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L’industrialisation du Bas-Dauphiné : le cas du textile (fin XVIIIe siècle à 1914).
par ROJON Jérôme
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2007
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Université Lumière Lyon 2
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Table des matières
Illustrations
Tableaux
Page de titre
Remerciements.
Résumé.
Summary.
Abréviations.
Contrat de diffusion
Introduction.
Historiographie.
De la révolution industrielle à l’industrialisation douce.
Les petites et moyennes entreprises (PME) en histoire.
Objectifs et méthodes.
Une histoire sociale fine.
Une analyse réticulaire.
Le Bas-Dauphiné.
Première partie-Toiles, indiennes, calicots et soieries : une phase de transition (première moitié du XIXe siècle).
Chapitre 1-La proto-industrialisation toilière : croissance et crise.
I-Une pluriactivité ancienne.
1-Une culture commerciale : le chanvre.
2-Bourgs et marchés.
3-La nébuleuse proto-industrielle.
4-Voiron , cité industrieuse.
5-La modernisation avortée.
II-Voiron , cité négociante.
1-L’entrée en scène des négociants voironnais.
L’art de négocier.
Blanchisseries, blanchisseurs et négociants.
La qualité des toiles.
Les négociants voironnais et le réseau Perier.
2-L’univers négociant.
Un monde clos.
Formations négociantes.
Horizons négociants.
Comptoirs et maisons.
Mode de vie négociant.
Patronages négociants.
Fortunes négociantes.
III-Les malheurs des négociants voironnais.
1-La fermeture des marchés sous la Révolution.
2-Le retour illusoire de la prospérité.
3-Une contrée enclavée.
4-L’industrie toilière en crise.
Le déclin des marchés traditionnels.
Fraudes et contrefaçons.
La dislocation du réseau Perier.
L’absence de vocations.
Chapitre 2-Premières tentatives d’industrialisation : le coton.
I-La manufacture d’impression Perrégaux.
1-Charles-Emmanuel Perrégaux .
2-La manufacture de Jallieu , nouvelle pièce du réseau Pourtalès.
3-Le retrait de Pourtalès.
4-Ouvriers qualifiés et « internationale huguenote ».
II-Le projet de Fritz Perrégaux : une entreprise intégrée.
1-Elaboration du projet.
2-Le partenaire de Perrégaux : Samuel Debar .
3-Les débuts difficiles de la filature.
4-Le tissage Allard & Caffarel .
III-Un centre cotonnier secondaire après 1830.
1-Filature et tissage Debar : la recherche d’un personnel qualifié.
2-La réduction des coûts.
3-Le paternalisme cotonnier.
4-Les résultats de la fabrique.
5-Un centre exsangue.
Chapitre 3-Les lentes conquêtes de la soie.
I-Une première tentative : Jubié à La Sône .
1-La Manufacture royale de La Sône : les Jubié et l’Etat.
2-Le premier essor de la soie.
3-Fortunes parisiennes et infortunes provinciales.
La carrière parisienne de Pierre-Joseph-Fleury Jubié .
Le déclin de la manufacture Jubié.
II-La fièvre séricicole.
1-De la graine au cocon.
L’essor de l’arbre d’or.
Les encouragements.
L’achat de la graine de ver à soie.
L’éducation des vers.
2-L’âge des proto-fabriques.
Les filatures de soie.
Les moulinages.
III-La « ruralisation » de la Fabrique lyonnaise de soieries.
1-Innovation, tension et agitation.
Une nouvelle génération d’hommes d’affaires.
Les canuts s’organisent.
Canuts et ouvriers en révoltes.
Tensions persistantes.
2-La mutation des marchés.
L’essor des marchés anglo-saxons.
La concurrence étrangère.
3-Les métiers à tisser s’installent à la campagne.
L’essaimage.
Premières fabriques.
Métiers à bras.
Une ruée vers l’eau.
Chapitre 4-Les facteurs de la proto-industrialisation.
I-Un remède à la misère.
1-Les chaumières du Bas-Dauphiné.
2-Le trop-plein de population.
Des campagnes surchargées.
Les migrations.
3-La fragilité de l’économie agricole.
Les lentes mutations de l’agriculture.
Un terroir de micro-propriétaires.
II-La survivance de l’Ancien Régime et ses réactions.
1-Le rejet de l’Ancien Régime.
Seigneurie et communauté.
Soumission et émancipation : la Grande Peur.
Des Bas-Dauphinois contre la réaction nobiliaire.
2-Les pesanteurs d’une société provinciale conservatrice : l’affaire Berthet.
Le drame de Brangues .
Une microsociété.
Antoine Berthet.
3-La Réaction nobiliaire de la première moitié du XIXe siècle.
Une noblesse touchée par la Révolution.
Le seigneur du château.
La reconstitution des fortunes nobiliaires.
Le retour de la grande propriété aristocratique.
Le patronage nobiliaire.
L’emprise politique nobiliaire.
L’ultime retour de la noblesse.
III-Le tissage, garant du maintien de la société traditionnelle.
1-Ruralité et isolement : les fondements de la communauté villageoise.
2-Du clocher à l’esprit de clocher.
Conclusion de partie.
Seconde partie-La reine-soie (milieu XIXe siècle-années 1880).
Chapitre 5-Production dispersée, production concentrée.
I-Le succès du tissage à domicile.
1-Une pesée globale.
La « ruralisation ».
Le Bas-Dauphiné, terre d’accueil du travail à domicile.
2-La distribution du travail.
L’organisation du tissage à domicile par les fabricants lyonnais.
Contremaîtres et rondiers.
Proto-fabriques et tissage à domicile.
II-Le tissage en fabriques.
1-Les fabriques à la campagne.
Nouvelles fabriques de fabricants.
Petites fabriques rurales.
2-L’essor du tissage mécanique voironnais.
Le tissage à façon et les réseaux voironnais.
La croissance du tissage.
La taille des établissements.
Architecture industrielle.
III-Connecter le Bas-Dauphiné à Lyon.
1-Le réseau postal.
2-Routes et voies ferrées.
Chapitre 6-Les façonniers.
I-Origines des façonniers.
1-Proximité géographique et attaches familiales en Bas-Dauphiné.
2-L’hérédité professionnelle ?
II-Les étapes pour devenir façonniers.
1-Une formation intellectuelle sommaire.
2-L’apprentissage technique lyonnais.
3-Des ouvriers : mécaniciens plutôt que tisseurs.
4-Ambition et ascension sociale : les contremaîtres.
III-Les débuts des principaux façonniers.
1-La mise de fonds.
2-Trouver une usine et du matériel.
3-Fratrie et parenté.
4-Mariages.
5-Fragilité et instabilité.
Chapitre 7-Les relations interentreprises.
I-Les fabricants, au sommet de la hiérarchie.
1-La figure du fabricant de soieries.
L’ambition des parvenus.
Les maisons de soieries.
La puissance des réseaux lyonnais.
2-Fabricants et chefs d’atelier.
Les chefs d’atelier.
Du chef d’atelier lyonnais au façonnier bas-dauphinois.
II-Les atouts des fabricants lyonnais.
1-Une place lyonnaise au service des fabricants.
Un quartier d’affaires.
Un marché mondial de la soie.
Un marché financier : banquiers et marchands de soie.
Une industrie chimique.
2-Institutions et organisations.
3-Un centre de formation.
III-Les façonniers : entre soumission et autonomie.
1-Entamer une relation.
Choisir un partenaire.
Etablir un contrat.
2-Offrir des services au fabricant de soieries.
La souplesse.
Le façonnier prestataire de services.
Le façonnier commanditaire.
3-Echanger des informations.
L’asymétrie d’informations.
Le transfert de technologies.
Vérifier les comptes.
4-Devenir maître de son destin et prestige social : être fabricant de soieries.
Chapitre 8-La gestion du personnel.
I-L’origine des usines-pensionnats.
1-Le foisonnement spirituel et intellectuel lyonnais.
2-L’installation des usines-pensionnats en Bas-Dauphiné.
3-Le projet Aubry .
II-L’univers des usines-pensionnats.
1-L’entrée dans une usine-pensionnat.
2-L’embrigadement moral et spirituel.
3-Semi-isolement et isolement.
4-Formation, discipline et autorité.
5-La formation d’une culture d’entreprise.
La maison Alexandre Giraud & Cie.
L’affaire de Châteauvilain .
III-Travailler dans un tissage à façon.
1-Le paternalisme des façonniers.
A chacun son paternalisme.
Autonomie et discipline.
2-L’encastrement de l’économie dans les relations sociales.
Noblesse et tissage.
La fabrique au village.
Impression sur étoffes : un recrutement de plus en plus local.
Chapitre 9-La marginalisation : coton, chanvre et sériciculture.
I-Du coton à la soie.
1-L’arrivée des Brunet-Lecomte.
2-Les conséquences de la famine de coton et du traité de 1860.
3-De la manufacture Perrégaux à l’usine Trapadoux .
Le déclin de la maison Perrégaux.
Le repli communautaire.
La maison Trapadoux .
4-Le sort de la fabrique Debar .
5-Les mutations de l’impression sur étoffes.
Mécaniser l’impression sur étoffes.
La qualité chez Brunet-Lecomte.
II-La crise languissante des toiles de chanvre.
1-Des réactions tardives.
2-Frédéric Faige-Blanc , représentant des élites toilières sous le Second Empire.
III-Le déclin de la sériciculture.
La crise séricicole.
Confiance, fraudes et incertitudes dans l’éducation du ver à soie.
Sériciculture, filature et marché.
Le déclin de la filature et du moulinage.
Conclusion de partie.
Troisième partie- La préservation d’une suprématie (années 1880-1910).
Chapitre 10-Une capacité d’adaptation.
I-La mécanisation du tissage.
1-Les conquêtes du tissage mécanique de soieries.
La concentration.
Du métier à bras au métier mécanique.
La spécialisation.
La disparition du moulinage et de la filature.
2-Les trajectoires des autres activités textiles.
La stratégie différenciée de l’impression sur étoffes.
Le développement de la gravure à façon.
Les tardifs ajustements des tissages de toiles de Voiron .
II-Vers l’intégration du tissage.
1-La concentration des maisons lyonnaises.
2-Les nouvelles maisons de soieries.
Les fabricants-usiniers.
Un changement de générations.
Le temps des directeurs.
3-La maison Léon Permezel & Cie.
III-Les raisons de l’intégration et de la mécanisation.
1-Pour améliorer la production.
Compenser les défaillances des façonniers.
Régler les problèmes d’autorité avec les façonniers.
Efficience et financement de la mécanisation.
2-Pour répondre aux mutations et aux attentes des marchés.
Les mutations de la demande.
La révolution commerciale.
Respecter les délais.
Les poussées de la concurrence étrangère.
Chapitre 11-La réalisation d’économies d’échelle externes.
I-La persistance de l’essaimage et du tissage à façon.
1-Le poids du tissage à façon.
Une pesée globale.
De l’équipement au suréquipement.
2-Façonniers au début du XXe siècle.
Des héritiers.
Des femmes aussi.
Une nouvelle génération de façonniers.
L’usine Mignot à Saint-Bueil .
Les premières sociétés anonymes.
Un capitalisme populaire.
Façonniers-fabricants.
3-Les faiblesses du tissage à façon.
La rentabilité des tissages à façon.
Négocier le tarif.
Les investissements dans de nouvelles usines.
II-La construction d’un territoire industriel.
1-Un solide maillage bancaire.
Les banques locales.
Les banques voironnaises.
Les banques de Grenoble.
Banquiers et façonniers.
2-La consolidation du réseau ferroviaire.
3-La « dépendance de sentier ».
III-Des efforts dans la formation de la main d’œuvre.
1-La rivalité Lyon -Créfeld dans la formation.
2-L’initiative voironnaise.
3-L’Ecole Nationale Professionnelle de Voiron .
4-Des efforts d’apprentissage.
IV-La présence d’industries annexes.
1-Diederichs.
2-Les constructeurs voironnais.
3-Les artisans.
Chapitre 12-La main d’œuvre : de l’usine au village.
I-Portrait de la main d’œuvre à la fin du XIXe siècle.
1-La réduction des coûts de main d’oeuvre.
Un personnel féminin.
Un personnel juvénile.
Des Italiennes.
Salaires.
Conditions de travail.
2-Améliorer les performances de la main d’œuvre.
Un encadrement faible.
Le renforcement de la discipline.
La persistance du paternalisme.
3-La main d’œuvre rurale.
Déprise rurale et tissage.
Migrations pendulaires.
Ouvriers chez Mignot, à Saint-Bueil .
Le vieillissement de la main d’œuvre.
II-Réactions.
1-Le turnover.
Stabilité et instabilité.
La question du recrutement.
2-Les contestations.
III-Modernité et vie traditionnelle dans les villages textiles.
Le village industriel.
Une nouvelle agriculture commerciale.
Le renforcement de la cohésion communautaire : les sociétés ouvrières.
Tissage et politique.
Chapitre 13-Les façonniers, sociologie d’un groupe.
I-À la recherche de la réussite : argent, prestige et pouvoir.
1-Le prestige économique.
La fortune.
L’influence limitée du capitalisme textile.
2-Le prestige social.
Demeures bourgeoises et châteaux.
Vivre en bourgeois.
Participer à des cercles.
Peu d’intérêt pour les sociétés scientifiques.
Recevoir des récompenses.
Prestige post-mortem.
3-L’influence politique.
Des mandats locaux.
Des notables locaux.
II-La lente affirmation d’un groupe.
1-L’individualisme façonnier.
2-Des frontières floues entre façonniers et fabricants.
Des partenaires.
Façonnier : une position pour un fabricant déclassé.
3-La faiblesse de l’organisation professionnelle.
Une faible représentation consulaire.
Les premiers syndicats patronaux.
L’absence de relais politiques nationaux.
III-Un groupe fragile.
1-La médiocrité des réseaux familiaux.
Des stratégies matrimoniales ?
Louis Diederichs , façonnier et héritier.
2-Transmettre l’entreprise.
Former ses héritiers.
Les transmissions difficiles.
Faillis et déclassés.
Conclusion de partie.
Conclusion générale.
Sources.
I-Sources manuscrites.
1-Archives publiques.
1.1-Archives Nationales.
1.2-Archives Départementales de l’Isère.
1.3-Archives Départementales du Rhône.
1.4-Archives Communales de Bourgoin .
1.5-Archives Communales de Bourgoin -Jallieu .
1.6-Archives Communales de Jallieu .
1.7-Archives Communales de Moirans .
1.8-Archives Communales de Saint-Bueil .
1.9-Archives Communales de Voiron .
1.10-Archives du Musée de Bourgoin -Jallieu .
2-Archives privées.
2.1-Archives de la Banque de France.
2.2-Archives de la Chambre de Commerce de Lyon.
2.3-Archives de l’Evêché de Grenoble.
2.4-Archives du CERAL (Caisse d’Epargne).
2.5-Archives du Crédit Lyonnais.
2.6-Archives Privées des Amis de la Galicière.
2.7-Archives Privées Elisabeth Maxwell.
2.8-Archives Privées Géry.
2.9-Archives Privées Jacques Diederichs.
2.10-Archives Privées Jocteur-Monrozier.
2.11-Archives Privées Marie-Louise Lévêque.
2.12-Archives Privées Mignot.
2.13-Archives Privées Raymond Paillet.
2.14-Archives Privées Yvonne Vittoz -Meynard.
II-Sources imprimées.
1-Annuaires et almanachs.
2-Brochures d’entreprises.
3-Enquêtes publiques.
4-Mémoires, récits de vie.
5-Travaux des Chambres de Commerce.
6-Rapports d’exposition et d’association.
7-Divers.
8-Périodiques.
Bibliographie.
I-Dictionnaires.
II-Travaux publiés.
III-Travaux non publiés.