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Les femmes font-elles de la politique autrement ?
par ROMAGNAN Barbara
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2003
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Université Lumière Lyon 2
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Table des matières
Page de titre
Introduction
I) Objet et méthodologie
I. A) Une représentation à interroger
I. B) Partir de pratiques
I. C) Objectivation et comparaison
II) Pertinence et intérêt de l’objet de notre recherche
II. A) Objections et réponses
II. A. 1) La faisabilité
II. A. 2) Le choix d’une définition institutionnelle de la politique
II. B) Importance de notre question
III) Question et hypothèses
III. A) Question
III. B) Hypothèses
IV) Terrain
IV. A) Les documents écrits
IV. B) Les entretiens
Première partie. Une représentation à interroger : les femmes font de la politique autrement que les hommes. Conditions de possibilité de cette représentation
Chapitre 1. Les conditions du succès de cette représentation
I. Une bipartition anthropo-cognitive du monde : homme et femme sont différents
II. Une vision héritée du discours historique et de ses comptes rendus
I. A. L’absence de visibilité publique des femmes dans l’histoire classique
I. B. La présence des femmes dans l’espace public révélée par les travaux plus récents
III. Les effets d’une revendication de spécificité
IV. Le produit d’une conjoncture politique
Résumé du chapitre
Chapitre 2. Les travaux disponibles ne permettent pas d’interroger, et parfois même entretiennent l’idée d’une différence dans les façons de faire de la politique
I. Les femmes politiques feraient autrement que les hommes
I. A) Les féministes tiraillées entre égalité et différence
I. A. 1) De vifs débats au sein du mouvement féministe
I. A. 2) L’opposition entre égalité et différence est dépassable
I. B. Des revendications spécifiques aux valeurs propres
I. B. 1) Les femmes auraient des intérêts spécifiques à défendre
I. B. 2) Les femmes auraient des attitudes propres
I. C) Les apports de la science politique
I. C. 1) Les travaux américains : de la socialisation primaire et de la culpabilisation aux dispositions électorales
I. C. 2) En France : du comportement électoral à l’exclusion de la sphère politique
I. C. 3) Les recherches sur les femmes et la politique autrement
II. Des recherches insuffisantes pour répondre à la question
II. A. Critique théorique
II. A. 1) Un trop grand degré de généralité
II. A. 2) Un entretien de lieux communs qui favorisent cette croyance
II. B. Critique méthodologique
« Les femmes changent la politique » contre la volonté des hommes qui eux « résistent » au changement.
Résumé du chapitre
Deuxième partie. Comparaison des domaines d’investissement et des modalités d’action
Chapitre 1. Des domaines d’investissement masculins et féminins très proches
I. Un partage des tâches incontestable dans les institutions
I.A. La participation aux commissions : des hommes partout, des femmes absentes de la défense, et des finances
I. A. 1) Les commissions de l’Assemblée nationale
I. A. 2) les commissions des assemblées régionales
I. B. Un partage variable des ministères et des délégations
I. B. 1) les gouvernements
I. B. 2) les présidences de commissions régionales
I. B. 3) Les présidences et vice-présidences des commissions de l’Assemblée nationale
I. B. 4) Les délégations dans les villes de plus de 30 000 habitants
II. Un partage des tâches remis en cause par la participation aux débats
II. A) Le partage des questions posées à l’Assemblée nationale n’est pas sexué
II. A. 1) Le nombre de questions posées
II. A. 2) le secteur concerné
II. B) Les propositions de loi
II. B. 1) Le nombre de propositions de lois
II. B. 2) Les domaines dans lesquels des lois sont proposées
Résumé du chapitre :
Chapitre 2. Des comportements comparables et qui s’adaptent au contexte
I) La gestion des mandats
I. A) Un cumul des mandats révélateur du rapport de force et du contexte politique lié au débat sur la parité
I. A. 1) Le cumul des mandats dans les régions
I. A. 2) Le cumul des mandats à l’Assemblée nationale
I. B) Un exercice du mandat municipal dépendant de la personnalité du maire et des caractéristiques de la ville
I. B. 1) parcours, rapport à l’engagement et à la politique
I. B. 2) priorités
I. B. 3) rapport à la population
I. B. 4) gestion de l’équipe et leadership
II) Une stratégie discursive plus qu’une réalité objective
II. A) Une représentation sans contenu identifié et partagé
II. A. 1) Les différences présentées ne sont pas les mêmes et sont souvent contradictoires
II. A. 2) Difficulté pour expliquer et à trouver des exemples concrets
II. A. 3) « ça dépend des femmes »
II. A. 4) Spécificités féminines ?
II. A. 5) difficulté à faire la différence entre ce qui tient à la féminité, à la nouveauté, ou à la profession
II. A. 6) Transposition des expériences de la vie professionnelle ou familiale à la vie politique
II. B) Une revendication qui relève plus d’une stratégie, initialement féminine, reprise et retravaillée par les hommes et l’ensemble de la classe politique
II. B. 1) La délégitimation des dominants
II. B. 2) La légitimation des dominées
II. B. 3) L’élargissement du champ politique et l’émergence d’un nouveau clivage
II. B. 4) Une stratégie revisitée par les hommes et l’ensemble de la classe politique
Résumé du chapitre :
Conclusion
Bibliographie
Ouvrages et articles scientifiques
Articles :
Témoignages
