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Un réexamen de l’économie « évolutionniste » de Thorstein Veblen
par BRETTE Olivier
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2004
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Université Lumière Lyon 2
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Table des matières
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Un réexamen de l’économie « évolutionniste » de Thorstein Veblen. Théorie de la connaissance, comportements humains et dynamique des institutions
A reappraisal of Thorstein Veblen’s « evolutionary » economics. Theory of knowledge, human behaviour and the dynamics of institutions
Remerciements
Introduction générale
1. La place des théories vebleniennes dans l’histoire de la pensée économique
1.1. Le rôle de Veblen dans la formation du mouvement institutionnaliste : une histoire américaine
1.2. Du « consensus keynésien » à l’hégémonie de l’économie standard d’inspiration néoclassique : la marginalisation de la pensée veblenienne
1.3. La place de Veblen dans le renouveau de la problématique des institutions
2. Objet, méthode et plan de la thèse
3. Avant-propos terminologique
Glossaire :
Partie 1. De la connaissance en général et de la science en particulier : les fondements gnoséologiques de l’économie veblenienne
Introduction à la première partie
Chapitre 1. Le triptyque veblenien de la connaissance
Section 1. Justification d’une lecture ternaire de la théorie veblenienne de la connaissance
1.1. Présentation synthétique du triptyque veblenien de la connaissance
1.2. L’émergence du triptyque dans l’œuvre de Veblen
1.3. Critique des lectures dichotomiques de la théorie veblenienne de la connaissance
Section 2. La connaissance désintéressée
2.1. Caractéristiques de la connaissance issue de l’instinct de curiosité désintéressée
2.2. Structuration de la connaissance désintéressée en un système de pensée
2.3. Les conditions de mobilisation de la connaissance désintéressée à des fins industrielles
Section 3. La connaissance technique
3.1. Nature instrumentale et sociale de la connaissance technique
3.2. De la connaissance technique à l’analyse veblenienne de la production
3.3. Les conditions de l’accumulation des connaissances techniques
Section 4. La connaissance pragmatique
4.1. Sens large et acception restreinte du terme « pragmatique »
4.2. La connaissance pragmatique : un produit des instincts de rivalité au service des « intérêts établis »
4.3. Les différentes manifestations de la connaissance pragmatique
Chapitre 2. La théorie veblenienne de la science
Section 1. La science comme modalité institutionnelle de la connaissance désintéressée
1.1. Nature et portée du relativisme veblenien
1.2. Les grandes étapes de la pensée pré-scientifique
1.3. La formation du point de vue scientifique « moderne »
1.3.1. L’émergence de la science
1.3.2. De la science à la « science moderne »
Section 2. L’épistémologie veblenienne : une synthèse singulière
2.1. L’héritage kantien
2.1.1. L’importance de la pensée kantienne dans la formation philosophique de Veblen
2.1.2. L’interprétation de la Critique de la faculté de juger
2.1.3. Une évaluation de l’influence de Kant sur la théorie veblenienne de la connaissance
2.2. L’ambivalence des influences pragmatistes sur l’épistémologie veblenienne
2.2.1. La philosophie peircienne comme dépassement de l’alternative empirisme versus rationalisme
2.2.2. La proximité des approches veblenienne et peircienne de l’enquête scientifique
2.2.3. Les conceptions veblenienne et deweyenne de la science : connaissance désintéressée versus instrumentalisme
2.3. Les implications épistémologiques du darwinisme
2.3.1. La pensée darwinienne comme archétype de la « science moderne »
2.3.2. L’objet d’une épistémologie « évolutionniste » : une approche « post-darwinienne » de la connaissance et du point de vue scientifiques
2.3.3. La justification de la supériorité du point de vue scientifique « post-darwinien » : une question « extra-évolutionniste »
Conclusion de la première partie
Partie 2. Le projet scientifique veblenien : pour une révolution épistémologique en économie
Introduction à la deuxième partie
Chapitre 3. Aux racines de l’économie marginaliste
Section 1. De l’animisme physiocratique à la taxinomie classique
1.1. L’interprétation veblenienne du système physiocratique
1.1.1. La physiocratie comme point de départ de l’histoire de la pensée économique
1.1.2. L’homme, la Nature et Dieu : à la recherche des préconceptions téléologiques de la physiocratie
1.1.3. La physiocratie : un système animiste cohérent avec son temps
1.2. La lecture veblenienne d’Adam Smith
1.2.1. Les deux préconceptions (téléologique et causale) smithiennes
1.2.2. La dominance de la préconception téléologique : l’exemple de la théorie des prix
1.2.3. La « normalisation smithienne des données » : « histoire conjecturale » et légitimation des règles de répartition sociale de la richesse
1.3. L’économie classique utilitariste
1.3.1. La conception veblenienne de l’utilitarisme
1.3.2. Une économie de la répartition de la valeur pécuniaire
1.3.3. La pensée classique de John Stuart Mill et John Elliot Cairnes : vers une approche taxinomique de la science économique
Section 2. L’analyse veblenienne du marginalisme
2.1. Une approche englobante
2.1.1. Le marginalisme comme « économie néoclassique »
2.1.2. La thèse d’une continuité entre l’économie classique et le marginalisme : l’intérêt de l’interprétation veblenienne
2.1.3. Les limites de la lecture veblenienne : le cas de Carl Menger
2.2. La critique du marginalisme
2.2.1. Une analyse du capitalisme d’affaires fondée sur les catégories d’une économie artisanale
2.2.2. La perpétuation d’une conception taxinomique, statique et téléologique de la science économique
2.2.3. La critique veblenienne des théories marginalistes du capital et de la répartition
Chapitre 4. Vers une analyse « post-darwinienne » de l’évolution économique
Section 1. Les erreurs de l’historicisme et de l’historisme : Karl Marx et les écoles historiques allemandes
1.1. La lecture veblenienne de la pensée marxienne : une critique de l’historicisme
1.1.1. Marx et Veblen : une brève revue de la littérature
1.1.2. L’interprétation veblenienne des préconceptions marxiennes : hégélianisme et utilitarisme
1.1.3. La lecture veblenienne des « héritiers » de Marx : un simple prolongement de la critique de l’historicisme marxien
1.2. L’interprétation veblenienne des écoles historiques allemandes : historicisme, historisme et « évolutionnisme »
1.2.1. Une lecture différenciée des écoles historiques allemandes
1.2.2. L’historicisme de la « branche aînée » (W. Roscher)
1.2.3. L’historisme de la « branche conservatrice » (A. Wagner)
1.2.4. « L’évolutionnisme » inabouti de la « branche modernisée » (G. Schmoller)
1.2.5. La contribution majeure de W. Sombart à l’économie « post-darwinienne »
Section 2. Des fondements « évolutionnistes » pour une science économique « moderne »
2.1. Les caractéristiques « pré-darwiniennes » de l’évolutionnisme spencérien
2.1.1. Une esquisse de la conception spencérienne de l’évolution des sociétés
2.1.2. La critique veblenienne de l’évolutionnisme spencérien
2.2. La définition veblenienne d’une économie « post-darwinienne »
2.2.1. L’objet d’une économie « post-darwinienne »
2.2.2. La méthodologie d’une économie « post-darwinienne » : les principes de la méthode « génétique »
Conclusion de la deuxième partie
Partie 3. Une analyse conceptuelle de la théorie veblenienne des comportements humains
Introduction à la troisième partie
Chapitre 5. La composante instinctive du comportement humain
Section 1. L’instinct : un concept à niveaux multiples
1.1. L’instinct comme catégorie psychologique
1.1.1. Introduction à la psychologie des instincts (W. James, J. Loeb, W. McDougall)
1.1.2. De la difficulté de distinguer les instincts des tropismes
1.1.3. Une justification méthodologique de l’irréductibilité de l’instinct
1.1.4. Instincts et intelligence
1.2. Une approche biologique de l’instinct
1.2.1. L’instinct comme catégorie biologique : différentes approches possibles
1.2.2. Une esquisse de l’anthropologie raciale eugénique de la fin du XIXe siècle
1.2.3. Races et instincts dans l’analyse veblenienne
1.3. L’influence de la culture sur les instincts
1.3.1. L’action de l’environnement culturel sur l’expression circonstancielle des instincts
1.3.2. L’effet amplificateur des institutions dans la « contamination » des instincts
1.3.3. La sélection culturelle des instincts
1.3.4. La culture ne modifie pas les caractéristiques psychologiques et biologiques des instincts
Section 2. Une typologie des instincts
2.1. L’instinct de curiosité désintéressée
2.1.1. Discussion critique des traductions françaises d’« idle curiosity »
2.1.2. Les origines incertaines du concept
2.1.3. L’instinct de curiosité désintéressée et l’intérêt général de la société
2.2. La justification darwinienne de l’instinct de sympathie sociale et de l’instinct du travail bien fait
2.2.1. Discussion critique des traductions françaises d’« instinct of workmanship » et de « parental bent »
2.2.2. Le rôle déterminant des instincts de sympathie sociale et du travail bien fait dans la lutte de l’espèce humaine pour la survie
2.3. L’instinct du travail bien fait : finalité spécifique et fonction universelle
2.4. Nature et manifestations des instincts de rivalité
2.4.1. De la « propension à l’émulation prédatrice » aux instincts de rivalité
2.4.2. Les multiples manifestations des instincts de rivalité
Chapitre 6. Habitudes, institutions, culture
Section 1. Habitudes et institutions
1.1. Les fondements psychologiques du concept d’habitude
1.1.1. Les influences : le concept d’habitude dans la philosophie pragmatiste et la psychologie fonctionnelle (C. S. Peirce et W. James)
1.1.2. La conception veblenienne de l’habitude
1.2. Des habitudes individuelles aux habitudes sociales : formation, nature et propriétés des institutions
1.2.1. La formation des institutions : le matérialisme veblenien
1.2.2. Les institutions comme facteur essentiel de structuration des rapports sociaux
1.2.3. La transmission des habitudes de pensée : vers une théorie de l’inertie institutionnelle
Section 2. Institutions et « complexe culturel »
2.1. Nature et effets du « complexe culturel »
2.1.1. Définition du « complexe culturel »
2.1.2. Les effets du « complexe culturel » : un « contrôle social » multiforme
2.2. « Complexe culturel » et « logique institutionnelle »
2.2.1. Les processus d’auto-renforcement institutionnel
2.2.2. Le verrouillage institutionnel
2.2.3. « Logiques institutionnelles », incohérence et instabilité du « complexe culturel »
Conclusion de la troisième partie
Partie 4. Changement institutionnel et progrès socio-économique : de Veblen à l’institutionnalisme contemporain
Introduction à la quatrième partie
Chapitre 7. L’analyse veblenienne du changement institutionnel
Section 1. D’une « logique institutionnelle » à une autre : la théorie veblenienne du changement institutionnel Cette section reprend et développe l’argumentation que nous avons exposée dans Brette [2003a].
1.1. Une analyse endogène du changement institutionnel
1.1.1. La thèse du déterminisme technologique exogène
1.1.2. Au-delà du déterminisme technologique : une critique de la thèse du changement institutionnel exogène
1.1.3. Le changement comme effet émergent de la dynamique institutionnelle
1.2. Les effets émergents de la dynamique institutionnelle
1.2.1. Les conséquences institutionnelles imprévisibles des propriétés dynamiques des instincts
1.2.2. Les effets émergents de la dynamique interne des « logiques institutionnelles » et de leur force d’inertie externe
Section 2. Le rôle des actions délibérées dans le changement institutionnel
2.1. Les conditions réunies d’une intégration des actions délibérées dans l’analyse du changement institutionnel
2.1.1. Les actions délibérées (individuelles et collectives) : les implications de la théorie veblenienne des comportements humains
2.1.2. L’intégration des comportements délibérés dans une théorie non téléologique du changement institutionnel
2.2. Le traitement des actions délibérées dans l’analyse veblenienne du changement institutionnel
2.2.1. Une analyse pertinente du rôle des actions délibérées dans la dynamique interne et l’inertie externe des « logiques institutionnelles »
2.2.2. Une analyse superficielle du rôle des actions délibérées dans la formation d’une nouvelle « logique institutionnelle »
Chapitre 8. Du changement institutionnel au progrès socio-économique : l’héritage veblenien dans la pensée institutionnaliste contemporaine
Section 1. L’analyse normative de Veblen
1.1. Science et jugements de valeur : le statut de l’analyse normative
1.1.1. Une revue critique de la littérature
1.1.2. Les insuffisances de la segmentation veblenienne des composantes scientifique et normative
1.1.3. Jugements de fait et jugements de valeur : une distinction affirmée
1.2. « Bien commun » et progrès socio-économique : le contenu de l’analyse normative
1.2.1. Des jugements de fait aux jugements de valeur : la conception veblenienne du « bien commun »
1.2.2. Du triptyque de la connaissance à l’analyse normative : la conception veblenienne du progrès socio-économique
Section 2. De la pensée veblenienne à l’institutionnalisme contemporain
2.1. La double rupture de Clarence E. Ayres
2.1.1. La finalité normative de la science
2.1.2. Les institutions contre la technologie : l’analyse ayresienne du progrès socio-économique
2.2. La part des héritages veblenien et ayresien dans la pensée institutionnaliste contemporaine
2.2.1. L’évolution de la théorie institutionnaliste du progrès socio-économique : vers une reformulation veblenienne de la dichotomie ayresienne
2.2.2. Science et jugements de valeur : un renouveau des débats
Conclusion de la quatrième partie
Conclusion générale
1. Veblen et l’économie évolutionniste contemporaine
2. La pensée veblenienne à la lumière de l’évolutionnisme contemporain : une tentative d’intégration méthodologique
3. L’analyse veblenienne de l’accumulation des connaissances techniques : un cadre approprié à une convergence de l’institutionnalisme historique et de l’évolutionnisme contemporain
Bibliographie