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Une « société d’individus » : généalogie de la problématique de l’intégration
par D'HOMBRES Emmanuel
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2005
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Université Lumière Lyon 2
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Table des matières
Page de titre
Remerciements
Introduction générale
Une « société d’individus »
Protection et assujettissement
« Objectiver l’objectivation Il nous plaît de reprendre ici le titre du célèbre chapitre 1 du Livre I du Sens pratique de Pierre Bourdieu (Paris, éd. Minuit, 1980) – l’expression exprimant bien à nos yeux notre positionnement épistémologique –, mais, cela va sans dire, sans arrière-pensée polémique contre le structuralisme, et en donnant à cette expression un sens beaucoup plus commun et prosaïque que celui que lui conférait en l’espèce le sociologue. »
Digest
Partie I. L'individualisation des parties du tout
Chapitre 1. Le modèle technologique du vivant
1. L’Homo faber
Une réponse anthropologique à la question de l’organisation vivante
L’étiologie aristotélicienne et le philosophème de l’instrumentalité des parties organiques
2. Le mécanisme technologiciste
Physiologie mécaniste et finalisme technologique
La fausse coupure
3. La pseudo-déduction anatomique
Indices terminologiques
Indices méthodologiques
Indices dans les concepts et les définitions d’usage
Vraie induction et fausse déduction
Chapitre 2. La « révolution anatomique »
1. Le double principe de la théorie cellulaire
Découverte ou théorie ?
L’énoncé des principes
2. Faux précurseurs et vrais fondateurs
Les micrographes du 17e siècle
Théories fibrillaire et théories moléculaires au siècle des Lumières
Atomisme et associationnisme
Les spéculations prophétiques de la biologie romantique allemande
Les botanistes ouvrent le ban
3. Les progrès contrariés de l’anatomie animale microscopique
Le retard des zoologistes
Obstacles et déconvenues de l’anatomie animale microscopique
L’œuvre de Theodor Schwann
4. Success story
La pathologie cellulaire
Les contributions des physiologistes
Chapitre 3. Le risque associationniste
1. La question de l’individualité biologique
Individualité et indivisibilité
Le critère inopérant de l’indépendance
L’autonomie physiologique
2. L’analogie socio-politique
Usage biologique de l’analogie socio-politique / usage sociologique de l’analogie biologique
Républiques et monarchies cellulaires
3. Modèle ou métaphore ?
Implications du modèle du point de vue des reconstitutions phylogénétiques
Polémiques autour de l’associationnisme
L’indissociationnisme
Partie II. La totalité recomposée
Chapitre 1. Une notion d’économie politique
1. Les Anciens contre les Modernes
Travail productif, productivité et division du travail
Division du travail versus séparation des travaux
2. Histoire et préhistoire du concept économique
Les écrits mercantilistes
Le néologisme de Bernard Mandeville
La philosophie morale et sociale écossaise au 18e siècle
La « célèbre apothéose » d’Adam Smith
3. Dramatisation et vulgarisation
Le thème dramaturgique des « inconvénients » de la division du travail
Banalisation de la notion dans la littérature économique du 19e siècle
Chapitre 2. La « division du travail physiologique »
1. Le problème du fondement de la valeur organique
1827 : année zéro
La triple correspondance des séries d’Henri Milne-Edwards
Localisation versus multiplication des facultés
A la recherche du fondement du critère de perfectionnement organique
Démonstration économique et enjeu de philosophie biologique
« L’autre conséquence » de la division du travail physiologique
2. Ressemblances et différences avec le concept économique
Division du travail et progrès
Le doublet anatomo-physiologique
L’interdépendance des parties
3. Une nouvelle détermination dynamique
Le texte de 1844
Préformation – épigenèse : une vieille controverse
L’épigenèse new style de Caspar Friedrich Wolff
La théorie paralléliste de Johann Friedrich Meckel
La tératologie d’Etienne Geoffroy Saint-Hilaire
La systématisation d’Etienne Serres
La critique baerienne du parallélisme des séries
4. Satisfecit
Milne-Edwards s’invite au débat
La confirmation de la division du travail physiologique en tant que concept d’embryologie
Chapitre 3. A la recherche d’un équilibre improbable entre subordination et autonomie des éléments
1. La division du travail physiologique au niveau cellulaire
Les noces des théories
L’application du concept dynamique au niveau cellulaire
2. Une articulation incomplètement intelligible
Le danger d’une réinstrumentalisation des parties anatomiques
La rhétorique vaine du compromis
L’hypothèse radicale d’une subordination du tout aux parties en mal d’assomption
Partie III. La solution bernardienne
Chapitre 1. Le déplacement du rapport organisme – milieu
1. Le pléonasme du « milieu extérieur »
De l’ « éther » newtonien…
…aux « circonstances » lamarckiennes
La mésologie d’Henri Ducrotay de Blainville
Consécration du concept de milieu par la philosophie biologique positiviste
Fin du pléonasme
2. Le paradoxe des sécrétions internes
Le problème de la signification physiologique des glandes sans canal excréteur
Portée de la découverte bernardienne de la glycogenèse hépatique relativement à la problématique des sécrétions
L’historien des sciences sociales et l’épistémologue des sciences biologiques
3. La distinction du milieu intérieur et du milieu extérieur
Dialectisation et approfondissement théoriques chez Claude Bernard
Le paradoxe du milieu « produit », ou la production par les parties de leurs conditions de vie
Chapitre 2. La régulation correctrice
1. Une terminologie à la signification primitive fondamentalement mécaniste
Un mot d’usage tardif
Le « régulateur » : un principe de conservation
Modèle technique et controverses théologico-philosophiques
2. Variations sémantiques autour d’un même thème
Le vulgaire et le sublime
Persistance de la notion traditionnelle dans les premiers usages physiologiques
3. Émergence et affirmation du concept physiologique
Premières apparitions du concept d’ « action en retour » dans la neurophysiologie allemande du milieu du 19e siècle
Articulation des notions de milieu intérieur et de régulation
L’identification du champ d’extension de la régulation : les conditions de vie élémentaire
La stabilité change de camp
L’historien et l’épistémologue, derechef
Chapitre 3. Le renversement du rapport du tout et de la partie (l’intégration)
1. Vers une redéfinition générale des fonctions organiques
La problématique de la protection cellulaire
Le tout au service des parties : une proposition désormais intelligible en biologie
Fin de l’antinomie de la double finalité
2. L’application socio-anthropologique
La thèse spencérienne de l’ « organisme social »
Le Capital ou le Léviathan
La synthèse durkheimienne
Le « milieu social interne »
Épilogue : Portée et limites actuelles de la problématique sociologique de l’intégration
Problématicité des présupposés relatifs à l’autorégulation et à l’évolution des sociétés
Une sociologie intégrationniste moderne : l’œuvre de Robert Castel
Bibliographie
Sources
Antiquité
Renaissance et Age Classique
Dix-neuvième siècle et vingtième siècle
Études historiques et autres travaux
Dictionnaires et encyclopédies
Index des noms
