qu’elle comprend aussi des indices subjectifs. Toutes les hypothèses de cette étude ont été confirmées, y compris la principale, indiquant que la hausse de la dépendance aux médias engendre la baisse de la participation politique. Le premier ensemble de résultats de recherche indique que certaines personnes sont plus sujettes que les autres à développer la dépendance aux medias, y compris celles qui considèrent la réussite sociale comme plus importante que leur réalisation personnelle, ceux qui répriment leurs besoins et désirs essentiels, ceux qui utilisent les medias pour s’amuser, ceux dont la préoccupation principale dans la vie est leur travail, les plus jeunes, les moins éduqués, ceux qui aiment ou détestent les médias et ceux qui se sentent réprimés par leurs familles, les normes éthiques, l’éducation et le poste de travail. D’autre part, les résultats indiquent que les personnes qui se sentent libres dans leurs relations familiales sont moins sujettes à devenir dépendantes aux médias. Le deuxième ensemble de résultats de recherche indique que les nouveaux medias sont plus addictifs que les anciens et que certaines caractéristiques des medias, telles que la diffusion en direct, l’interactivité et la non linéarité rendent les nouveaux medias potentiellement plus addictifs que les anciens, que les applications amusantes sur l’internet sont plus addictives que les applications pratiques et que les personnes qui se fréquentent en ligne sont plus dépendantes que celles qui se fréquentent matériellement. Le troisième ensemble de résultats de recherche indique que les conséquences de la dépendance aux medias peuvent être les baisses des capacités de réception et d’expression des medias non préférés, fondés sur les corrélations entre la satisfaction ou l’insatisfaction des dépendants par certains medias et leur volonté d’en recevoir d’autres et fondés sur le potentiel d’expression des médias différents. Une attention particulière a été portée aux résultats relatifs au rapport entre la dépendance aux medias et la participation politique, pour conclure que les personnes qui ont moins confiance en l’avenir sont plus dépendantes aux medias, de même que celles qui craignent le présent et le futur, celles qui ne sont pas intéressées par la politique, celles qui ont moins de connaissances politiques et, finalement, celles qui participent moins aux élections. Cette étude est limitée à la Serbie. Il serait, néanmoins, utile de mesurer la dépendance aux medias dans tous les pays. La nouvelle méthodologie, introduite par la présente étude, doit subir des améliorations. Les résultats des études ultérieures doivent être présentés par des graphiques 3D. Les résultats relatifs à la famille, en tant qu’agent libérateur des personnes moins dépendantes aux medias, peuvent être utilisés pour la revitalisation et le renforcement de cette “unité de base de la société », comme une mesure contre la dépendance aux médias. La suite de l’examen des manières desquelles les medias influencent les niveaux d’expression et de réception de leurs utilisateurs peut être utile aussi. L’examen du rapport entre les valences émotionnelles du contenu classique des médias et le contenu des réseaux sociaux peut également donner une idée aux scientifiques du domaine des sciences sociales sur les relations entre les médias officiels et « ce que disent les gens ». |
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