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Histoire d’une parenthèse cartographique : les Alpes du nord dans la cartographie topographique f...
par GUILHOT Nicolas
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2005
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Université Lumière Lyon 2
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Table des matières
Illustrations
Tableaux
Page de titre
Introduction
Une histoire de la cartographie topographique des Alpes françaises.
Une définition de la cartographie topographique.
Une réponse au vide historiographique sur la cartographie contemporaine.
Une approche pluridisciplinaire dictée par les problématiques.
La spécificité de la cartographie de haute montagne en France.
Une histoire des techniques cartographiques contemporaines.
Le développement scientifique et industriel de la cartographie contemporaine.
Une périodisation technique.
Remerciements
Historiographie et méthodologie.
1. Repères historiographiques.
1.1. Etudes et collections de cartes anciennes, une proto-histoire de la cartographie.
1.1.1. L’étude des cartes anciennes comme base de l’activité cartographique dans l’Antiquité et au Moyen Age.
1.1.2. La séparation de l’étude des cartes anciennes et de la cartographie moderne.
1.1.3. L’influence d’une géographie institutionnalisée.
1.2. Leo Bagrow et l’histoire classique de la cartographie.
1.2.1. Les premières synthèses de l’histoire de la cartographie : le poids de la Geschichte der Kartographie de Leo Bagrow et d’Imago Mundi.
1.2.2. De nouvelles structures liées au développement de la cartographie.
1.2.3. Des méthodes traditionnelles peu formalisées.
1.3. Les nouvelles approches en histoire de la cartographie.
1.3.1. L’influence de nouveaux champs de recherche.
1.3.1.1. Communication graphique et approche sémiologique : l’influence du renouveau de la cartographie.
1.3.1.2. L’impact de l’histoire et de la sociologie des sciences et des techniques.
1.3.2. The History of Cartography et la naissance d’une « nouvelle » histoire de la cartographie.
1.3.3. L’approche sociopolitique de Brian Harley.
1.3.4. Tuer le père : critiques de Harley et nouvelles approches.
1.3.5. Christian Jacob : pour une histoire culturelle globale de la cartographie.
2. Orientations théoriques et méthodologiques.
2.1. Le corpus de cartes, reflet de la définition et des problématiques du sujet.
2.1.1. Les problématiques initiales.
2.1.2. La période chronologique.
2.1.3. La zone géographique.
2.1.4. Le type de cartes.
2.1.5. La réunion du corpus.
2.2. Archives et publications : possibilités et limites des approches envisagées.
2.2.1. Le contexte socioculturel : inaccessibilité des archives et richesse de la littérature institutionnelle.
2.2.2. Littérature technique et archives topographiques, des sources fondamentales pour une histoire des techniques cartographiques.
2.2.3. La difficile histoire des utilisations de la carte.
2.3. L’approche sérielle en réponse aux spécificités de l’étude de la cartographie contemporaine.
2.3.1. Une analyse quantitative signifiante.
2.3.2. La base de données : nécessité et choix de conception.
2.3.2.1. La complexité des documents cartographiques.
2.3.2.2. Le codage des données.
2.3.2.3. La variable temporelle : l’année comme unité de temps.
2.3.2.4. La variable spatiale : la coupure comme unité de surface.
2.3.3. Des choix logiciels privilégiant l’open-source.
2.3.3.1. Le modèle relationnel.
2.3.3.2. MySQL, un système de gestion de bases de données open-source.
2.3.3.3. Une interface graphique de saisie programmée en PHP.
2.3.3.4. Un traitement quantitatif avec R.
2.3.4. Limites et fractionnement de l’approche sérielle.
3. Périodisation à partir d’une analyse globale des données.
3.1. Les techniques de levé utilisées, une base solide pour la périodisation.
3.1.1. Restriction de l’analyse aux techniques de levés proprement dites.
3.1.2. Une périodisation technique particulièrement nette.
3.2. L’activité éditoriale : mise en relief des temporalités de la production cartographique.
3.2.1. Evolution du volume des publications cartographiques.
3.2.2. Les échelles de publication.
3.2.3. Les temporalités de la production cartographique.
3.3. Les représentations cartographiques : une périodisation de la topographie indépendante.
3.3.1. Le nombre de couleurs utilisées.
3.3.2. La représentation du relief.
Conclusion
Partie 1. A la croisée des influences militaire et scientifique, la géométrisation du relief par la triangulation (1800-1870).
Chapitre 1. Géodésie et cartographie topographique, naissance et développement d’une dépendance.
1.1. Le développement des méthodes de triangulation : première application de la mesure instrumentale à la représentation cartographique de la planimétrie.
1.1.1. Les premières méthodes de triangulation.
1.1.1.1. Les applications architecturales de la triangulation en Italie.
1.1.1.2. Les applications cartographiques de la triangulation aux Pays-Bas.
1.1.1.3. De la cartographie à l’astronomie : l’appropriation de la triangulation par la géodésie.
1.1.2. La description géométrique de la France : première triangulation nationale et affirmation de la perspective scientifique.
1.1.2.1. L’Etat, la carte de France et les savants.
1.1.2.2. L’Académie royale des sciences : une référence scientifique pour la cartographie.
1.1.2.3. Des travaux entre géodésie scientifique et cartographie.
1.1.2.4. La primauté de la triangulation dans le travail cartographique.
1.1.2.5. La priorité des questions scientifiques sous l’influence des Cassini.
1.1.2.6. La description géométrique de la France.
1.1.3. La carte de Cassini, première carte géométrique d’une nation.
1.1.3.1. L’abandon d’une carte nationale dérivée des cartes régionales.
1.1.3.2. Le projet de la carte de France de Cassini.
1.1.3.3. Les travaux de la carte.
1.1.3.4. La « privatisation » et « régionalisation » de la carte de France.
1.1.3.5. La « nationalisation » et l’achèvement de la carte.
1.1.4. La triangulation, base de la cartographie scientifique.
1.2. La topographie militaire et l’évolution de la représentation du relief.
1.2.1. Les plans en perspective : une proto-cartographie topographique.
1.2.1.1. La représentation du relief en perspective cavalière.
1.2.1.2. L’exemple de Jean de Beins.
1.2.1.3. Une proto-cartographie topographique.
1.2.2. La formalisation des méthodes de levé topographique militaire.
1.2.2.1. Le corps des ingénieurs géographes et la diversification de la cartographie militaire.
1.2.2.2. La méthode des ingénieurs géographes.
1.2.3. La représentation du relief par les lignes de plus grande pente.
1.2.3.1. Un dessin indirect du relief.
1.2.3.2. La Carte géométrique du Haut-Dauphiné, première utilisation des lignes de plus grande pente.
1.2.3.3. La généralisation de la représentation du relief par les lignes de plus grande pente.
1.2.3.4. Une évolution fondamentale vers la seule projection horizontale.
1.3. La Commission de topographie de 1802.
1.3.1. Un effort de normalisation de la représentation cartographique.
1.3.1.1. Adoption d’échelles décimales.
1.3.1.2. La projection horizontale.
1.3.1.3. L’adoption d’un nouveau système de projection pour une base géométrique plus solide.
1.3.2. L’affirmation de la géométrisation de la représentation du relief.
1.3.2.1. Le procédé récent des courbes de niveau.
1.3.2.2. Les hachures normalisées.
1.3.2.3. Les cotes d’altitude.
1.3.3. L’impact de la Commission sur la pratique cartographique.
1.3.3.1. Une méthode de levé topographique entre géométrisation et figuration.
1.3.3.2. La cartographie topographique sous l’Empire et la Restauration.
1.4. Des techniques géodésiques matures.
1.4.1. Le rôle fondateur des travaux de Picard et des Cassini.
1.4.1.1. La méthode géodésique des savants et des ingénieurs civils.
1.4.1.2. Une influence sous-estimée.
1.4.2. Une idéologie du progrès marquée par le déterminisme technique.
1.4.3. L’évolution des méthodes et instruments géodésiques.
1.4.3.1. Les conditions proto-industrielles de fabrication des instruments.
1.4.3.2. La méthode de la répétition.
1.4.3.3. Le théodolite, instrument géodésique fondamental du 19e siècle.
1.4.4. Un déterminisme scientifique fondamental.
Conclusion
Chapitre 2. Des savants aux militaires, une autorité cartographique en quête de légitimité.
2.1. La lutte d’influence pour les spécifications de la nouvelle carte de France, 1802-1824.
2.1.1. L’inadaptation de la carte de Cassini aux nouveaux besoins scientifiques, militaires et administratifs.
2.1.1.1. La désuétude de la carte de Cassini.
2.1.1.2. Les premières formulations du besoin d’une nouvelle carte de France.
2.1.1.3. L’impossible refonte de la carte de Cassini.
2.1.1.4. Une conception fixiste de la cartographie.
2.1.2. Les premiers projets militaires pour une nouvelle carte de France, 1808-1816.
2.1.2.1. Entre prédominance des besoins militaires et ouverture aux préoccupations scientifiques.
2.1.2.2. Les premiers projets élaborés sous l’Empire.
2.1.2.3. L’acceptation du projet de Brossier.
2.1.3. De la commission de 1817 à l’ordonnance de 1824, lutte pour les spécifications de la carte de France.
2.1.3.1. La Commission royale sous l’influence des scientifiques.
2.1.3.2. L’opposition du Comité du Dépôt de la guerre sur la question de l’échelle de gravure.
2.1.3.3. La remise en cause de l’échelle des levés.
2.1.3.4. L’ordonnance de 1824 et la « victoire » des militaires.
2.1.3.5. La prédominance maintenue de la géodésie.
2.1.4. Un basculement vers des préoccupations plus techniques.
2.2. Le corps des ingénieurs géographes, légitimité contestée et expertise unique.
2.2.1. Une profession sans statut : les ingénieurs géographes jusqu’au Directoire.
2.2.1.1. Une opposition ancienne avec le génie : un problème fondamental de légitimité.
2.2.1.2. Suppression et maintien provisoire : l’expertise cartographique dans le chaos révolutionnaire.
2.2.2. L’affirmation de l’expertise des ingénieurs géographes sous l’Empire.
2.2.2.1. La militarisation du corps des ingénieurs géographes.
2.2.2.2. L’orientation scientifique de la formation des ingénieurs géographes.
2.2.2.3. La reconnaissance de l’expertise cartographique.
2.2.3. La Restauration et la fusion avec les officiers d’état-major.
2.2.3.1. La légitimité des ingénieurs géographes en temps de paix.
2.2.3.2. Le remplacement par le corps « technicien » de l’état-major.
2.2.3.3. L’influence durable des ingénieurs géographes.
2.2.4. Développement des applications topographiques dans les armées.
2.3. Le Dépôt de la guerre jusqu’en 1870 : place de la cartographie topographique au sein des institutions militaires.
2.3.1. La difficile autonomie du Dépôt de la guerre.
2.3.1.1. Hostilité face au regroupement des organismes s’occupant de topographie.
2.3.1.2. Les tentatives d’intégration dans l’administration centrale militaire.
2.3.1.3. Le problème de la gestion du personnel.
2.3.2. Le soutien budgétaire fragile du Dépôt de la guerre.
2.3.2.1. Les oppositions initiales à la carte de France.
2.3.2.2. L’effet de l’ordonnance de 1824.
2.3.2.3. L’acceptation finale de la carte.
Conclusion
Chapitre 3. Le relief dans la carte d’état-major : entre géométrisation et figuration, la persistance de la conception fixiste.
3.1. Une base géodésique solide : la nouvelle description géométrique de la France.
3.1.1. Une œuvre indépendante basée sur des méthodes bien définies.
3.1.1.1. Une approche scientifique incontestée.
3.1.1.2. Organisation et déroulement des travaux.
3.1.1.3. Des méthodes stables.
3.1.2. Le début d’une instrumentalisation de la géodésie.
3.1.2.1. Critique de la précision de la triangulation.
3.1.2.2. Une précision suffisante aux applications topographiques.
3.2. Le développement problématique du nivellement topographique.
3.2.1. Le développement des instruments de nivellement topographique.
3.2.1.1. L’inexistence du nivellement topographique au début du 19e siècle.
3.2.1.2. Eclimètres et boussoles nivelantes, les premiers instruments de nivellement topographique.
3.2.1.3. Les boussoles à éclimètres du Dépôt de la guerre.
3.2.1.4. L’instrumentalisation nécessaire de la géodésie.
3.2.2. Les premières méthodes de levés topographiques du relief pour la carte de France.
3.2.2.1. La méthode initiale, dénaturation des principes de la Commission de 1802.
3.2.2.2. L’impact des changements d’échelle de levé.
3.2.2.3. Une application difficile.
3.2.3. La formalisation problématique des méthodes de levé topographique.
3.2.3.1. La Commission de 1828.
3.2.3.2. Les difficultés d’application des principes.
3.2.3.3. L’obligation du calque de courbes : un retour au principe originel des hachures normalisées.
3.2.3.4. L’instruction de 1851, formalisation tardive de la méthode de levé.
3.2.3.5. Les effets d’une formalisation tardive.
3.3. La persistance de l’approche figurative et artistique.
3.3.1. Le problème symptomatique de l’éclairage.
3.3.1.1. L’indécision de la Commission de 1802.
3.3.1.2. Les différents systèmes en application.
3.3.1.3. La controverse inachevée de 1817-1818.
3.3.1.4. Une manifestation de la lutte d’influence entre savants et militaires.
3.3.2. Entre géométrisation et figuration, le compromis sur la représentation du relief.
3.3.2.1. Des systèmes alternatifs aux hachures normalisées.
3.3.2.2. Formalisation de la représentation par hachures normalisées.
3.3.2.3. Une dérogation pour le Dépôt de la guerre.
3.3.3. Rédaction et production cartographiques, des procédés dominés par l’approche artistique.
3.3.3.1. L’impact limité du diapason de teintes.
3.3.3.2. Le talent indispensable des dessinateurs et graveurs.
3.3.3.3. La publication de la carte de France.
Conclusion
Chapitre 4. La carte d’état-major face aux Alpes : les limites d’une cartographie généraliste.
4.1. L’épreuve de la géodésie de 1er ordre dans les Alpes, reflet de l’ignorance des conditions de travail en haute montagne.
4.1.1. Des expériences sans enseignement : les travaux géodésiques sous l’Empire et la triangulation des Pyrénées.
4.1.1.1. Les triangulations de l’époque impériale : le refus de la haute montagne.
4.1.1.2. Le parallèle moyen, l’unique opération menée en haute montagne sous l’Empire.
4.1.1.3. La triangulation des Pyrénées, une expérience sans enseignement.
4.1.2. L’épreuve de la géodésie dans les Alpes : Loreilhe, Durand et ses adjoints.
4.1.2.1. Loreilhe et la triangulation de 2e ordre le long de la frontière.
4.1.2.2. Le capitaine Durand.
4.1.2.3. La triangulation des Alpes par Durand.
4.1.2.4. Le destin tragique de Durand.
4.1.2.5. La négation des spécificités du travail en haute montagne.
4.1.3. La construction d’une légende.
4.1.3.1. L’oubli officiel.
4.1.3.2. Une reconnaissance tardive par le milieu des ascensionnistes.
4.2. L’adaptation aux conditions et à l’urgence des travaux dans les Alpes.
4.2.1. L’assouplissement de la pratique.
4.2.1.1. La triangulation complémentaire sous une autorité militaire moins exigeante.
4.2.1.2. Les acquis tardifs de l’expérience.
4.2.1.3. Le renouvellement de la direction.
4.2.2. L’adaptation des levés topographiques à la haute montagne.
4.2.2.1. Les officiers d’état-major et les levés topographiques.
4.2.2.2. L’importance nouvelle de la reconnaissance.
4.2.2.3. L’adaptation aux conditions de la haute montagne.
4.2.3. L’urgence des opérations en Savoie et dans le Comté de Nice.
4.2.3.1. Une urgence politique.
4.2.3.2. L’insuffisance d’une triangulation expédiée.
4.2.3.3. L’exploitation des documents cartographiques existants.
4.2.4. Dessin et gravure : les difficultés de la production des feuilles de montagne.
4.2.4.1. Un processus cartographique bien établi.
4.2.4.2. Variation des techniques de dessin.
4.2.4.3. L’impossible accélération d’une gravure coûteuse.
4.3. Prestige contre utilité, une motivation différente pour la carte d’état-major dans les Alpes.
4.3.1. L’influence du nouvel intérêt scientifique pour la haute montagne.
4.3.2. La cartographie de la frontière franco-italienne, une entreprise d’autorité et de prestige.
4.3.3. Des levés plus figuratifs que géométriques.
Conclusion
Conclusion
Partie 2. D’une carte de France à l’autre, l’adoption d’une représentation entièrement géométrique du relief (1870-1920).
Chapitre 1. Scientifiques et ascensionnistes, les nouveaux regards sur la montagne.
1.1. La découverte artistique et littéraire de la montagne au 18e siècle.
1.1.1. L’influence suisse.
1.1.2. Le rôle central de l’iconographie.
1.1.2.1. Iconographie et littérature.
1.1.2.2. La vallée de Chamonix comme modèle d’une iconographie fantastique.
1.1.2.3. Le Mont Blanc.
1.2. Les nouvelles approches scientifiques de la montagne.
1.2.1. Les nouvelles conceptions scientifiques de l’orogenèse.
1.2.1.1. Plutonisme, neptunisme, géographie théorique : la montagne vue par les philosophes et les géographes de cabinet.
1.2.1.2. La géologie et l’essor des études de terrain.
1.2.1.3. Fluvialisme et uniformitarisme : aux origines de la géomorphologie.
1.2.2. La glaciologie alpine, modèle des rapports entre science et cartographie.
1.2.2.1. Les philosophes naturalistes et la glaciologie.
1.2.2.2. Forbes, Tyndall et l’étude physique des glaciers.
1.2.2.3. Glaciologie et cartographie, un rapport unilatéral.
1.2.3. De la géomorphologie à la topologie appliquée à la cartographie.
1.2.3.1. L’apparition de la géomorphologie à la fin du 19e siècle.
1.2.3.2. La « nouvelle » géographie.
1.2.3.3. La géomorphologie en France.
1.2.3.4. Géomorphologie, topologie et cartographie topographique : généralisation d’un rapport unilatéral.
1.3. L’excursionnisme cultivé.
1.3.1. Les origines du tourisme de montagne.
1.3.1.1. L’embryon d’un intérêt touristique.
1.3.1.2. Les grandes premières alpines.
1.3.1.3. L’essor touristique des Alpes.
1.3.2. L’essor de l’alpinisme dans la deuxième moitié du 19e siècle.
1.3.2.1. Le rôle structurant de l’histoire de l’alpinisme
1.3.2.2. Les « précurseurs » et la préférence alpine.
1.3.2.3. L’« âge d’or ».
1.3.2.4. L’excursionnisme cultivé et l’alpinisme sportif.
1.3.3. L’institutionnalisation de l’alpinisme : la prédominance de l’excursionnisme cultivé au Club alpin français.
1.3.3.1. Les clubs alpins en Europe.
1.3.3.2. Le Club alpin français : une société savante plus qu’une association sportive.
1.3.3.3. Recrutement et conceptions de l’alpinisme au Club alpin français.
1.3.3.4. La domination tardive de l’excursionnisme cultivé au CAF.
Conclusion
Chapitre 2. La naissance d’une cartographie touristique et scientifique indépendante.
2.1. Une cartographie figurative soutenue par l’essor touristique.
2.1.1. Cartes dérivées et levés originaux : naissance d’une cartographie topographique indépendante.
2.1.1.1. La carte de Forbes, œuvre fondatrice de la cartographie topographique indépendante.
2.1.1.2. La carte d’Adams-Reilly, la référence topographique de la deuxième moitié du 19e siècle.
2.1.1.3. Des cartes à moitié dérivées : Viollet-le-Duc et Imfeld.
2.1.2. De nouveaux besoins touristiques.
2.1.2.1. Focalisation sur les deux seuls massifs « touristiques ».
2.1.2.2. Des cartes-illustrations aux éditions séparées.
2.1.2.3. Des échelles choisies pour concurrencer la carte de France.
2.1.3. Une représentation encore essentiellement figurative.
2.1.3.1. L’abandon tardif de la perspective cavalière.
2.1.3.2. Une description scientifique du terrain focalisée sur les glaciers.
2.1.3.3. Une représentation plus figurative et artistique de la haute montagne.
2.1.3.4. Une représentation géométrique opportuniste : la reprise des courbes de niveau des minutes de la carte d’état-major.
2.2. Naissance du « topographe-alpiniste » dans les Pyrénées : la prédominance de l’approche figurative.
2.2.1. De la critique de la carte de France à une cartographie d’ascensionnistes.
2.2.1.1. La déception des premières feuilles de montagne.
2.2.1.2. Une critique systématique justifiée par le credo de l’excursionnisme cultivé.
2.2.1.3. Les premières cartes d’alpinistes, des rectifications de la carte d’état-major.
2.2.2. Franz Schrader, le premier topographe-alpiniste.
2.2.2.1. La vocation pyrénéiste d’un « génie » autodidacte.
2.2.2.2. Une immense œuvre cartographique.
2.2.2.3. Une méthode de levé instrumental simple et rapide.
2.2.3. La persistance de l’approche figurative.
2.2.3.1. Levé à l’orographe et sens du terrain.
2.2.3.2. Le « sentiment artistique du dessinateur » dans la cartographie.
2.3. L’affirmation de l’approche géométrique dans les Alpes : l’influence d’Henri et Joseph Vallot.
2.3.1. Henri et Joseph Vallot, les Schrader des Alpes.
2.3.1.1. Une découverte similaire de la montagne.
2.3.1.2. Une vocation alpiniste plus scientifique.
2.3.2. Une carte du massif du Mont Blanc entièrement originale.
2.3.2.1. La genèse d’un projet démesuré.
2.3.2.2. L’échelle inédite, justification tautologique du projet.
2.3.2.3. L’ambition d’originalité, une clé d’interprétation.
2.3.3. L’affirmation d’une approche géométrique par des méthodes instrumentales.
2.3.3.1. Une véritable triangulation géodésique.
2.3.3.2. Une méthode originale de levés photographiques.
2.3.3.3. L’inachèvement des travaux, preuve de leur ambitieuse démesure.
2.3.3.4. Une précision sans utilité directe.
Conclusion
Chapitre 3. De la guerre de 1870 à la première guerre mondiale, l’affirmation d’une conception utilitariste de la cartographie.
3.1. La défaite de 1870 et l’émergence d’une conception utilitariste de la cartographie : un bouleversement conceptuel, institutionnel et technique.
3.1.1. L’affirmation d’une conception utilitariste de la cartographie autour du problème de l’actualité de la carte.
3.1.1.1. La prédominance institutionnelle de la conception fixiste.
3.1.1.2. L’émergence de la conception utilitariste.
3.1.1.3. Une nouvelle problématique fondamentale : l’actualité de la carte.
3.1.2. Du Dépôt de la guerre au Service géographique de l’armée, un pas de plus vers l’autonomie du travail cartographique.
3.1.2.1. Le Dépôt de la guerre dans la réorganisation de l’armée après 1870.
3.1.2.2. L’autonomie nécessaire au travail cartographique.
3.1.2.3. Le Service géographique de l’armée.
3.1.2.4. La Commission centrale des travaux géographiques.
3.1.3. L’adaptation des techniques de reproduction.
3.1.3.1. La zincographie, une reproduction cartographique plus rapide et moins onéreuse.
3.1.3.2. Le type 1889 comme réponse aux limites de la zincographie.
3.1.3.3. Photographie et héliogravure, début d’une mutation fondamentale des procédés de reproduction.
3.2. Les révisions de la carte de France : la difficile traduction pratique du problème de l’actualité d’une carte.
3.2.1. L’évolution des termes désignant les révisions, reflet d’une mutation conceptuelle.
3.2.1.1. Avant 1878, de simples « rectifications » traduisant la conception fixiste.
3.2.1.2. Les années 1880, « vérification » et « mise à jour » sous l’influence des changements consécutifs à 1870.
3.2.1.3. Après 1889, la généralisation tardive des « révisions ».
3.2.2. Inertie et demi-mesures dans une pratique de révision sans conception claire.
3.2.2.1. Une problématique de mise à jour apparue avec la carte de France.
3.2.2.2. Une première révision d’ensemble sans méthode fixe, désastreuse pour les planches-mères (1873-1883).
3.2.2.3. La révision quinquennale, une inefficace révision de la révision.
3.2.3. La formalisation du processus de révision.
3.2.3.1. Recrutement et encadrement des officiers réviseurs.
3.2.3.2. Instrumentation de la méthode et ouverture aux corrections topographiques.
3.2.3.3. Baisse du rendement et reconnaissance du travail de révision.
3.2.3.4. Des résultats satisfaisants limités par l’irrégularité des opérations.
3.3. La conception utilitariste comme moteur de la diversification de la production cartographique.
3.3.1. L’inadaptation des spécifications de la carte de France.
3.3.1.1. Une lecture difficile pour les non spécialistes.
3.3.1.2. Une représentation plastique trop chargée.
3.3.1.3. Une échelle de moins en moins adaptée.
3.3.2. La diversification de la production cartographique.
3.3.2.1. Une nouvelle forme de cartes dérivées.
3.3.2.2. Une réponse partielle aux nouveaux besoins.
3.3.2.3. Un succès limité justifié par une surestimation des besoins pratiques.
3.3.3. Les cartes dérivées, un domaine d’expérimentation cartographique.
3.3.3.1. L’utilisation de la couleur.
3.3.3.2. Les courbes de niveau.
3.4. De l’affirmation opportuniste de l’autonomie du SGA à la reconnaissance de son expertise technique, 1897-1920.
3.4.1. La nouvelle carte de France au 1 : 50 000, entre tradition et modernité.
3.4.1.1. Nivellement et levés de précision, une base originale.
3.4.1.2. La nouvelle mesure de la méridienne de France, un projet strictement scientifique.
3.4.1.3. Cadastre et triangulation, une base traditionnelle pour l’adoption du projet.
3.4.2. L’affirmation opportuniste de l’autonomie du SGA.
3.4.2.1. Difficultés budgétaires et travail en autonomie.
3.4.2.2. Un nouveau statut pour le SGA.
3.4.2.3. Le problème du personnel permanent.
3.4.3. La première guerre mondiale et la reconnaissance de l’expertise technique du SGA.
3.4.3.1. Le rôle crucial de la cartographie.
3.4.3.2. Diversification des activités et reconnaissance de l’expertise technique du SGA.
3.4.3.3. L’achèvement de la concentration des activités topographiques.
Conclusion
Chapitre 4. Le tournant méthodologique des levés de précision : une représentation entièrement géométrique du relief.
4.1. Une évolution méthodologique et structurelle autour de l’instrumentation des méthodes.
4.1.1. Les plans directeurs, un prolongement des levés de places fortes.
4.1.1.1. Le Dépôt des fortifications.
4.1.1.2. Les plans directeurs dans les Alpes.
4.1.1.3. Intégration au Service géographique de l’armée.
4.1.2. L’instrumentation de la méthode de levé topographique.
4.1.2.1. La méthode de la planchette déclinée au 19e siècle.
4.1.2.2. Règle à éclimètre et alidade holométrique : les premiers instruments efficaces de nivellement topographique.
4.1.2.3. La méthode tachéométrique, une mesure instrumentale des distances.
4.1.3. Usage et innovation : l’institutionnalisation de la recherche technologique en topographie.
4.1.3.1. Un schéma d’innovation classique, basé sur les perfectionnements liés à l’usage.
4.1.3.2. L’intégration institutionnelle de l’innovation technologique.
4.2. Le renversement du rapport entre géodésie et topographie.
4.2.1. L’insuffisance de la triangulation des ingénieurs géographes.
4.2.1.1. Les nivellements de précision : une réponse au nombre insuffisant de cotes géodésiques.
4.2.1.2. Le canevas général dans les levés de précision.
4.2.1.3. Les triangulations complémentaires parfois nécessaires.
4.2.2. Le retard de la Nouvelle triangulation de la France.
4.2.2.1. La réitération, une nouvelle technique plus efficace.
4.2.2.2. La lente réalisation de la nouvelle triangulation.
4.2.3. Les Alpes, une région privilégiée pour les opérations géodésiques.
4.2.3.1. Une méthode adaptée aux conditions de la haute montagne.
4.2.3.2. Les opérations de 1er ordre et les jonctions avec les triangulations étrangères et indépendantes.
4.2.3.3. Les opérations de 2e et 3e ordre : un réseau de détail dépendant des besoins topographiques.
4.2.4. Le rôle central des levés topographiques dans la généralisation d’une représentation entièrement géométrique du relief.
4.2.4.1. Des levés topographiques détachés de leur base géodésique.
4.2.4.2. La préparation : triangulation complémentaire et canevas général.
4.2.4.3. Une représentation géométrique du relief fondée sur des méthodes topographiques.
4.3. L’affirmation du paradigme du développement scientifique de la cartographie.
4.3.1. L’accroissement de l’échelle et de la précision, une dynamique en partie autonome.
4.3.1.1. L’évolution des échelles topographiques employées dans les Alpes.
4.3.1.2. Une estimation impossible de la réponse aux besoins réels.
4.3.1.3. L’influence de l’idéologie du progrès technique.
4.3.2. Topologie et topométrie, les deux aspects d’une approche scientifique de la topographie.
4.3.2.1. Naissance de la tentation topométrique.
4.3.2.2. Topométrie et topologie, les limites pragmatiques à la « scientificisation ».
4.3.3. Des hachures aux courbes de niveau, une « scientificisation » de la représentation plastique du relief.
4.3.3.1. Un changement rapide.
4.3.3.2. La transition vers une représentation scientifique du relief.
4.3.3.3. Les limites de la représentation géométrique : la nécessité reconnue d’une figuration expressive du relief.
Conclusion
Conclusion
Partie 3. Géométrisation et expressivité de la représentation du relief, la convergence des problématiques militaires et alpinistes (1890-1940).
Chapitre 1. La Commission de topographie du Club alpin français et l’apogée des topographes-alpinistes.
1.1. La Commission de topographie : de la fédération des topographes-alpinistes au rôle d’expert en cartographie de montagne.
1.1.1. Une création favorisée par le modèle de l’excursionnisme cultivé.
1.1.1.1. Constitution dans un contexte favorable.
1.1.1.2. Un parfait exemple de l’excursionnisme cultivé.
1.1.2. Un statut autoproclamé d’autorité dans la topographie de montagne.
1.1.2.1. L’orientation initiale : fédérer l’activité des topographes-alpinistes.
1.1.2.2. L’affirmation du rôle d’expert de la Commission.
1.1.2.3. Une réforme structurelle pour refléter le nouveau statut.
1.1.3. La place déclinante de la topographie dans la Commission des travaux scientifiques du CAF.
1.1.3.1. Une commission amoindrie par la mort d’Henri Vallot.
1.1.3.2. Les conséquences du déclin de l’excursionnisme cultivé.
1.2. Le prosélytisme technique de la Commission de topographie.
1.2.1. La domination d’Henri Vallot : définition d’une vision unique de la cartographie de haute montagne.
1.2.1.1. La controverse initiale sur les objectifs de la Commission.
1.2.1.2. La victoire des arguments d’autorité.
1.2.1.3. Une vision dictée par l’ambition d’originalité d’Henri Vallot.
1.2.2. Un véritable prosélytisme technique.
1.2.2.1. Le rôle central d’Henri Vallot dans l’instruction des topographes-alpinistes.
1.2.2.2. Un endoctrinement méthodologique.
1.2.2.3. La méthode « officielle ».
1.2.2.4. L’équipement instrumental.
1.2.3. Un modèle pour la cartographie de haute montagne.
1.2.3.1. Une définition par opposition aux cartes existantes : la critique de la nouvelle carte de France au 1 : 50 000.
1.2.3.2. Le modèle pratique : la carte du Massif de Gavarnie et du Mont-Perdu de Schrader.
1.2.3.3. L’affirmation de la tendance scientifique.
1.3. L’œuvre des topographes-alpinistes, entre projet ambitieux et réalisation pragmatique.
1.3.1. La description géométrique détaillée des Alpes de Paul Helbronner.
1.3.1.1. Un projet issu de la Commission de topographie.
1.3.1.2. L’homme et la méthode.
1.3.1.3. Une œuvre colossale d’une certaine utilité.
1.3.2. Le rôle central de la Commission de topographie dans la cartographie indépendante.
1.3.2.1. La place de la Commission dans la cartographie indépendante.
1.3.2.2. Deux approches différentes dans les Alpes et les Pyrénées.
1.3.3. « Grands œuvres » et cartes « mineures » : le fossé entre deux catégories de topographes-alpinistes.
1.3.3.1. Les deux formes de l’activité de la Commission de topographie.
1.3.3.2. Les « grands œuvres » ambitieux et rares, produit d’une originalité inutile.
1.3.3.3. Cartes-esquisses et croquis topographiques, une rupture avec l’orientation imposée par Henri Vallot.
1.3.3.4. Les cartes dérivées, réponses aux véritables besoins des alpinistes.
Conclusion
Chapitre 2. Le surinvestissement du SGA dans les Alpes, conséquence de l’opposition structurelle entre cartographies officielle et indépendante.
2.1. Le SGA et la Commission de topographie du CAF : entre relations personnelles et opposition structurelle.
2.1.1. Des relations institutionnelles et personnelles privilégiées.
2.1.1.1. Les militaires dans la Commission de topographie : une affaire de personne.
2.1.1.2. La proximité idéologique des militaires et des membres du CAF.
2.1.1.3. Des relations mondaines et institutionnelles.
2.1.2. Une opposition structurelle fondamentale.
2.1.2.1. L’activité de la Commission de topographie, une attaque symbolique contre l’unité du territoire.
2.1.2.2. Une concurrence exacerbée par l’ambition technique de la Commission.
2.1.2.3. La guerre de montagne et le rapprochement des besoins militaires et alpinistes.
2.1.2.4. La dynamique de l’investissement du SGA dans les Alpes.
2.2. Le surinvestissement du SGA dans les Alpes.
2.2.1. La couverture cartographique des Alpes par le SGA.
2.2.1.1. L’avancement de la carte de France jusqu’à la deuxième guerre mondiale.
2.2.1.2. Les Alpes du nord, une région privilégiée pour les levés de précision.
2.2.1.3. La répartition spatio-temporelle des travaux du SGA dans les Alpes.
2.2.2. L’effort qualitatif du SGA dans les Alpes.
2.2.2.1. Méthode expédiée et méthode régulière.
2.2.2.2. La lente généralisation des levés réguliers dans les Alpes.
2.2.2.3. L’emploi « honteux » de la méthode expédiée et des procédés perspectifs.
2.2.2.4. La nécessaire révision.
2.2.3. L’émergence d’officiers topographes spécialisés dans les levés alpins.
2.2.3.1. Des carrières dans les Alpes.
2.2.3.2. Une spécialisation involontaire.
2.2.2.3. L’exemple de Joseph Recordon.
2.3. La vampirisation des travaux du CAF par le SGA.
2.3.1. L’exploitation des résultats géodésiques.
2.3.1.1. Les triangulations dans les publications du SGA.
2.3.2.2. L’exploitation des triangulations des topographes-alpinistes.
2.3.2. Influences et collaborations des topographes-alpinistes.
2.3.2.1. Une influence topographique très limitée.
2.3.2.2. L’instrumentalisation de la compétence toponymique des alpinistes.
2.3.3. Le rôle du SGA dans le déclin de l’activité topographique des alpinistes.
2.3.3.1. Une collaboration asymétrique limitant le domaine de compétence des topographes-alpinistes.
2.3.3.2. La reconquête de la cartographie alpine par le SGA.
Conclusion
Chapitre 3. La photogrammétrie terrestre, une technique de transition vers l’industrialisation de la topographie.
3.1. Les promesses de la métrophotographie de Laussedat.
3.1.1. Fondations et premières réalisations de la métrophotographie.
3.1.1.1. Les méthodes perspectives.
3.1.1.2. L’introduction de la photographie.
3.1.1.3. Les premiers levés photographiques.
3.1.2. La méthode Laussedat.
3.1.2.1. La restitution photographique.
3.1.2.2. Un instrument spécifique : le photothéodolite.
3.1.2.3. L’exploitation difficile des photographies.
3.1.3. Un développement limité en France.
3.1.3.1. Des applications restreintes aux régions difficiles.
3.1.3.2. L’accueil des contemporains.
3.1.3.3. La polémique sur le nom de la méthode.
3.2. Henri Vallot, les topographes-alpinistes et les levés photographiques.
3.2.1. Ambition d’originalité et désir de contrôle, les raisons implicites du choix des Vallot.
3.2.1.1. Un choix initial par élimination.
3.2.1.2. Fausse rationalité scientifique et méconnaissance de la méthode.
3.2.1.3. L’ambition d’originalité et la volonté de contrôle d’Henri Vallot.
3.2.2. La longue mise au point de la méthode Laussedat-Vallot.
3.2.2.1. Un nouvel instrument : le phototachéomètre.
3.2.2.2. La simplification graphique.
3.2.2.3. Un perfectionnement continuel.
3.2.2.4. Une simplification pour les autres membres de la Commission de topographie.
3.2.3. Une utilisation limitée aux seules topographes-alpinistes.
3.3. Le SGA et la mécanisation de la restitution photographique, prélude à l’industrialisation des levés topographiques.
3.3.1. Les procédés mécaniques de restitution photographique et les débuts de l’automatisation des levés topographiques.
3.3.1.1. La stéréotopographie.
3.3.1.2. Le stéréocomparateur, premier instrument de restitution mécanique.
3.3.1.3. Le stéréoautographe, entre automatisation et pratique artisanale.
3.3.1.4. La généralisation des instruments de restitution.
3.3.2. L’adoption de la stéréotopographie au SGA.
3.3.2.1. Une méthode rejetée jusqu’en 1910.
3.3.2.2. Les expérimentations alpines de 1910-1914.
3.3.2.3. Un brusque revirement lié à l’affirmation d’une orientation « industrielle ».
3.3.3. La stéréotopographie au SGA dans les années vingt et trente, un procédé complémentaire limité aux régions montagneuses.
3.3.3.1. La rupture de la première guerre mondiale.
3.3.3.2. Les levés photographiques du SGA dans les années vingt et trente.
3.3.3.3. Un procédé complémentaire et encore artisanal.
3.3.3.4. Une technique de transition vers l’industrialisation des levés topographiques.
Conclusion
Chapitre 4. Géométrisation et formalisation de la représentation du relief : l’impact des nouvelles techniques.
4.1. Le type 1900, entre mutation conceptuelle et tradition figurative.
4.1.1. L’influence des mutations conceptuelles et techniques.
4.1.1.1. L’impact de la conception utilitariste sur l’adoption d’une projection conforme.
4.1.1.2. De la projection polycentrique à la projection de Lambert, le rôle des besoins militaires.
4.1.1.3. Courbes de niveau et métallographie, une réponse aux problèmes d’actualité et aux nouveaux besoins techniques.
4.1.2. Universalisme et figuratisme, l’héritage de la conception fixiste.
4.1.2.1. L’ambition d’universalité, négation de la spécificité des utilisations.
4.1.2.2. La polychromie comme réponse à l’ambition d’universalité.
4.1.2.3. Le retour en grâce de l’éclairage.
4.1.3. Réalisation complexe et ambitions contradictoires, une carte de transition « mal née ».
4.1.3.1. Un processus de rédaction et reproduction complexe.
4.1.3.2. Une révision difficile.
4.1.3.3. Des spécifications luxueuses empêchant une utilisation efficace.
4.2. Le type 1922, les topographes-alpinistes et les cartes suisses : une normalisation durable de la représentation du relief.
4.2.1. Le type 1922, simplification pragmatique du type 1900.
4.2.1.1. Du type 1900 au type 1922, une succession de simplifications pragmatiques.
4.2.1.2. Un processus de rédaction et de reproduction un peu plus cohérent.
4.2.1.3. La carte de France au 1 : 20 000, nouvelle carte de base du territoire.
4.2.2. Normalisation durable de la représentation du relief.
4.2.2.1. L’influence fondamentale des topographes suisses.
4.2.2.2. Généralisation rapide et fausse naturalité.
4.2.2.3. Une base stable pour des variations utilitaires.
4.2.3. Héritage figuratif et approche scientifique dans la représentation à l’effet du rocher.
4.2.3.1. La technique du rocher à l’effet, entre interprétation scientifique et représentation artistique.
4.2.3.2. Limiter l’interprétation artistique pour le dessin du rocher à l’effet dans les cartes officielles.
4.2.3.3. L’influence des topographes-alpinistes sur les travaux du SGA.
4.2.3.4. Entre science et art, la position ambiguë des topographes-alpinistes.
4.2.3.5. L’intérêt touristique et la naissance des topo-guides.
4.3. Les impossibles tentations d’une fausse automatisation.
4.3.1. Les expérimentations permises par le tracé mécanique des courbes de niveau.
4.3.1.1. Les nouvelles possibilités du stéréoautographe : une fausse automatisation.
4.3.1.2. Les essais infructueux de représentation du rocher en courbes de niveau.
4.3.1.3. Les expérimentations sur le tracé des courbes.
4.3.2. Un compromis entre les représentations géométrique et figurative du rocher.
4.3.2.1. L’influence des topographes-alpinistes sur les nouvelles règles pour le dessin du rocher au SGA.
4.3.2.2. Un recul de la tentation topométrique.
4.3.2.3. Les limites de l’orientation industrielle.
Conclusion
Conclusion
Partie 4. Normalisation et industrialisation autour des levés aériens : le déclin de la spécificité alpine (1930-1970).
Chapitre 1. D’un service cartographique militaire à un organisme civil de service : naissance et développement de l’Institut géographique national, 1938-1963.
1.1. La dernière réorganisation du Service géographique de l’armée, 1937-1940.
1.1.1. La persistance des problèmes originels : l’organisation du SGA en 1937-1938.
1.1.1.1. Une structure complexifiée par l’orientation militaire.
1.1.1.2. Le problème récurrent de la stabilisation du personnel spécialisé.
1.1.1.3. Le début d’une rationalisation de l’organisation : les modifications structurelles locales de 1937-1938.
1.1.2. Le projet de réforme du colonel Hurault : la reprise de revendications anciennes.
1.1.2.1. Une orientation encore essentiellement militaire.
1.1.2.2. L’autonomie de fonctionnement dans une perspective industrielle.
1.1.2.3. La stabilisation du personnel spécialisé : le retour des ingénieurs géographes.
1.1.3. Le décret-loi du 1er septembre 1939 et ses conséquences sur l’activité du SGA.
1.1.3.1. Une loi discutée.
1.1.3.2. Les conséquences d’une réforme incomplète sur l’activité du SGA pendant la guerre.
1.1.3.3. Une réforme jugée bénéfique pour la transition vers les activités de paix.
1.2. D’un service militaire à un institut civil : la naissance de l’IGN, 1940-1946.
1.2.1. Une création opportuniste.
1.2.1.1. Une réforme imprévue.
1.2.1.2. Une création dans l’urgence.
1.2.2. L’organisation de l’IGN sous l’occupation : le statut civil comme catalyseur de l’orientation industrielle.
1.2.2.1. Un regroupement inscrit dans l’ancien projet immobilier de réunion des services.
1.2.2.2. Un statut civil instaurant une autonomie de gestion théorique.
1.2.2.3. La réorganisation du dispositif d’information cartographique.
1.2.2.4. L’achèvement de la réforme des statuts du personnel.
1.2.2.5. La structure interne, reflet du souci d’industrialisation.
1.2.3. L’influence de l’occupation sur la réorganisation et l’activité de l’IGN.
1.2.3.1. Les limites d’une réorganisation conçue pendant l’occupation.
1.2.3.2. Une activité maintenue malgré les difficultés.
1.2.3.3. La situation dans les Alpes.
1.2.4. La confirmation du statut civil jugé supérieur pour la mission de l’IGN, 1944-1946.
1.2.4.1. Le Service géographique militaire.
1.2.4.2. La supériorité du statut civil pour la direction de l’IGN.
1.2.4.3. La confirmation du statut civil, une transformation plus radicale qu’on ne le dit.
1.3. Les limites de l’essor industriel d’après-guerre.
1.3.1. Un investissement matériel conséquent.
1.3.1.1. Le retard de la carte de France, moteur de l’investissement.
1.3.1.2. Le financement de l’institut.
1.3.1.3. L’investissement matériel dans une orientation industrielle.
1.3.2. L’accroissement de l’activité cartographique.
1.3.2.1. L’avancement de la carte de France.
1.3.2.2. Crédits, retard et spécification de la carte de France : l’adoption du 1 : 25 000 et le type 1968 simplifié.
1.3.2.3. La couverture des Alpes.
1.3.3. Les limites du statut de service technique extérieur.
1.3.3.1. Les problèmes d’emploi du personnel.
1.3.3.2. Une dépendance financière indirecte.
Conclusion
Chapitre 2. Le début des levés aériens et le problème de la restitution du relief, 1900-1934.
2.1. Une orientation méthodologique et technologique fixée dès le début du 20e siècle.
2.1.1. Les premières applications topographiques de la photographie aérienne.
2.1.1.1. La guerre russo-japonaise de 1904.
2.1.1.2. Le discours classique du retard de la science française.
2.1.1.3. Une situation moins contrastée que sa présentation.
2.1.2. Les problèmes spécifiques à l’exploitation topographique des prises de vue aériennes.
2.1.2.1. Les limites des techniques aéronautique et photographique.
2.1.2.2. Le problème central du redressement.
2.1.2.3. Le photoperspectographe, premier appareil de redressement.
2.1.3. Photogrammétries terrestre et aérienne, des rapports complexes.
2.1.3.1. La photogrammétrie aérienne, une réponse aux limites de la photogrammétrie terrestre ?
2.1.3.2. Le mythe de la carte parfaite : l’analogie trompeuse entre la photographie aérienne et la carte.
2.1.3.3. L’influence des progrès de la photogrammétrie terrestre sur l’orientation des recherches en photogrammétrie aérienne.
2.2. La première guerre mondiale, catalyseur du développement des applications topographiques de la photographie aérienne.
2.2.1. L’adoption rapide des photographies aériennes.
2.2.1.1. Les limites de la reconnaissance directe.
2.2.1.2. La mise en place d’une organisation complexe.
2.2.1.3. Le rôle des photographies aériennes.
2.2.2. Une méthode originale, graphique et artisanale.
2.2.2.1. L’hétérogénéité des clichés aériens exploités.
2.2.2.2. Une méthode originale.
2.2.2.3. La formalisation de la méthode d’interprétation.
2.2.2.4. Du placement à vue au graticulage, l’évolution des méthodes de restitution.
2.2.3. Un effort d’instrumentation constant.
2.2.3.1. Les premiers appareils photographiques spécifiques.
2.2.3.2. Les instruments d’interprétation.
2.2.3.3. Les appareils de restitution et de redressement.
2.2.4. La guerre comme catalyseur d’orientations antérieures.
2.3. Les années vingt, une décennie d’applications limitées et d’expérimentation.
2.3.1. Des applications topographiques limitées à la planimétrie.
2.3.1.1. Le Comité d’expériences photo-topographiques.
2.3.1.2. L’adoption rapide de la photographie aérienne pour la planimétrie.
2.3.1.3. Des méthodes artisanales dérivées des procédés de la première guerre mondiale.
2.3.1.4. Des méthodes de complément, sources d’expérience dans la prise de vue aérienne.
2.3.2. Le problème de la restitution du relief.
2.3.2.1. Une préoccupation institutionnelle et technique centrale.
2.3.2.2. De nombreux instruments inspirés du stéréoautographe.
2.3.2.3. Le choix du stéréotopographe Poivilliers.
2.3.2.4. Une fièvre d’innovation focalisée sur les problèmes de restitution.
2.3.2.5. Retour à un schéma classique d’innovation topographique : une variante de la science normale.
2.3.3. L’adoption définitive des levés aériens au SGA.
2.3.3.1. Des essais étendus à l’adoption définitive du stéréotopographe, 1930-1934.
2.3.3.2. La méthode de restitution au stéréotopographe.
2.3.3.3. L’impact sur la cartographie alpine indépendante.
Conclusion
Chapitre 3. Industrialisation des levés aériens : vers la disparition de la spécificité alpine (1934-1960).
3.1. Du programme de 1934 à la couverture aérienne systématique, la généralisation des levés aériens en France et dans les Alpes.
3.1.1. Le programme de 1934, généralisation officielle des levés aériens au SGA.
3.1.1.1. Une suite aux réformes de 1922.
3.1.1.2. Généralisation des levés aériens.
3.1.1.3. La création de l’escadrille spécialisée du SGA.
3.1.2. Levés photographiques terrestres et aériens dans les Alpes.
3.1.2.1. Le refus de la mise en concurrence.
3.1.2.2. Une utilisation parallèle plus que complémentaire.
3.1.2.3. L’abandon de la stéréotopographie terrestre.
3.1.2.4. La couverture du Mont Blanc, symbole de la généralisation des levés aériens et validation prestigieuse de leur efficacité.
3.1.3. La couverture aérienne systématique, une ouverture aux applications non topographiques.
3.1.3.1. Amplification des levés aériens à la fin des années quarante.
3.1.3.2. La couverture aérienne systématique, une notion tardive appuyant la rationalisation des levés.
3.1.3.3. La diversification des activités aériennes de l’IGN.
3.2. La construction d’un potentiel industriel : l’effort d’équipement et de normalisation des procédés de photographie aérienne.
3.2.1. Réduire l’échelle pour augmenter le rendement : les expérimentations des années trente.
3.2.1.1. Une tentation précoce.
3.2.1.2. Augmenter l’altitude des prises de vue.
3.2.1.3. Réduire la focale des objectifs.
3.2.2. Les limites de la normalisation des échelles de levés aériens.
3.2.2.1. Le rejet des petites échelles : l’adoption du 1 : 25 000 comme échelle optimale pour les levés aériens.
3.2.2.2. Une normalisation plus tardive dans la pratique.
3.2.2.3. Une normalisation limitées aux levés de la carte de France.
3.2.3. La construction d’un potentiel aérien basé sur le stéréotopographe.
3.2.3.1. La place centrale du stéréotopographe Poivilliers.
3.2.3.2. Les perfectionnement du stéréotopographe.
3.2.3.3. L’équipement aéronautique.
3.2.3.4. L’équipement photographique.
3.2.4. La fin du système technique du stéréotopographe : l’adoption du film à la fin des années soixante.
3.2.4.1. Un discours confus masquant des considérations essentiellement économiques.
3.2.4.2. Un changement brutal.
3.2.4.3. L’impact sur l’équipement aéronautique.
3.3. Le terrain comme obstacle au rendement industriel : la rationalisation des méthodes de levés aériens.
3.3.1. La stigmatisation du terrain.
3.3.1.1. L’influence prépondérante du facteur économique.
3.3.1.2. Les reliquats d’une pratique artisanale.
3.3.2. La formalisation de la stéréopréparation, base géométrique de la restitution.
3.3.2.1. Le rôle crucial de la préparation.
3.3.2.2. La fixation de la méthode à la fin des années trente, un compromis entre rendement et qualité.
3.3.2.3. L’impact sur la restitution.
3.3.2.4. La prédominance du facteur économique.
3.3.3. L’inévitable étape du complètement.
3.3.3.1. Le complètement, un mal nécessaire.
3.3.3.2. Le fantasme d’une restitution « parfaite » pour supprimer le complètement.
3.3.3.3. La solution pragmatique de l’adaptation de la restitution aux nécessités du complètement.
3.3.4. Les conséquences sur la révision.
Conclusion
Chapitre 4. Le fantasme d’une représentation scientifique du relief : la tentation topométrique.
4.1. L’industrialisation des procédés de rédaction et de reproduction cartographique.
4.1.1. La nécessité industrielle d’un processus formalisé et stable.
4.1.1.1. Une stabilité garantissant l’homogénéité de la carte.
4.1.1.2. Une formalisation imposée par l’organisation du travail : les dessinateurs à domicile.
4.1.1.3. Une organisation industrielle.
4.1.2. La généralisation de la rédaction sur couches.
4.1.2.1. Les problèmes de la stabilité dimensionnelle et de la reproduction photographique.
4.1.2.2. Les premières utilisations à l’IGN : masques sur support plastique et stéréominutes sur plastique opaque.
4.1.2.3. De nouveaux procédés de dessin : le tracé et l’arrachage sur couche.
4.1.2.4. Une adoption controversée, justifiée par les seuls impératifs industriels.
4.1.3. Les conséquences d’une mutation profonde.
4.1.3.1. Une mutation subite.
4.1.3.2. Modification des procédés de restitution.
4.1.3.3. Remise en cause des spécifications des cartes de France : aux sources du type 1972.
4.2. Entre objectivité scientifique et industrialisation, le retour de la tentation topométrique.
4.2.1. La « scientificité » dans le discours cartographique.
4.2.1.1. L’habillage, un indicateur pertinent de la conception scientifique de la cartographie.
4.2.1.2. La complexification de l’habillage, conséquence de la technicisation et de la normalisation cartographique.
4.2.1.3. L’intégration de la documentation annexe.
4.2.1.4. Le reflet d’une rhétorique d’autorité scientifique.
4.2.2. Limiter l’aspect artistique de la rédaction cartographique.
4.2.2.1. L’échec de l’estompage photographique.
4.2.2.2. Une limitation de la part artistique et artisanale de la rédaction cartographique.
4.2.3. « Conserver la valeur géométrique de la courbe » : la tentation topométrique.
4.2.3.1. L’industrialisation des levés et la figuration à l’effet du rocher.
4.2.3.2. Courbes « nues » ou « habillées », de nouveaux procédés plus topométriques.
4.2.3.3. Motivations industrielles et conception utilitariste.
4.2.3.4. Le discours scientifique comme alibi.
4.2.3.5. Persistance de la tradition figurative chez les utilisateurs.
4.2.4. L’exception de la carte du Mont Blanc au 1 : 10 000 : le chant du cygne d’une cartographie figurative et artistique.
4.2.4.1. Un projet paradoxal.
4.2.4.2. Une facture luxueuse.
4.2.4.3. Une carte de prestige sans utilité pratique.
4.2.4.4. Un chef-d’œuvre sacrifié sur l’autel de l’industrialisation.
Conclusion
Conclusion
Après 1960 : l’incursion de la problématique commerciale dans la représentation du relief.
1. L’évolution industrielle et commerciale de l’IGN, 1963-1974.
1.1. Le statut d’établissement public.
1.1.1. Une longue mise en place.
1.1.2. Confirmation de l’évolution industrielle de l’IGN.
1.2. L’intégration du personnel dans les statuts de la fonction publique.
1.2.1. Les fonctionnaires techniques et administratifs.
1.2.2. Les personnels ouvriers.
1.2.3. Un contexte social difficile.
1.3. L’affirmation du caractère commercial de l’activité de l’IGN.
1.3.1. Des mesures institutionnelles.
1.3.2. La diversification des cartes éditées.
1.3.3. L’écoute des usagers.
2. La normalisation de la représentation du relief dans le type 1972.
2.1. Le type 1972, entre orientation commerciale et réformes techniques.
2.1.1. La conception du type 1972.
2.1.2. Adapter les spécifications aux nouveaux procédés de rédaction.
2.1.3. L’influence de la conception utilitariste.
2.2. La représentation du relief, un compromis dominé par la tendance scientifique.
2.2.1. L’influence du facteur commercial.
2.2.2. La prépondérance de la tendance scientifique.
2.2.3. Un figuratisme concentré dans l’estompage.
2.3. Une acceptation rapide et complète.
2.3.1. Une réponse satisfaisant les intérêts industriels et commerciaux.
2.3.2. L’enthousiasme des utilisateurs de cartes de haute montagne.
3. Homogénéisation de la carte de base et déclin des spécificités de la cartographie de montagne.
3.1. Normalisation et homogénéisation de la carte de base.
3.1.1. L’effort de normalisation du type 1972.
3.1.2. La mise à jour des feuilles en type 1922.
3.1.3. L’harmonisation de l’offre éditoriale et des formats.
3.2. L’aspect touristique, dernière spécificité de la cartographie de montagne.
3.2.1. Une représentation du relief normalisée pour tout le territoire.
3.2.2. La spécificité touristique des cartes de montagne.
3.2.3. Le désengagement de l’IGN pour le contenu touristique.
Conclusion : la perte de signification de la carte de « base ».
Conclusion générale
Du désert cartographique à l’intégration complète : la haute montagne dans les cartes de France.
D’une conception fixiste à une conception utilitariste de la cartographie.
Le paradigme du développement scientifique de la cartographie.
Reconnaissance politique et industrialisation : la cartographie dans la modernisation de l’Etat.
Pour une histoire de la cartographie contemporaine.
Sources
Cartes
Cartes intégrées au corpus.
Service cartographique officiel français : Dépôt de la guerre, Service géographique de l’armée, puis Institut géographique national.
Commission de topographie du Club alpin français.
Autre cartes indépendantes.
Autres cartes.
Dépôt des fortifications
Service topographique fédéral (STF) suisse.
Istituto geografico militare (IGM) italien.
Editeurs indépendants.
Archives
Archives de la cartothèque nationale de l’IGN.
Archives du Service historique de l’armée de terre.
Sources imprimées
Rapports d’activité
Service cartographique officiel.
Club alpin français.
Publications périodiques.
Ouvrages et articles.
Publications générales sur la géographie, la cartographie, la montagne et l’alpinisme.
Publications du service cartographique officiel français.
Publications des membres du Club alpin français.
Autres publications techniques.
Bibliographie
Ouvrages généraux
Outils
Histoire générale, économique et culturelle
Histoire des sciences et des techniques
Histoire de la géographie et de la géomorphologie
Sémiologie et iconographie
Histoire de la lecture
Historiographie
La tradition historiographique
Le renouveau théorique des années soixante-dix et quatre-vingt
Nouvelles interrogations et nouveaux axes de recherche
Histoire de la cartographie
Techniques et pratiques.
Acteurs et institutions de la cartographie française
Les cartes de France
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Les représentations non cartographiques
La découverte scientifique
L’alpinisme
Les représentations cartographiques
Histoire de la représentation cartographique des Alpes
Annexe 1. Glossaire des termes techniques.
Annexe 2. Reproductions.
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