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L'écriture de la perte. "Terrasse à Rome" et "Le Sexe et l'effroi" de Pascal Quignard.
par ALWAN Walled K.
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2006
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Université Lumière Lyon 2
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Table des matières
Page de titre
Remerciements
Abréviations
Introduction
I. Rite : brûler pour re-naître.
II. Répétition : brûler pour re-chercher l’objet perdu
III. Mélodie : brûler pour accorder le tempo de l’écriture
IV. Appel à l’imprévisible : brûler pour attaquer le bloc du passé
V. Lire : brûler pour créer un amour à trois
VI. Créer : brûler pour graver et pour écrire la perte
VII. Origine : brûler pour être prêt à revenir à l’in-fans
VIII. Confusion : brûler pour brouiller les limites
Première partie : La perte : élément de déstabilisation dans l’écriture
Problématique de l’indistinction générique :
Des “livres” dans le livre : une destructuration édificatrice
Les niveaux de l’écriture :
I. Chapitre premier : Le roman de la perte : Terrasse à Rome
1. Le récit :
A. Le récit incomplet :
B. L’obscurité historique :
C. Un début et une fin incertains – Les deux quêtes :
2. La narration :
A. La voix du narrateur et des personnages :
B. L’enchâssement :
B.1. Continu - discontinu :
B.2. Le non-dit dans le fragment :
B.3. La perte dans le fragmentaire :
C. Fragment-Citation-Exemplum :
C.1. Première catégorie : L’exemplum “cognitif-paradigmatique”
C.2. Deuxième catégorie : L’exemplum imagé
3. Le roman, un essai de méditation :
II. Chapitre deux : L’essai de la perte : Le Sexe et l’effroi
1. La narration sensuelle dans un texte argumentatif :
1.A. La séquence monogérée :
1.B. La séquence polygérée :
2. La citation dans l’essai :
3. Lecture érotique et interactive :
4. Le circuit argumentatif : une répétition hypnotique :
III. Conclusion de la première partie : La perte comme un réseau livresque :
Deuxième partie : La perte dans le corps
I. Chapitre premier : Le corps comme lieu d’une marque identitaire :
1. Le corps “perdu” :
2. Corps représenté, corps uni :
3. Le corps désiré et la violence du morcellement :
4. Le corps morcelé : un état régressif ou un retour vers la source
5. Lecture initiatique et psychanalytique du corps dans Terrasse à Rome :
II. Chapitre deux : La main du graveur :
1. La main droite, la main tyrannique :
2. Le langage de la main :
3. La main : la négation de l’identité du sujet parlant :
III. Chapitre trois : L’œil :
1. La dénudation :
2. La pudeur :
3. La jalousie dans le regard :
4. Le regard de l’invisible :
IV. Chapitre quatre : Le phallus ou le narcissisme inavoué :
1. L’exhibitionnisme narcissique :
2. Le regard de l’autre, le retour en soi :
3. Répétition jouissive :
4. L’amour de la disparition, de l’invisible :
5. Deux femmes, deux amours impossibles :
6. L’effroi de l’homme, l’angoisse de l’insertion :
7. Société close :
8. Le rejet de la paternité de Meaume :
9. Fixation organique :
V. Chapitre cinq : Le sexe féminin :
1. Le sexe féminin, « une fleur mâchée » :
2. Le sexe féminin, une caverne gémissante :
3. Bestialité féminine :
4. Phallicisation fantasmatique de la vulve :
5. L’accroupissement vu de dos :
6. Le ventre “facifié” :
7. L’anonymat de la femme ou le non-verbal du sexe féminin:
VI. Conclusion de la deuxième partie : L’origine interdite ou la tombe du phallus du père:
Les rêves de l’origine :
Troisième partie : La perte du lecteur
I. Chapitre premier : L’Art : une écriture de l’invisible
1. La représentation de l’œuvre artistique dans l’œuvre de Quignard :
2. Tableaux vivants ou écriture baroque:
3. Le roman de l’artiste :
4. La fresque, une œuvre d’art :
5. Le livre, le chef d’œuvre :
6. L’œuvre-fragment de Quignard :
II. Chapitre deux : La réception de l’œuvre de Quignard :
1. La peur fascinante du texte de Quignard :
2. La soumission du lecteur :
3. La lecture : “retour à soi” ou “sortir de soi” :
4. La lecture comme survie :
Conclusion générale
I. Une altérité confuse :
II. Le dynamisme de la pensée panoramique :
III. La haine du langage :
IV. Le social, principe d’obéissance :
V. Perte identitaire :
VI. L’effacement du « Moi » ou le retour au « ça »:
VII. « Listeur onirique » :
VIII. La « ligne jaune » :
IX. Qui suis-je, lecteur de Quignard ?
Bibliographie
I. Œuvres et textes de Quignard Ne sont mentionnées ici que les œuvres et textes étudiés ou cités dans notre travail. Les deux ouvrages d’Agustina Izquierdo : Un souvenir indécent, et L’amour pur, sont fréquemment attribués par les critiques à Pascal Quignard. Josyane Savigneau, dans Le Monde (3 mai 1993), s’interroge : « La romancière invisible, (…), serait-elle plutôt la “main gauche” (Izquierdo) de Pascal Quignard, qui, sous le nom du jésuite et sous un masque féminin, se laisserait aller plus librement à ses obsessions érotiques ? ». Ce dernier a contesté cette attribution dans ses entretiens. A la question de Chantal Lapeyre-Desmaison : « on a beaucoup parlé, il y a quelques années, de certains livres dont vous seriez l’auteur, mais qui se donneraient à lire « sous le clin d’œil d’un pseudonyme » qu’en est-il exactement ? ». Quignard répond : « ce clin d’œil d’un pseudonyme est simplement le clin d’œil de la malveillance. On m’a imputé quatre pseudonymes. Tous sont faux. Le difficile dans la vie collective, c’est qu’on ne peut se défendre d’imputations calomnieuses sans les accréditer. On ne peut même pas s’attarder sur ces insinuations sans paraître louche. C’est comme dans les cours de récréation : qui s’excuse s’accuse. Il faut mépriser. Là encore il faut se taire », Pascal Quignard le solitaire, Op. cit., pp. 104-105. Alors, nous avons fait le choix de les classer dans la section « Ouvrages généraux ».
A- Œuvres :
B- Préfaces et Postfaces :
C- Articles publiés:
II- Etudes sur Quignard
A- Ouvrages :
B- Articles et revues littéraires sur Quignard N’ont pas été repris ici les titres des articles de presse publiés dans des quotidiens ou des magazines. Ils ont été signalé en notes de bs de page dans notre troisième partie. :
C- Entretiens avec Pascal Quignard :
III- Ouvrages généraux :
A- Littérature et philosophie :
B- Psychanalyse :
C- Histoire de l’art :
D- Dictionnaires et encyclopédies :