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La dimension testimoniale au miroir dans Habel de Mohammed Dib et La plus haute des solitudes de Tah... par CAPOSSELA Maria Angela - 2007 - Université Lumière Lyon 2

Métadonnées du document

Identifiant du document lyon2.2007.capossela_ma
Code de l'institution lyon2
Année 2007
Auteurs CAPOSSELA Maria Angela
Titre La dimension testimoniale au miroir dans Habel de Mohammed Dib et La plus haute des solitudes de Tahar Ben Jelloun. Contribution à une épistémologie de l’écriture de la migration maghrébine
Titre autres langues
it La dimensione testimoniale allo specchio in Habel di Mohammed Dib et La plus haute des Solitudes di Tahar Ben Jelloun. Contributo ad un’epistemologia della scrittura della migrazione magrebina.
Membres du jury ALI-BENALI Zineb --- IOTTI Gianni --- BONN Charles --- BIONDI Carminella
Directeurs de thèses IOTTI Gianni --- BONN Charles
Diplome Doctorat Nouveau Régime
Etablissement Université Lumière Lyon 2
Ecole Doctorale Humanités
Factulté Faculté des Lettres, des Sciences du Langage et Arts
Discipline Lettres et arts
Date de soutenance 2007-12-18
Type de document Thèse de Doctorat Nouveau Régime
Résumés
fr Parmi les différentes façons d’appréhender le phénomène migratoire présent dans la littérature maghrébine, celle de le penser en tant qu’événement bouleversant, tenant à la fois d’une violence qui s’exerce sur les individus et sur le mode humain d’habiter le monde, nous semble aujourd’hui une confrontation nécessaire pour la recherche littéraire. Dans la mesure où l’on conçoit la migration comme événement faisant irruption dans la vie individuelle et la vie collective des sociétés, l’écriture qui l’exprime se confronte à un indicible inscrit dans la subjectivité du migrant. Elle est, en d’autres termes, une écriture testimoniale qui, dans sa portée éthique, reste à ce jour inexplorée tant par la critique du témoignage, concentrée sur d’autres traumatismes du contemporain, que par la critique maghrébine, assez réticente à reconsidérer un genre soupçonné du crime de « lèse-littérarité ». Dans l’optique de cette recherche, Habel de Mohammed Dib et La plus haute des solitudes de Tahar Ben Jelloun, de par leurs caractéristiques formelles et génériques, sont représentatifs d’un enjeu qui tient de ce qui est accepté ou non comme dicible à l’intérieur du discours sur la migration. La convocation de ces deux textes pose le problème de la restriction du champ du récit « de soi » et de sa demeure. Une telle convocation soulève un problème plus général lié à un oubli autour de la dimension testimoniale dans son lien avec la littérarité même, qui caractérise pour nous la parole de l’écrivain maghrébin. Dans cet oubli ne trouve-t-on pas l’inscription d’un lien impensable entre le bannissement à l’œuvre dans la société et la mise au ban de certains objets de la pensée littéraire ?
it Tra le possibili concezioni del fenomeno migratorio presente nella letteratura magrebina, quella di pensarlo come un evento che sconvolge l’ordine, come una violenza esercitata tanto sugli individui che, su più larga scala, sul modo umano di abitare il mondo, ci sembra oggi un confronto necessario per la ricerca letteraria. Nella misura in cui si concepisce la migrazione come l’evento che irrompe nella vita individuale e collettiva, la scrittura che lo esprime è una scrittura confrontata ad un indicibile iscritto nella soggettività che ne ha fatto l’esperienza. In altri termini, si tratta di una scrittura testimoniale che, nella sua portata etica, resta inesplorata tanto dalla critica della testimonianza, concentrata su altri traumatismi del contemporaneo, che dalla critica magrebina, impermeabile alla riconsiderazione di un genere sospettato del crimine di “lesa-letterarietà”. Nell’ottica di questa ricerca, Habel di Mohammed Dib et La plus haute des solitudes di Tahar Ben Jelloun, in forza delle loro caratteristiche formali e generiche, sono rappresentativi del conflitto relativo a cio’ che è accettato o meno come dicibile all’interno del discorso sulla migrazione. La convocazione di questi due testi pone il problema della delimitazione del campo del racconto di sé e della sua dimora. Tale convocazione solleva un problema più generale legato all’oblio che circonda la dimensione testimoniale legata alla letterarietà stessa, che caratterizza per noi la parola dello scrittore magrebino. In quest’oblio non possiamo forse distinguere l’iscrizione di un legame impensato tra la messa al bando all’opera nella società e la messa al bando di alcuni oggetti del pensiero letterario?
Mots-clés
fr migration, énonciation, pouvoir, légitimité, bannissement
Editeur CyberDocs
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Langue fr
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Diffusion [internet]
Identifier http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2007/capossela_ma
Extent 500643