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Le genre grammatical: réprésentation et traitements cognitifs par CHEVAUX Florelle - 2005 - Université Lumière Lyon 2

Métadonnées du document

Identifiant du document lyon2.2005.chevaux_f
Code de l'institution lyon2
Année 2005
Auteurs CHEVAUX Florelle
Titre Le genre grammatical: réprésentation et traitements cognitifs
Titre autres langues
en Gramatical gender: representation and cognitif process
Diplome Doctorat Nouveau Régime
Etablissement Université Lumière Lyon 2
Ecole Doctorale Sciences Cognitives
Factulté Institut de Psychologie
Discipline Sciences cognitives
Date de soutenance 2005-12-14
Type de document Thèse de Doctorat Nouveau Régime
Résumés
fr Connaître une langue implique être capable de la parler et de la comprendre, c'est-à-dire que cela suppose d’acquérir les mots composants le lexique mental ou lexique interne (i.e. ensemble des informations correspondant aux unités détentrices de sens de la langue). Ce lexique interne serait organisé sur le modèle d’un dictionnaire, c’est à dire bâti autour d’une liste ordonnée d’entrées lexicales dont chacune d’entre elles véhiculerait les informations essentielles à leur identification, compréhension et à leur utilisation. Chaque unité lexicale serait caractérisée par trois informations spécifiques : sa forme phonologique, sa forme morphosyntaxique (i.e. catégorie grammaticale, genre ou nombre) et enfin sa signification. De plus, le temps nécessaire pour accéder à un item du lexique va être très sensible à tout un ensemble de facteurs associés au mot, tel que sa fréquence d’occurrence, sa longueur phonologique ou encore son nombre de voisins orthographiques. Par exemple, tant par un paradigme de décision lexicale (Grainger, 1990 ; Stone & Van Orden, 1993) que par une tâche de dénomination (Balota & Chumbley, 1985 ; Ferrand, 2000 ; Monsell, Doyle & Haggard, 1989), un grand nombre d’études ont mis en évidence une augmentation de la rapidité et de la justesse des réponses pour les mots fréquents par rapport aux temps obtenus pour des mots peu fréquents. Une volumineuse littérature c’est intéressée aux effets du contexte sémantique ou syntaxique sur les mécanismes de reconnaissance des mots ainsi qu’au contexte morphosyntaxique, mais par contre très peu encore se sont focalisées sur la composante de genre grammatical. Pourtant si l’on considère le genre grammatical comme étant une caractéristique inhérente à un nom donné, alors connaître les processus intervenant lors de son extraction permettrait d’avoir un aperçu plus précis des procédures mises en œuvre lors de l’accès aux représentations lexicales. Quelque soit la langue, le genre grammatical est une façon classique de catégoriser les mots contenus dans notre lexique mental. Mais parallèlement à cette constatation, certains points sont sujets à variation et ce en fonction du système langagier étudié, tels que la modularité du nombre de classes (3 genres en allemand et seulement 2 en français), les critères d’assignation (critères sémantiques basés sur le sexe biologique et critères formels axés sur la structure morpho-phonologique des mots tel que les terminaisons) et les règles d’accords régissant la structuration d’une phrase grammaticalement correcte. Mais, bien que s’appuyant tant sur les indices conceptuels que formels, l’attribution d’un mot à une catégorie de genre ou à l’autre reste encore très arbitraire en français. Le genre grammatical est donc une particularité linguistique relativement complexe. Mais en dépit de ceci, et malgré son omniprésence dans notre langue, les mécanismes cognitifs intervenant lors de son traitement ne sont encore que très peu connus, car peu étudiés. Si de plus en plus d’études, en production du langage tendent à utiliser cette information comme outil expérimental, très peu ont pour principal objectif l’étude du genre de façon systématique et isolée ; et à fortiori encore moins explorent cette spécificité en compréhension. Au vu d’un contexte scientifique pauvre en opposition avec un rôle prédominant dans notre système langagier, il semblait nécessaire d’approfondir nos connaissances des divers processus conduisant au traitement du genre grammatical en français. Nous avons donc exploré, au cours de cette thèse, le rôle de l’information de genre lors des processus de production et de reconnaissance des mots. Plus précisément, nous nous sommes focalisés sur la dimension temporelle de son intégration dans les deux modalités. Pour cela nous avons exploré le degré d’implication du genre et à quel niveau temporel il était extrait
Editeur CyberDocs
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Langue fr
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Diffusion [internet]
Identifier http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2005/chevaux_f
Extent 780770