| Résumés |
| fr |
Dans le but d'expliquer les différences individuelles dans l'écriture, nous avons, au cours d'une étude avec la méthode des jumeaux, testé l'influence de différents facteurs, génétiques et environnementaux. L'étude s'est déroulée d'abord chez l'enfant, et nous avons pu mettre en évidence l'effet d'une variable de l'environnement intra-utérin, relative aux annexes embryonnaires (effet chorion). Il semble intervenir pour quatre paramètres pris en compte dans l'analyse de l'écriture : la rapidité, la direction des lignes, les marges et la vitesse. Nous avons ensuite étudié l'écriture d'adultes pour lesquels il apparaît une ressemblance significative des monozygotes pour plusieurs paramètres, notamment pour les composantes spatiales du graphisme. La discrimination des jumeaux monozygotes et dizygotes repose sur l'établissement d'un questionnaire en français ; il a permis la classification des jumeaux avec un risque d'erreur très faible. La discrimination sur l'écriture est également possible, avec un risque d'erreur toutefois plus important dans certains cas, mais nous avons pu reclasser correctement les jumeaux de l'étude d'après l'écriture dans 97.8 % des cas. |
| en |
To explain individual differences in writing, we tested the effect of different factors, specially genetic and intra-uterine environmental factors. We used twin method. The first study concerned children of known chorion type. We observed a chorion effect, present for four variables : rapidity, direction, margins and speed. In a second study, we tested adults. The pooled MZs and DZs were then compared in a classic twin design : the within pair ressemblance was higher in MZs than in DZs for variables concerning the position of the text and of the signature, the direction of line, and also (p.08) the rapidity and the average pressure. Zygosity assessment was based on french questionnaire ; it allowed to classify twins with a very small risk of error. Discrimination on writing is also possible, however with a higher risk of error in some cases, but we could properly classify twins from writing, in our sample, in 97.8% of cases. |
|
