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La profession enseignante au Cameroun de la période post coloniale a nos jours dans le contexte soc... par LEKOA Aimé - 2015 - Université Lumière Lyon 2

Métadonnées du document

Identifiant du document lyon2.2015.lekoa_a
Code de l'institution lyon2
Année 2015
Auteurs LEKOA Aimé
Titre La profession enseignante au Cameroun de la période post coloniale a nos jours dans le contexte social politique et syndical — Le processus de professionnalisation des enseignants camerounais
Titre autres langues
en The teaching profession in Cameroon of period comment colonial in our days in the social, political and labor-union context — The process of professionalization of the Cameroonian teachers
Membres du jury ATTALI MICHAËL --- ROBERT ANDRÉ --- CARPENTIER CLAUDE --- SAIBOU ISSA
Directeurs de thèses ROBERT ANDRÉ
Diplome Doctorat Nouveau Régime
Etablissement Université Lumière Lyon 2
Ecole Doctorale Sciences de l'éducation, psychologie, info. com
Factulté Institut des Sciences et Pratiques d'Education et Formation
Discipline Sciences de l'éducation
Date de soutenance 2015-12-11
Type de document Thèse de Doctorat Nouveau Régime
Résumés
fr Les Etats généraux de l’éducation tenus à Yaoundé en 1995, conséquences des mouvements enseignants à la suite des baisses de salaires de 1993, sur pression syndicale, ont permis de faire le diagnostic du système éducatif camerounais en général et de la profession enseignante en particulier. Si les conclusions des assises pointent de nombreux dysfonctionnements, elles en indiquent également des recommandations.De ces nombreux dysfonctionnements, on peut parler de la gestion globale d’un système éducatif calquée sur un modèle hyper centralisé. Dysfonctionnements et limites qu’on constate également en termes de ressources tant humaines, que matérielles et infrastructurelles. Qualitativement et quantitativement, les faiblesses et les limites d’un corps enseignant hétérogène ne sont plus à démontrer. Par leurs différents statuts – fonctionnaires ou agents contractuels, le mode de recrutement, exerçant dans l’enseignement privé ou public, il apparaît d’emblée improbable de parler du métier d’enseignant au Cameroun comme une profession au sens que l’entend la sociologie des professions.S’agissant donc de la quantité et de la qualité des enseignants, il a été constaté que malgré les efforts de recrutement pour palier au déficit abyssal, il restait beaucoup à faire en vue de se rapprocher des normes internationales. Malgré l’agrandissement de la carte scolaire par la création et l’ouverture parfois de façon incohérente de nombreux établissements publics, leur dotation en personnels enseignants qualifiés reste profondément insuffisante, toutes choses qui sont une entrave au bon fonctionnement et l’efficacité du système éducatif.Cette recherche nous a permis d’évaluer le niveau de professionnalisation d’un métier qui occupe une position charnière dans la formation des futurs citoyens d’un pays. C’est pourquoi la question de la formation et du recrutement des enseignants est au cœur de ce travail. Pour ce faire, il est indéniable que les objectifs du système éducatif camerounais ne peuvent être atteints que si l’Etat réévalue son niveau d’exigence dans le recrutement de son personnel. Elever son niveau de formation pour avoir des enseignants compétents, motivés et qui se sentent socialement considérés.Il paraît paradoxal qu’au moment où différents acteurs- enseignants, syndicats, parents d’élèves et institutions- cohabitent pour une meilleure gestion du système éducatif, la crise de confiance persiste. Une crise de confiance accentuée par le fait que les enseignants ne se sentiraient pas suffisamment socialement considérés. Un fait qui a pour conséquence la baisse de la qualité de l’enseignement et par ricochet celle du niveau des élèves.En effet, les enseignants reprochent aux pouvoirs publics le manque de considération à leur égard, le manque de moyens et le mauvais traitement salarial qui leur est réservé par rapport à d’autres catégories socioprofessionnelles relevant de l’Etat ou de la fonction publique.Si un statut particulier du personnel de l’éducation nationale a été crée depuis 2000, son application qui reste un parcours du combattant rend difficile mais progressif le processus de professionnalisation des enseignants camerounais. Le corps professionnel enseignant s’est progressivement constitué en vingt ans. D’une part, de nombreux syndicats ont vu le jour et se sont imposés comme des principaux interlocuteurs des pouvoirs publics. Par leurs actions, les syndicats veulent peser dans les choix des programmes, la formation et les recrutements. Reste donc à étendre ces exigences dans l’enseignement privé où le secteur échappe encore au contrôle avec une absence de convention collective. D’autre part, en réformant les écoles normales, les pouvoirs publics ont consentis à revoir le mode d’accès à la profession. Mais la formation à elle seule ne suffira pas pour professionnaliser le métier d’enseignant au Cameroun si la volonté politique ne consentait pas déjà par appliquer tout ce qui est inscrit dans le décret susmentionné relatif au statut particulier des enseignants, texte qui pour l’instant semble faire l’unanimité des différents acteurs.Eu égard à ce qui précède, le processus de professionnalisation des enseignants camerounais est somme toute à l’mage de l’évolution du système éducatif et du pays dans bien d’autres domaines en général. Très lentement mais sûrement au rythme des pouvoirs publics. Seules les autorités politiques sauront décider si le métier d’enseignant sera ou ne sera pas une profession au Cameroun.
en The general States of the education held in Yaoundé in 1995, consequences of the teaching movements following the wage cuts of 1993, on labor-union pressure, allowed to make the diagnosis of the Cameroonian education system generally and the teaching profession in particular. If the conclusions of the assizes clock of numerous dysfunctions, they also indicate it recommendations.Of these numerous dysfunctions, we can speak about the global management of an education system traced on a centralized hyper model. Dysfunctions and limit which we also notice in terms of resources so human, that material and infrastructural.Qualitatively and quantitatively, the weaknesses and the limits of a heterogeneous teaching profession are not to be any more demonstrated. By their various statutes - state employees or contract employees, the mode of recruitment, practicing in the private or public education, it seems straightaway improbable to speak about teacher's job as a profession in the sense that understands it the sociology of the occupations.Thus involving the quantity and the quality of the teachers, it was noticed that in spite of the efforts of recruitment for landing in the abyssal deficit, it stayed a lot to be done to move closer to international standards. In spite of the enlargement of the map of school catchment areas by the creation and the opening sometimes in a inconsistent way of more public institutions, their subsidy in qualified teachers remains profoundly insufficient, any things which are an obstacle in the smooth running and the efficiency of the education system.This research allowed us to estimate the level of professionalization of a job which occupies a pivotal position in the training of the future citizens of a country. That is why the question of the training and the recruitment of the teachers is at the heart of this work. To do it, it is undeniable that the objectives of the Cameroonian education system can be reached only if the State revalues its level of requirement in the recruitment of his staff. Raise his level of training to have competent, motivated teachers and who feel socially considered.We seem paradoxical that as various teaching actors, labor unions, parents and institutions live for a better management of the education system, the crisis of confidence persists. A crisis of confidence stressed by the fact that the teachers would not feel enough socially considered. A fact which has for consequence the reduction in the quality of the teaching and on the rebound that of the level of the pupils.Indeed, the teachers blame public authorities for the lack of consideration, ways and their wage treatment with regard to other socio-professional groups of the public service.If a particular status of the staff of the Education was create since 2000, his application which stays an assault course makes difficult but progressive the process of professionalization of the Cameroonian teachers.The teaching professional body gradually established in twenty years. On one hand, many labor unions were born and stood out as main interlocutors of public authorities. By their actions labor unions want to weigh in the choices of the programs, the training and the recruitments. Thus remain to spread these requirements in the private education where the sector still escapes the control with an absence of collective agreement. On the other hand, by reforming teacher's training colleges, public authorities granted to revise the access mode in the profession. But the training to her alone will not be enough for professionalizing the job of teacher in Cameroon if the political will did not already agree to apply all which is registered in the above-mentioned decreeIn consideration of what precedes, the process of professionalization of the Cameroonian teachers belongs on the whole to the witch of the evolution of the education system and the country in many other domains generally, very slowly but surely at the rate of public authorities. Only the political authorities will know how to decide if teacher's job will be or will not be a profession in Cameroon.
Mots-clés
fr Cameroun ; éducation ; enseignant ; formation ; Syndicats ; professionnalisation ; professionnalisme ; profession ; métier
en Cameroon ; education ; teacher ; training ; Labor unions ; profession ; professionalization ; professionalism ; job
Editeur CyberDocs
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Langue fr
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Diffusion [intranet]
Identifier http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2015/lekoa_a
Extent 20018