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Approche computationnelle des mécanismes émotionnels : test de l'hypothèse de polarité. par Sander, David - 2002 - Université Lumière Lyon 2

Métadonnées du document

Identifiant du document lyon2.2002.sander_d
Code de l'institution lyon2
Année 2002
Auteurs Sander, David
Titre Approche computationnelle des mécanismes émotionnels : test de l'hypothèse de polarité.
Membres du jury Olivier Koenig --- Michel Habib --- Roland Jouvent --- Jean-Claude Bougeant --- Paula Niedenthal
Directeurs de thèses Koenig, Olivier
Diplome Doctorat Nouveau Régime
Etablissement Université Lumière Lyon 2
Factulté Institut de Psychologie
Discipline Sciences Cognitives - mention Psychologie
Date de soutenance 2002-09-20
Type de document Thèse de Doctorat Nouveau Régime
Résumés
fr Qu’est-ce qui distingue le traitement d’un événement neutre de celui d’un événement émotionnel ? L’évaluation d’un événement émotionnel positif est-elle de nature différente de celle d’un événement négatif ? L’évaluation de la valeur émotionnelle d’un stimulus peut-elle s’effectuer de façon inconsciente ? Ces questions sont au cœur de la problématique traitée. La logique de la thèse était, tout d’abord, de se fonder sur l’émergence d’une « neuroscience cognitive des émotions » pour identifier les contraintes fonctionnelles, computationnelles et neuronales qui nous ont permis de proposer un modèle des mécanismes émotionnels. Deux hypothèses générées par le modèle ont ensuite été opérationnalisées. La première, l’hypothèse de polarité, propose que certains mécanismes émotionnels soient différentiellement sensibles aux événements positifs et négatifs. La seconde, l’hypothèse d’automaticité, propose que l’évaluation des stimuli émotionnels s’effectue dans un mode automatique. Ces hypothèses ont été testées en utilisant des paradigmes dans lesquels les participants évaluaient de façon explicite ou implicite des stimuli dont la polarité (positive vs négative) variait. Cinq expériences ont été conduites : une étude utilisant le paradigme de présentation en champ visuel divisé chez des participants sains, une étude d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle événementielle chez des participants sains, une étude impliquant un patient présentant une hyperperfusion amygdalienne, une étude impliquant des patients ayant une lésion cérébrale focale identifiée, et une étude impliquant des patients schizophrènes. Les résultats expérimentaux sont en faveur (i) de la validation de l’hypothèse de polarité à la fois lorsque l’évaluation est explicite et l’orsqu’elle est implicite, (ii) du fait que l’ensemble des mécanismes impliqué dans l’évaluation explicite n’est pas identique à celui impliqué dans l’évaluation implicite, (iii) de la validation de l’hypothèse d’automaticité.
en A Computational Approach to Emotional Mechanisms: Test of the Polarity Hypothesis. <-b>
What is the difference between the processing of a neutral event and the processing of an emotional event? Does the evaluative processing of a positive emotional event rely on different mechanisms than the evaluative processing of a positive event? Can an emotional event be evaluated unconsciously? These questions are the essence of the thesis problematic. The logic of this work was, first, to identify some functional, computational and nervous system related principles that allowed us to propose a model of emotional mechanisms. This framework led us then to operationalise two hypotheses generated by the model. The first one, the polarity hypothesis, proposes that some emotional mechanisms are differentially sensitive to positive and negative events (i.e., that some mechanisms are polarity-dependant). The second one, the automaticity hypothesis, proposes that the evaluation of the emotional value of an event is an automatic process. These hypotheses were tested by using experimental paradigms in which participants were requested to evaluate, either explicitly or implicitly, stimuli that varied according to their polarity (positive vs. negative). Five experiments were conducted: a divided visual field study involving healthy participants, an event-related functional Magnetic Resonance Imaging study involving healthy participants, a study involving a patient showing a bilateral hyperperfusion of the amygdala, a study involving patients with a focal brain lesion, and a study involving patients suffering from Schizophrenia. Experimental results are consistent with: (i) the validation of the polarity hypothesis for both explicit and implicit evaluation, (ii) the fact that the set of mechanisms involved in explicit evaluation is different from the one involved in implicit evaluation, (iii) the validation of the automaticity hypothesis.
Mots-clés
fr Cognition
Editeur ERAD - Cellule Edition Electronique
Format text/html
Langue fr
Identifier http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2002/sander_d