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Les jeux d'acteurs dans la diffusion des télé-activités : entre initiative citoyenne et logique i...
par Millet épouse Fourrier, Christelle
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2000
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Table des matières
Tableaux
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REMERCIEMENTS
RESUME EN FRANCAIS
SUMMARY
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : les Télé-activités, une innovation socio-technique qui interroge
Chapitre 1 : des premiers constats aux enseignements
1. Les éléments de contextualisation
1.1. Tirer les enseignements du passé
1.2. La société de l’information
1.2.1. Un développement inégal ?
1.2.2. Les milieux ruraux, des cas particuliers ?
1.3. La question de départ
2. La problématique retenue et l’idée directrice
2.1. La question de la demande
2.2. Le rôle de la médiation
Chapitre 2 : l’imaginaire social en action
1. Une innovation qui s’impose d’elle-même ?
1.1. Le télétravail ou les télé-activités
1.2. Du concept à la réalité....et réciproquement
1.2.1. Une innovation qui interroge
1.2.2. Un problème officiel
1.3. Des obstacles spécifiquement français à la diffusion des télé-activités ?
1.3.1. Pour vivre heureux, vivons cachés
1.3.2. Une situation économique particulière
2. L’image des télé-activités comme objet de discours Combien y-a-t-il de discours différents produits sur les télé-activités ? J. Perriault note en 1989 dans son ouvrage consacré à la logique de l’usage que deux types de discours co-existent face aux technologies de communication. L’un est précis, technique, laïque pourrait-on dire, quant aux capacités des machines. L’autre est généralisant, idéologique, incantatoire, ressemblant, à l’objet près, au discours religieux (Perriault J., 1989, p72, op. cit.)
2.1. Une solution miracle
2.2. Une thématique du progrès pour une société en devenir
2.2.1. La dynamique de l’innovation
2.2.2. Le rôle de l’Etat à la croisée des chemins
2.3. Un décalage La Commission européenne parle officiellement de « mismatch ». entre les voeux des institutions et la réalité des pratiques
2.3.1. Une mention passable pour la France
2.3.2. Une déperdition d’énergie
2.3.3. Des logiques concurrentes ou parallèles ?
3. Les clients identifiés des télé-activités
3.1. Cibles identifiées et approches en termes de marché
3.2. Les télé-activités en milieu rural
3.3. Les dangers de l’identification « A tout prix ». d’un marché porteur
3.3.1. L’arbre qui cache la forêt
3.3.2. Des informations sur la société de l’Information ?
4. Saisir le même environnement à l’aide de la théorie
Chapitre 3 : la diffusion des télé-activités, entre contradictions théoriques et pratiques consensuelles
1. De la tentation déterministe à la toute-puissance de la technologie
1.1. Des classifications pour comprendre
1.1.1. Les caractéristiques intrinsèques de l’innovation
1.1.2. Le processus de décision
1.2. Les acteurs de la diffusion
1.2.1. Entre tautologie et syllogisme ?
1.2.2. Du leader au médiateur
1.2.3. La masse critique et le seuil
2. Capillarité de l’environnement et prédominance du non structuré
2.1. Une alternative à une approche linéaire de la diffusion de l’innovation ?
2.1.1. La nécessité de la problématisation
2.1.2. La figure de l’acteur-réseau
2.2. Retour sur le réseau
3. Un aller-retour entre l’observation des faits et la théorie
3.1. Quand l’imitation, la contagion ou la machination ne suffisent plus
Chapitre 4 : la médiation comme processus de facilitation sociale de la diffusion
1. A la recherche du tiers perdu
1.1. Un petit détour éclairant par l’Histoire
1.1.1. L’appel des 400
1.1.2. Une volonté de médiation
1.1.3. La création d’un climat favorable à l’appropriation des technologies
2. Une médiation équivoque ?
2.1. Le tiers symbolique
2.2. La médiation dans la configuration des rapports sociaux
2.2.1. le rapprochement des champs
2.2.2. Le réseau : la chaîne des médiations ?
2.3. Une médiation nécessairement politique
3. Le réseau, la médiation : de la confiance au partenariat
3.1. La confiance des petits exalte l’homme de caractère De Gaulle, « Le fil de l’épée », cité par J-M Thiveaud. dans la préface de l’ouvrage intitulé “ La construction sociale de la confiance ”.
3.2. Se situer entre confiance primordiale et confiance sociale : une étape de la diffusion
3.3. Où l’on reparle de confiance et de réseau
3.4. Le partenariat comme symptôme et cadre de la médiation
Chapitre 5 : Methodologie generale
1. La question de l’intervention sociologique
1.1. La loupe et la myopie
1.2. Faire parler le terrain
2. L’observation participante
2.1. La nécessité d’une coupure épistémologique d’avec le monde évident
3. Deux approches méthodologiques
3.1. La sociologie de la diffusion comme méthode
3.2. La sociologie de la traduction comme méthode
4. les modalités de l’observation et le traitement de l’information
4.1. L’accompagnement d’un processus dynamique et la phase de bilan
4.2. Les sources utilisées
4.2.1. Les documents écrits
4.2.2. Les entretiens semi-directifs
4.2.3. Le questionnaire
4.2.4. La réflexion par l’immersion
4.3. L’analyse de contenu
4.3.1. Des mots et des mondes
4.3.2. L’intérêt de cette clef d’entrée pour nos terrains
5. La scène se passe...
5.1. Le contexte
5.1.1. La mutation des espaces ruraux
5.1.2. La problématique des télé-activités en milieu rural.
5.2. L’innovation et le développement local
5.3. Une évolution sensible du rôle des collectivités locales
DEUXIEME PARTIE : DES MILIEUX RURAUX INNOVANTS
Chapitre 6 : l’expérience ardéchoise
1. Présentation de l’expérience
1.1. Le contexte
1.1.1. le projet Inforoutes
1.1.2. L’origine de l’action entreprise : risques de dérapage et multiplication des initiatives
1.1.3. Le besoin d’une réflexion collective identifiée
1.1.4. L’invitation officielle du sous-préfet et la création d’un groupe de réflexion
1.1.5. La liste des participants et la fiche signalétique du groupe
1.1.6. Les autres acteurs interviewés
1.2. Le déroulement de l’expérience
1.2.1. Le calendrier des réunions, les thèmes et ordres du jour présentés
1.2.2. L’évolution chronologique des relations nouées
1.3. L’innovation en action et en question
1.3.1. Les projets présentés
1.3.2. Les projets retenus et soutenus par le groupe
1.3.3. Les actions ponctuelles du groupe
1.3.4. Les technologies présentées et expérimentées dans le groupe
1.3.5. Le projet du groupe : une plate-forme collective électronique de communication
1.4. Le processus de diffusion de l’innovation au sein du groupe
1.4.1. Le déroulement séquentiel
La phase de persuasion : les T.I.C., quel sens chez nous ?
1.4.2. Le rôle central du leader d’opinion
1.4.3. L’ensemble des composantes du tissu économique et social représentées
1.4.4. La présence de béotiens en matière de TIC et d’experts des télé-activités
2. L’imaginaire social du groupe : la diffusion de l’innovation télescopée par trois mondes
2.1. Variations autour des T.I.C.
2.1.1. Les T.I.C. vues comme un simple outil
2.1.2. Les T.I.C. vues comme un lien, les T.I.C. comme collectif
2.1.3. Les T.I.C., futuristes et fantasmées
2.2. Variations autour du groupe
2.2.1. Un groupe efficace : dimension opérationnelle
2.2.2. Un groupe humain : dimension collective
2.2.3. Un groupe visionnaire : dimension futuriste et inspirée Nous empruntons la référence à Boltanki et Thévenot, bien que la filiation avec la cité inspirée de Saint-Augustin soit bien lointaine.
3. Le positionnement par rapport au territoire
3.1. Du compromis au rapport de force avec les Inforoutes
3.1.1. Les Inforoutes vues comme instance de compétences
3.1.2. Les Inforoutes comme instance de jugement et de reconnaissance
3.1.3. Les Inforoutes dans le rôle du concurrent ?
3.2. De l’Etat bienveillant à la structure anonyme
3.2.1. L’Etat comme instance démocratiquement neutre
3.2.2. Grimpi face à L’Etat : la dialectique du manifeste Voir B. Lamizet dans son ouvrage la médiation politique, p225. Nous notons que si le groupe observé se veut novateur et original tant dans sa forme que dans son objet, il nous amène également à questionner l’analyse que P. Mann fait de ce qu’il désigne comme les nouveaux mouvements sociaux (Mann P., p131-147, 1991). Ces derniers peuvent se définir selon lui par : une mobilisation plus identitaire et symbolique que professionnelle et fonctionnelle, c’est-à-dire par des thèmes plus centrés sur le culturel et la vie privée que sur les intérêts et le travail et visant plus l’opinion que l’Etat, par des formes d’action moins centrées sur la représentation que la participation, la protestation et l’expression et plus marquées par la fluidité que par la permanence de l’engagement, par une composition plus interclasse que référée à des appartenances de classe, par une organisation plus décentralisée et antihiérarchique que centralisée et bureaucratique.
3.2.3. L’insolence salutaire ?
3.3. La fin du cloisonnement sphère publique / sphère privée
3.3.1 Un activateur de rapports humains
3.3.2. Une honnêteté inhabituelle
3.3.3. L’éthique des T.I.C.
4. De la mise en place d’une stratégie aux effets produits par les valeurs affichées
4.1. La réactivation de la notion de partenariat
4.1.1. La logique de maillage, le réseau, et la communauté d’intérêts : « l’effet de club »
4.1.2. La mutualisation et la capitalisation sur l’hétérogénéité comme facteurs d’efficacité ?
4.2. La réactualisation de la notion d’entrepreneuriat
4.2.1. Mobiliser et faire germer des projets ou comment fertiliser un territoire
4.2.2. Aller au devant, montrer et démontrer : Grimpi dans le rôle du pionnier ?
4.2.3. La prise en charge d’une fonction exemplaire pour un effet d’entraînement recherché
4.3. A quoi pensent les usagers ?
4.3.1. L’identification des freins et l’explicitation des besoins
4.3.2. L’émergence de nouvelles représentations
5. Un groupe de bonne volonté face à un bilan mitigé
5.1. Une comparaison qui fait réfléchir
5.1.1. Les Inforoutes ont-elles gagné leur pari ?
5.1.2. L’institution dans le rôle du médiateur ?
5.1.3. Des bases saines face à la persistance de logiques de marché
5.2. Pour Grimpi, la moitié du pari gagnée
5.2.1. Une réflexion très poussée et les bonnes questions enfin posées
5.2.2. Des acteurs locaux sensibilisés ?
5.2.3. Une fonction mise en avant
5.3. Les erreurs commises et les dérapages d’un groupe trop motivé
5.3.1. Le choix délicat des intermédiaires
5.3.2. L’absence d’un acteur public fort et la méconnaissance des incontournables ?
5.3.3. Les problèmes de relais dans la tactique de l’essaimage
5.3.4. A la recherche des statuts et des écrits perdus
SYNTHESE DU PREMIER TERRAIN
1. La principale difficulté et le principal intérêt de la démarche de Grimpi
2. Ce qui a joué dans cette entreprise
3. L’amorce d’une diffusion mais une capillarité désorganisée ?
4. De nouvelles logiques d’action dans le traitement d’un problème intéressant la collectivité
Chapitre 7 : L’expérience du Vercors, lorsqu’une région prend son destin en mains Dauphiné libéré, 11 juillet 1995
1. La présentation de l’expérience
1.1. Le projet CyberPoste
1.1.1. Historique et naissance du projet
1.1.2. Les objectifs et enjeux du projet
1.1.3. Le projet CyberPoste en actes et en chiffres
1.2. Les Réseaux Buissonniers
1.2.1. Les moyens techniques utilisés
1.2.2. Les acteurs impliqués et l’évolution du projet
1.2.3. Les Réseaux Buissonniers, en tant que sous-projet de Vercors Connect
1.2.4. L’activité des Réseaux Buissonniers en chiffres
1.3. Le Télespace
1.3.1. Les moyens mis à disposition et les modes d’utilisation
1.3.2. Les objectifs visés et les enjeux identifiés
1.3.3. Les acteurs du Télespace
2. L’emergence du projet : entre l’intuition de départ et l’imaginaire en action
2.1. L’imaginaire d’un projet pour l’avenir d’un Plateau
2.1.1. Un projet d’expérimentation sociale et technologique
2.1.2. Un projet fiable et à rentabiliser
2.1.3. Vercors Connect dans le monde de l’opinion : un projet-vitrine et l’image d’une région
2.2. Trois sous-projets associés pour trois mondes qui co-existent
2.2.1. La culture cyber dans le monde de la proximité : les T.I.C. face à la population locale
2.2.2. La culture cyber et le monde marchand : « quand les marmottes se mettent au télétravail Reparaz de A., (1996), « Quand les marmottes se mettent au télétravail », Télétravail Magazine, n°2, février-mars. »
2.2.3. La culture cyber face aux jeunes générations : préparer demain
2.3. Le mélange des objectifs et des genres
2.3.1. Quatre variations autour du même thème
2.3.2. Entre l’obligation de résultats et l’obligation de moyens
3. un processus de grandissement necessaire au projet
3.1. Trouver des alliés et maintenir la mobilisation des partenaires locaux
3.1.1. L’implication des élus : le rôle des élus, c’est prévoir Réponse de Jean Faure adressée à un journaliste qui l’interrogeait sur son domaine de compétence et sur la question de savoir si la promotion des télé-activités en faisait partie.
3.1.2. Le recours aux alliés : nouer des partenariats avec des entreprises, faire venir des acteurs publics de grande notoriété
3.1.3. Les nouvelles alliances : la locomotive public/privé
3.2. Informer pour sensibiliser, des canaux et des hommes
3.2.1. Les réunions auprès des administrés
3.2.2. Des sites web pour communiquer
3.2.3. Un bulletin trimestriel pour ancrer le projet
3.3. Le rôle des porte-paroles : guider les autres pour avancer
3.3.1. Deux sites pilotes pour progresser
3.3.2. Des animateurs et des relais
4. La diffusion des télé-activités, une stratégie à adopter
4.1. Créer un effet d’entraînement
4.1.1. Les entreprises comme vecteur de la modernité
4.1.2. Une main innocente
4.1.3. Lancer des projets et favoriser la création
4.2. Mettre à disposition pour éveiller la curiosité
4.3. Fertiliser un territoire
5. Un bilan prudent et nécessairement provisoire
5.1. Des actions en attente de rebond
5.1.1. Cyber-postier cherche cyber-usager
5.1.2. le Télespace est plein
5.1.3. Les Réseaux Buissonniers
5.2. Nul n’est prophète en son pays
5.2.1. L’étiquette de Vercors Connect
5.2.2. Une notoriété limitée
5.2.3. Un mécanisme d’entraînement grippé
6. Les raisons d’une certaine déréalisation du projet
6.1. Un réseau potentiel d’acteurs ...mais un acteur-réseau fragilisé
6.1.1. Un projet accaparé par un acteur
6.1.2. Aucune démultiplication de l’activité
6.1.3. Le dur métier de porte-parole
6.2. La prise en compte du contexte de l’innovation comme clef d’analyse
6.2.1. Du besoin aux explorations préliminaires
6.2.2. L’innovation technique sans l’innovation sociale ou le primat des experts
6.2.3. La légitimité de l’institution remise en question ?
6.2.4. L’évolution du contexte : quatre années de changement
6.2.5. Une innovation dotée de nouvelles propriétés : l’effet de halo du télétravail
7. Du detour aux deplacements
7.1. Des déplacements institutionnels
7.2. Les premiers déplacements techniques et fonctionnels
SYNTHESE DU DEUXIEME TERRAIN
1. Un projet qui révèle l’esprit d’une époque
2. Entre le faire et le faire savoir
3. Une stratégie simple, un déroulement linéaire ?
4. De l’action locale à l’action publique en passant par l’action collective
CONCLUSION GENERALE
1. Du cas particulier à la tentative de généralisation
1.1. Les télé-activités, une nécessaire innovation réflexive
1.2. Une médiation sociale univoque mais un tiers polymorphe
1.3. La médiation sociale, face cachée du réseau
1.4. De l’entrepreneuriat social dans la diffusion de l’innovation
2. La médiation sociale, le concept unificateur ?
3. La diffusion des télé-activités : la demande d’innovation sociale et la demande sociale de l’innovation comme préalable
BIBLIOGRAPHIE
INDEX
ANNEXES
Annexe 1 : les compte rendus des réunions
Réunion du 20 décembre 1996
Réunion du 7 février 1997
Réunion du 14 mars 1997
Réunion du 21 avril 1997
Réunion du 4 juin 1997
Réunion du 30 septembre 1997
Réunion du 30 SEPTEMBRE 1997
Réunion du 3 décembre 1997
Réunion du 22 janvier 1998
Réunion du 24 mars 1998
Réunion du 24 juin 1998
Réunion du 8 juillet 1998
Réunion du 24 septembre 1998, Largentière
Réunion du 21 décembre 1998
Réunion du 20 janvier 1999
Annexe 2 : Grille d’analyse thématique
Annexe 3 : transcriptions d’entretiens
Entretien avec le chef d’entreprise, leader du groupe, le 6 mai 1998
Entretien avec la consultante en développement local, leader du groupe, le 5 mai 1998
Entretien avec l’ancien sous-préfet de Largentière,
Annexe 4 : Questionnaire du Vercors
Annexe 5 : exemple d’article paru dans le Dauphiné Libéré