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L'hypothèse de rationalité et ses prémisses : le défi comportementaliste
par Vieira da Silva, Victor
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2001
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Université Lumière Lyon 2
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Table des matières
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Remerciements
Résumé :
INTRODUCTION GÉNÉRALE
1. Caractériser l’économie comportementaliste : deux difficultés
1.1. Trois appropriations de l’intitulé ’behavioral economics’
1.2. Le courant comportementaliste : trois plates-formes, trois angles de définition
1.3. Quatre pôles au centre de la nébuleuse comportementaliste
2. Le présent travail : motivation, objet, structure
2.1. Le courant comportementaliste : une unité méconnue, un défi incontournable
2.2. Plan
2.2.1. D’une entame méthodologique et historique à un maillage analytique
2.2.2. Les aptitudes, motivationnelles et cognitives, du décideur
2.2.3. La flexibilité, motivationnelle et cognitive, de l’acteur
2.2.4. Une représentation synthétique
PREMIERE PARTIE : L’économie comportementaliste :vers un renouveau méthodologique de la science économique ?
Introduction à la première partie
CHAPITRE 1 : De la méthodologie économique standard à l’approche économique standard
Introduction
1. La méthodologie économique standard
1.1. Un aperçu panoramique
1.1.1. Deux thèses constitutives
1.1.2. Un regard sur la genèse de la méthodologie économique standard
1.2. De l’économie politique classique aux interprétations méthodologiques de John Stuart Mill
1.2.1. L’héritage ricardien
1.2.2. Le contexte méthodologique
1.2.3. Mill et la thèse hypothético-déductiviste
1.2.4. Quid de la thèse de l’asymétrie fondamentale ?
1.3. De la ’révolution marginaliste’ aux interprétations méthodologiques de Milton Friedman
1.3.1. L’irruption des mathématiques
1.3.2. Le contexte méthodologique
1.3.3. Friedman et la thèse de l’asymétrie fondamentale
1.3.4. Quid de la thèse hypothético-déductiviste ?
2. L’approche économique standard : prémisses et conclusions
2.1. Unité et diversité de l’’approche économique standard’
2.1.1. Qu’est-ce que l’’approche économique standard’ ?
2.1.2. Portée et limites de notre terminologie
2.2. Hypothèses et prémisses
2.2.1. L’articulation entre hypothèses et prémisses : son principe général
2.2.2. Le cas particulier des prémisses situationnelles
2.2.3. Le cas (très) particulier des prémisses psychologiques du comportement collectif
2.3. Les conclusions de l’approche économique standard
2.3.1. La micro-économie walrassienne, ou le programme de recherche néo-classique : une portée macro-analytique
2.3.2. La micro-économie post-walrassienne : une portée micro-analytique
2.3.3. Quelques nuances
CHAPITRE 2 : De la méthodologie comportementaliste à l’économie comportementaliste
Introduction
1. La méthodologie comportementaliste
1.1. Un aperçu panoramique
1.2. L’âge de la critique externe : le réalisme des prémisses
1.2.1. Le réalisme, en principe et en pratique
1.2.2. Garantir le réalisme des prémisses psychologiques : trois sources d’investigations empiriques
1.2.3. De l’irréalismes des prémisses psychologiques de l’approche économique standard
1.2.4. Le comportementaliste comme ’ultra-empiriste’
1.3. L’âge de la critique interne : la portée méthodologique nouvelle de l’opposition simonienne entre rationalité substantielle et rationalité procédurale
1.3.1. ’Le substantiel’ et ’le procédural’
1.3.2. Vers une critique méthodologique interne
1.4. De l’idéal rationaliste/déductiviste à l’engagement empiriste/inductiviste
2. ’Behavioral economics’ : un éclairage historique
2.1. Aux origines, le courant comportementaliste
2.1.1. Les pères fondateurs : Simon et Katona
2.1.2. Deux autres pôles d’influence
2.1.3. Le courant comportementaliste : un problème de délimitation
2.2. De l’irruption d’un comportementalisme beckerien
2.2.1. La ’behavioral economics’ comme rencontre entre le théoricien néo-classique et le psychologue béhavioriste
2.2.2. Le cadre expérimental du béhavioriste : le laboratoire
2.2.3. Le cadre appliqué du béhavioriste : les thérapies comportementales
2.2.4. De la réalité expérimentale à la réalité écologique
2.3. ’Behavioral economics’ : la tentation syncrétique
2.3.1. La ’behavioral economics’ comme zone d’interaction entre les différentes sciences du comportement
2.3.2. La ’behavioral economics’ comme zone d’interaction entre l’économie et la psychologie
2.3.3. La ’behavioral economics’ comme champ de lecture transdisciplinaire du comportement (fédéré par l’hypothèse de rationalité)
2.4. Des ambiguïtés regrettables
DEUXIEME PARTIE : Les aptitudes limitées du décideur
Introduction à la deuxième partie
CHAPITRE 3 : Psychologie des jugements évaluatifs, ou les limites des aptitudes motivationnelles du décideur
Introduction
1. Jugements évaluatifs et genèse des préférences
1.1. Options et conséquences : un cadre général
1.2. Les modèles multicritères
1.2.1. Les procédures compensatoires
1.2.2. Les procédures non-compensatoires
1.3. La fonction de valeur de Kahneman/Tversky
1.3.1. Caractéristiques empiriques générales
1.3.2. ’Effets de dotation’ et ’comptabilité mentale’, ou les vertus descriptives de la fonction de valeur de Kahneman/Tversky selon Richard Thaler
1.4. Des modalités d’intégration du critère probabiliste
1.4.1. La théorie des perspectives aléatoires de Kahneman/Tversky
1.4.2. L’attitude du décideur face au risque : quatre implications majeures de la théorie des perspectives aléatoires
1.4.3. Retour sur la ’comptabilité mentale’ : l’impact d’un gain ou d’une perte antérieur sur l’attitude du décideur face au risque
2. La variabilité des préférences : vers une perspective constructiviste ?
2.1. Contingences de procédé et ’revirements de préférence’ (’preference reversals’)
2.1.1. Le phénomène de ’revirement de préférence’ : les constats pionniers de Lichtenstein et Slovic
2.1.2. La controverse
2.1.3. Le phénomène de ’revirement de préférence’ comme illustration paradigmatique de la classe des contingences de procédé
2.1.4. Comment expliquer les contingences de procédé ?
2.2. Contingences de présentation et ’effets de transcodage’ (’framing effects’)
2.2.1. Nature des opérations de ’transcodage’
2.2.2. Contingences de présentation et transcodage des conséquences
2.2.3. Contingences de présentation et transcodage des probabilités
2.3. D’autres contingences...
2.3.1. De la diversité des contingences de procédé et de présentation
2.3.2. Les contingences de contexte
2.3.3. Le cas particulier des contingences inter-temporelles
2.4. Les préférences individuelles : réalité ou construction ?
CHAPITRE 4 : Psychologie des jugements prédictifs, ou les limites des aptitudes cognitives du décideur
Introduction
1. Jugements prédictifs et anticipations
1.1. Un cadre général
Les constructions cognitives du sujet
1.2. Dynamique des constructions cognitives
1.2.1. Le ’biais de confirmation’
1.2.2. Le ’biais de sur-confiance’
1.2.3. Quelques autres biais
1.2.4. La théorie de la dissonance cognitive
1.3. Dynamique des probabilités
1.3.1. Heuristiques et biais : les jugements par ’représentativité’
1.3.2. Heuristiques et biais : les jugements par ’prégnance’
1.3.3. Heuristiques et biais : les jugements par ’ancrage et ajustement’
1.4. Vers une perspective intégrée...
2. De la nécessité d’intégrer les biais et autres limitations cognitives du décideur
2.1. Les biais cognitifs comme fiction expérimentale : les vertus supposées de l’apprentissage dans les conditions écologiques
2.1.1. Les limites de l’apprentissage par l’action
2.1.2. Les limites de l’apprentissage par instruction
2.2. Quelques conséquences économiques de la dissonance cognitive
2.2.1. Le modèle de Akerlof & Dickens [1982] : dissonance cognitive et comportements face au risque
2.2.2. Le propos de Kaish [1986] : dissonance cognitive et comportements dans le cycle de conjoncture
2.3. De l’incidence des biais dans le jugement probabiliste sur les comportements de marché
2.3.1. Les constats écologiques de Thaler & De Bondt
2.3.2. Les constats expérimentaux de Camerer
2.4. Où l’on reparle de constructivisme...
TROISIEME PARTIE : La flexibilité limitée de l’acteur
Introduction à la troisième partie
CHAPITRE 5 : La thèse du satisficing, ou les limites de la flexibilité motivationnelle
Introduction
1. La thèse du satisficing : nature, origine, expressions
1.1. La thèse du satisficing : une formulation générique
1.2. L’analyse psychologique des seuils d’aspiration
1.2.1. Principes fondateurs
1.2.2. Seuils d’aspiration et points de référence
1.3. Des apports de la psychologie, aux modèles comportementalistes du satisficing
1.3.1. La place des seuils d’aspiration dans les travaux de Katona
1.3.2. La thèse simonienne du satisficing
1.3.3. L’héritage simonien
1.3.4. La théorie des perspectives aléatoires est-elle compatible avec la thèse du satisficing ?
2. Les fondements, cognitifs et motivationnels, de la thèse du satisficing
2.1. La justification cognitive de la thèse du satisficing
2.1.1. Les positions de Simon et leur arrière-plan psychologique
2.1.2. Trois commentaires d’étape
2.2. La justification motivationnelle de la thèse du satisficing
2.2.1. Les positions des membres de l’’école Carnegie’
2.2.2. Leibenstein et la théorie de la ’rationalité sélective’
3. La quête de résultats satisfaisants est-elle une démarche nécessaire, raisonnable ou rationnelle ?
3.1. L’interprétation pseudo-comportementaliste de la thèse du satisficing
3.1.1. Convergence des seuils d’aspiration et sélection naturelle économique : deux contre-arguments classiques à la thèse du satisficing
3.1.2. L’approche par les ’coûts de décision’, ou comment intégrer la thèse du satisficing au cadre d’analyse standard
3.1.3. L’endogénéisation optimale des ’coûts d’information’ : la théorie du search
3.1.4. L’endogénéisation optimale des ’coûts d’analyse’ : le modèle de Conlisk [1996]
3.2. De la nécessité de ’se satisfaire’
3.2.1. Les modèles de coûts de décision : une réponse définitive à la thèse comportementaliste du satisficing ?
3.2.2. L’endogénéisation optimale des coûts de décision : les objections empiriques
3.2.3. L’endogénéisation optimale des coûts de décision : quelques objections logiques
CHAPITRE 6 : La prégnance des réponses habituelles, ou les limites de la flexibilité cognitive
Introduction
1. Le concept d’habitude dans la tradition comportementaliste
1.1. De la prégnance des habitudes et autres réponses rigides
1.1.1. Habitude versus décision : le modèle dual du comportement humain
1.1.2. Habitudes et règles : quelques synergies hétérodoxes
1.2. Genèse, maintien et renouveau des réponses habituelles
1.2.1. Les habitudes comme produit d’un apprentissage
1.2.2. Le rôle de la mémoire procédurale dans la rétention des habitudes
1.2.3. Dynamique de l’équilibre routinier
2. Des justifications, cognitives et motivationnelles, du caractère prégnant des réponses habituelles
2.1. La justification cognitive
2.1.1. Les positions de Simon : la théorie originelle de la rationalité limitée
2.1.2. L’interprétation évolutionniste de Heiner : les habitudes comme produit de l’incertitude
2.2. La justification motivationnelle : la théorie leibensteinienne des ’zones d’inertie’
3. Les habitudes sont-elles nécessaires, raisonnables ou rationnelles ?
3.1. L’interprétation pseudo-comportementaliste des habitudes
3.1.1. Le modèle de Stigler & Becker [1977]
3.1.2. La sélection de réponses habituelles comme expression particulière de la thèse du satisficing
3.2. De la nécessité de recourir aux habitudes...
3.2.1. Le nécessaire et le rationnel
3.2.2. Le rationnel et le raisonnable
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE