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L’expérience carcérale élargie.
par TOURAUT Caroline
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2009
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Université Lumière Lyon 2
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Table des matières
Page de titre
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Remerciements
Introduction
Première partie Préambules à l’analyse sociologique Problématisation et méthodologie de l’enquête
Introduction de la première partie
Chapitre 1 Un regard décentré en sociologie carcérale et en sociologie de la famille
I. Nouvelles perspectives pour étudier l’expérience des proches de détenus
1. La perspective des proches de détenus pour renouveler l’analyse des liens familiaux à l’épreuve de l’incarcération
1.1. Les détenus connaissent un parcours familial instable avant même leur incarcération
1.2. Des liens en crise ?
1.3. Les liens familiaux des détenus et les caractéristiques de leurs proches éclairés par la statistique
1.4. Des études juridiques : analyse des atteintes aux liens familiaux par le droit pénitentiaire
1.5. Une thèse qualitative au regard décentré pour étudier les liens
2. L’étude des « dommages collatéraux » renouvelée
2.1. Les « dommages collatéraux » des peines d’emprisonnement
2.2. Pluralités et ambivalences de l’expérience des proches de détenus
II. L’expérience carcérale élargie
1. La relation entre proches : définition
1.1. Du concept de famille au réseau de parentèle : des proches qui se sont choisis
1. 2. Des proches parents et des proches aux relations « quasi-familiales »
3. Les proches : des intimes qui se soutiennent
2. Une recherche à la croisée de deux assises théoriques
2.1. L’étude du sens vécu d’acteurs pris dans des expériences qui questionnent leur identité
2.2. Des analyses à la rencontre entre le structurel et l’individuel
2.3. Des individus sous contraintes qui restent des acteurs
2.4. Une expérience singulière qui se décline au pluriel et dans le temps
3. Définition de l’expérience carcérale élargie
3.1. Une expérience de la séparation qui travaille le lien
3.2. Une expérience personnelles des institutions carcérales
3.3. Une expérience restructurant la vie quotidienne
3.4. Une expérience de mise à l’épreuve identitaire
III. Deux axes de problématique au point de rencontre de la sociologie carcérale et de la sociologie de la famille
1. Usage des travaux de sociologie carcérale et décentrement : un regard périphérique pour analyser les institutions pénitentiaires
1.1. Renversement de l’étude des liens dedans - dehors et frontières institutionnelles
1.2. Politiques de réinsertion « résiduelle » : changements des prisons sans évolution ?
1.3. De l’analyse de la vie en prison à l’étude de la vie aux abords des prisons
2. L’étude des relations entre proches au-delà des murs : usage et contribution à une sociologie de la famille
2.1. L’incarcération, prisme d’observation des relations entre proches
2.2. Des formes d’entraide plurielles
2.3. Dynamique des échanges et des liens entre proches
Conclusion
Chapitre 2 Analyse critique de la situation d’enquête pour un « empirisme instruit » SCHWARTZ O., « L’empirisme irréductible », postface à ANDERSON N., Le Hobo. Sociologie du sans-abri, Paris, Nathan, Essais et recherche, 1993, p. 305.
I. Les étapes du travail de terrain : entretiens et observations
1. Entretiens avec les proches : entre résistances et volonté de se raconter
1.1. L’enquête aux portes des prisons
1.2. Le cadre des entretiens
1.3. Le rôle du sociologue en entretien
1.4. Raconter son expérience : des motivations plurielles
1.5. Proximité et intensité émotionnelle dans les entretiens
2. Observations enrichissantes et rencontres avec le personnel de surveillance
2.1. Des espaces : maisons d’accueil des familles, sas d’attente et configurations des parloirs
2.2. De multiples interactions observées
2.3. L’observation du travail des surveillants et entretiens informels
3. Usage restreint des données issues de questionnaires
II. Démarche analytique et population de l’enquête
1. Préambules à l’analyse des données de l’enquête
2. Etude des entretiens avec les proches
2.1. Une analyse « en détail »
2.2. Une analyse transversale : mise en perspective et comparaison des expériences
3. Caractéristiques et biais de la population de recherche
3.1. Une population très diversifiée
3.2. Les personnes échappant à l’enquête
III. Quelques réflexions sur la place du chercheur
1. La personne du chercheur impliquée
1.1. Le sociologue équilibriste : entre empathie et distanciation
1.2. La culpabilité du chercheur
2. Familiarité avec l’objet et engagement du chercheur
2.1. Le chercheur interpellé : la rencontre avec Nadine
2.2. L’engagement du chercheur
Conclusion
Conclusion de la première partie
Seconde partie Des prisons et des proches Cadre de l’expérience carcérale élargie
Introduction de la seconde partie
Chapitre 3 Politique pénitentiaire envers les proches de détenus : des ambivalences institutionnelles
I. Une politique subsidiaire attachée à la logique d’insertion
1. Des proches dans les prisons avant « le grand enfermement »
1.1. Des prisons « ouvertes » mais un régime contesté
1.2. Les prisons du XIXéme siècle : grand enfermement et « fermeture » des prisons
2. Vers une politique plus soucieuse des liens familiaux
2.1. Après la seconde guerre mondiale : la réforme Amor
2.2. Les réformes des années 1970
2.3. Depuis les années 1980 : progression des droits
II. Les paradoxes du traitement de la question des liens familiaux
1. Responsabilisation et contrôle des proches
2. Le souci du maintien des liens face au durcissement de la politique pénale
3. Des proches à risque. L’emprise de la logique sécuritaire
3.1. Mesures de contrôle et de surveillance : des proches craints qu’il faut aussi protéger
3.2. Des mesures de contrôle et des restrictions accolées au droit au nom de la sécurité
3.3. Les transferts : tensions entre maintien des liens familiaux, sécurité et exclusion
4. La logique punitive comme frein à la politique pénitentiaire à l’égard des proches de détenus
4.1. La souffrance de la séparation comme peine et facteur de dissuasion
4.2. La question des relations sexuelles au parloir
III. Maintien de la paix et pratiques d’acteurs
1. Les mesures de maintien des liens : des privilèges au service du pouvoir
1.1. Des détenus et des proches privilégiés quand ils le « méritent »
1.2. Des moyens d’action envers le détenu et ses proches
2. Eviter les incidents pour maintenir la paix
3. Des acteurs aux pratiques diversifiées
Conclusion
Chapitre 4 Invisibilité et mépris social au cœur de l’expérience judiciaire et carcérale élargie
I. Perte de visibilité, intimité entravée et dignité atteinte
1. Un sentiment d’invisibilité sociale allié à un impératif de dévoilement
1.1. A la marge de la société : une invisibilité sociale
1.2. Invisibilité et suspicion de la police et de la justice
1.3. Les failles dans l’information au niveau de l’administration pénitentiaire et suspicion
2. Le « drame social » des relations surveillants-proches
2.1. Dualité des discours à l’encontre des surveillants
2.2. Confrontation ambivalente entre logique individuelle et logique collective
2.3. Confrontation entre « urgence singulière » et « routine professionnelle »
2.4. Le problème de la distance avec le personnel de surveillance
3. Un cadre qui dégrade : perte de dignité
3.1. La violence et inadaptabilité des lieux
3.2. Une saleté qui souille
II. Parcours initiatique à la prison : processus de « familiarisation en situation »
1. L’accueil des « proches arrivants » en défaut
1.1. Un monde étranger
1.2. Un parcours initiatique aux institutions carcérales sans référent
2. Des règles qui émergent « en situation »
2.1. Le temps long de l’obtention d’un parloir et les étapes pour s’y rendre
2.2. De nombreuses règles à maîtriser pour constituer et déposer un sac de linge
3. Routinisation : habitudes, adaptations secondaires et labilité
3.1. La routine
3.2. Des petites tactiques et des adaptations secondaires
3.3. Une routine toujours limitée : la labilité des règles et l’expérience de l’arbitraire
4. Le rôle des « autres proches », des associations d’accueil et le recours à des partenaires privés
4.1. De l’entraide entre proches mais des liens qui restent très distendus
4.2. Les associations comme suppléant de l’administration pénitentiaire dans l’accueil des familles ?
4.3. Le recours à des partenaires privées : une avancée pour l’accueil des familles ?
III. Les temporalités S’inspirant des analyses de chercheurs ayant interrogé la réalité sociale à partir de l’observation de ses temps, l’étude des temps de l’expérience carcérale élargie est heuristiquement pertinente. Dans notre propos, le temps n’est pas défini comme objectif, extérieur aux individus ; à l’inverse, il est pensé comme essentiellement subjectif et socioculturel. Le temps est produit tout autant que producteur de la société. De ce point de vue, nous partageons les thèses de N. Elias, G. Gurvitch, J. Habermas, M. Mauss, P.A. Sorokin, R. Sue… Ce dernier a notamment analysé comment le « malaise temporel » d’une société révèle les transformations de celle-ci. R. Sue appréhende le temps comme « produit et révélateur des activités et de la dynamique sociale. En ce cas, le malaise temporel traduit un malaise fondamental dans la société. (…) Bref, le temps devient le lieu et le révélateur de toutes les contradictions.» (in SUE R., Temps et ordre social : sociologie des temps sociaux, Paris, PUF, 1995, p. 24.). Transportant cette focale sociétale à une perspective plus individuelle, nous faisons l’hypothèse que le « malaise temporel » qui apparaît dans les discours des proches traduit les tensions constitutives de l’expérience carcérale élargie. de l’expérience carcérale élargie : le temps sous emprise institutionnelle ?
1. Reconfiguration de l’inscription temporelle des proches de détenus
1.1. Des vies suspendues : passé ausculté, présent étendu, avenir obscurci
1.2. Passé délaissé, présent routinier, futur investi
2. Une triple temporalité: temps d’attente, temps saturé, temps fragmenté
2. 1. L’attente
2.2. Le temps saturé et le problème de la conciliation des temps
2. 3. Le temps fragmenté
Conclusion
Conclusion de la seconde partie
Troisième partie Faire face à une épreuve de pertes : pluralité des expériences carcérales élargies
Introduction de la troisième partie
Chapitre 5 Ruptures de l’« allant de soi »de la vie quotidienne
I. Séparation brutale et conséquences de l’absence de l’autre
1. Une séparation violente et angoissante
1.1. Une séparation soudaine, contrainte et réglementée
1.2. Une séparation accompagnée de multiples inquiétudes : la question des frontières
2. Perte des habitudes routinières et recomposition des rôles familiaux
3. Bouleversement professionnel et déménagement
3.1. Des situations professionnelles en changement
3.2. Quelquefois, les proches déménagent
II. Statut disqualifié et modifications des réseaux relationnels des proches
1. Perte de conformité sociale et affiliation à une catégorie sociale dévalorisée
2. Moindre sociabilité : exclusion sociale et repli sur soi
2.1. Stigmatisation et modifications des réseaux de sociabilité
2.2. L’attitude d’autrui envers le détenu, un autre facteur de la vulnérabilité sociale
3. Gestion de l’information « discréditable »
3.1. A qui l’information doit-elle être dissimulée ?
3.2. Des « techniques de contrôle de l’information »
III. Quelles ressources pour « tenir » dans cette épreuve qui marque le corps et enferme?
1. Une épreuve corporelle et « d’emprisonnement »
1.1. Un corps marqué par l’expérience carcérale élargie : des « pertes physiques »
1.2. Le sentiment d’être enfermé : l’expression des pertes subies
2. Les soutiens pour supporter l’épreuve
2.1. Force de caractère et philosophie de vie : des ressources personnelles valorisantes
2.2. Les supports relationnels
2.3. La croyance : foi religieuse et destin
Conclusion
Chapitre 6 Typologie des expériences carcérales élargies
I. L’expérience carcérale élargie dévastatrice
1. Cassure identitaire, turning-point et isolement social
1.1. Honte et cassure identitaire
1.2. Chute, turning-point et isolement social
2. Une expérience où la vie s’arrête
2.1. Une situation sans sens
2.2. Culpabilité à vivre : le « syndrome du resté libre »
2.3. Pluralité des caractéristiques des proches
3. Soumission à l’institution et stigmatisation des autres familles
3.1. Obéissance apathique et craintive
3.2. Déplacement du stigmate et distance à l’égard des autres familles
II. L’expérience carcérale élargie retournée
1. Une expérience tragique
1.1. L’expérience redoutée
1.2. Un réseau relationnel qui se contracte
2. L’expérience mise en sens : le soi « forgé par l’épreuve »
2.1. Une expérience qui réformerait le détenu
2.2. Une épreuve au service de soi
3. Loyauté et tactique face à l’institution, distance compatissante face aux autres proches
3.1. Rapport à l’institution : entre obéissance apathique et adhésion tactique
3.2. Une relation bienveillante avec les autres proches
III. L’expérience carcérale élargie combative
1. Continuité identitaire et redéfinition de leur statut
1.1. Identité pour soi préservée du stigmate carcéral et révélation de l’information
1.2. L’expérience inscrite dans le prolongement de la vie menée jusqu’alors
1.3. Une expérience qui donne sens à la vie : vivre pour l’autre
2. Une expérience carcérale élargie faite de combats
2.1. Faire sortir le détenu
2.2. Se faire la voix des détenus pour de meilleures conditions de détention
2.3. Rompre avec les préjugés envers les « familles de détenus »
3. Rapport à l’institution carcérale : ne pas tolérer et protester
3.1. Voice et réponse aux mécontentements
3.2. Les autres familles dénigrées à cause de leur passivité
Conclusion
Conclusion de la troisième partie
Quatrième partie Dynamiques des liens au-delà des murs
Introduction de la quatrième partie
Chapitre 7 Soutenir le détenu : formes, coûts et bénéfices de l’engagement
I. Quatre soutiens pour neutraliser les effets de la prison
1. Un soutien pratique : améliorer la vie en détention
2. Soutien moral : « distraire » le détenu et certifier le lien
2.1. Des visites très fréquentes
2.2. Témoigner de son affection, certifier le lien
2.3. Soutenir psychologiquement le détenu
3. Un soutien identitaire : éviter la dépersonnalisation et la déréalité de la vie carcérale
3.1. Soutenir l’identité en luttant contre les effets dépersonnalisant de la prison
3.2. Parer aux effets déréalisant de la vie carcérale
4. Un soutien substitutif : combler l’incapacité d’action du détenu
4.1. Substituer le détenu
4.2. Participer à la préparation de la défense du détenu
4.3. Soutien insérant : préparer la sortie
5. Trois résultats issus de l’analyse du soutien à l’égard du détenu
II. Supports de l’engagement et logiques de régulation des liens
1. Contrat, amour et projets au cœur du lien conjugal
1.1. Un lien conjugal contractuel : les dimensions statutaires du lien
1.2. L’amour comme force du lien
1.3. Le couple porteur de projets familiaux et de projets de vie
2. L’engagement parental
3. L’engagement sous contrainte
4. Le soutien au détenu est-il conditionné par la nature de son acte ?
4 .1. Laïus de minimisation : des faits « moraux »
4.2. Discours de disculpation : la responsabilité de son proche en question
4.3. Propos de valorisation
III. Coûts et bénéfices de l’engagement
1. Les coûts de l’engagement
1.2. Des coûts temporels
1.2. Des dépenses multiples
1.3. Une fatigue usante et un isolement
1.4. Coût relationnel
2. Les bénéfices de l’engagement
2.1. Un engagement en attente de réciprocité
2.2. Un engagement au service de soi
Conclusion
Chapitre 8 Vitalité et tensions des liens à l’épreuve de la prison
I. Des échanges entravés
1. Des liens limités et contrôlés
1.1. Quelle intimité est-elle possible durant les visites ?
1.2. L’intimité des échanges par courriers et par téléphone en question
2. Les règles de la conversation au-delà des murs
2.1. Silence sur la vie carcérale et sur l’affaire : des visites pour distraire
2.2. Non-dits, bonne figure et conversations reportées
II. Pluralité des formes d’échanges et intensification des relations
1. Séparés mais ensemble : le lien maintenu
1.1. Diversité des supports de liens et intimité dérobée
1.2. L’absent omniprésent
1.3. Partager au-delà de la séparation
2. Des relations intensifiées : idéalisation et effet de contexte
2.1. Des relations « extra-ordinaires »
2.2. Un partenaire retrouvé
2.3. Des sentiments exacerbés
III. Des relations sous tensions
1. Entre fierté perdue et survirilité : l’emprise des détenus sur leur proche
1.1. Pertes d’indépendance des détenus et d’autonomie des proches
1.2. Fantasmes et jalousie excessive
2. Des proches soumis aux exigences du détenu
2.1. Attitude paradoxale des proches
2.2. Télescopage entre la vie extérieure et la vie carcérale
3. Des relations au risque de la rupture
4. La sortie entre espoirs et craintes
Conclusion
Conclusion de la quatrième partie
Conclusion
Bibliographie
Essais, romans, témoignages
Filmographie
Reportages télévisuels :
Films :
Annexes
Liste des annexes
Annexe I. Documents relatifs à l’enquête
Document I.1. Guide d’entretien avec les proches de détenus
Document I.2. Guide d’entretien avec les surveillants
Document I.3. Présentation des caractéristiques des interviewés
Document I.4. Exemples de questionnaires traités en 2005
Document I.5. Exemples de questionnaires traités en 2009
Annexe II. Documents concernant le fonctionnement des parloirs
Documents II.1.1. Documents pour obtenir un permis de visite
Document II.1.2. Exemples de fiche de tour de parloirs affichée dans une maison d’arrêt
Document II.1.3. Fiche de dépôt de linge
Document II.1.4. Demande de dépôt lors d’un parloir
Document II.1.5. Extrait de la circulaire du 15 septembre 2009
Document II.1.6. Extraits du livret d’accueil des familles rédigé par l’UFRAMA
Extrait du Carnet de l’enfant rédigé par l’UFRAMA. « Tim et le mystère de la pâte Bleu »
Document II.2.1. A propos des UVF. L’histoire du projet en France.
Règles de fonctionnement des UVF en France
Document II.2.2. Photos et plan d’unités de visites familial
Document II.2.3. Tour d’horizon international des conditions des proches aux détenus
Annexe III. Quelques données sur les prisons
Document III.1. Démarches pour se marier en détention
Document III.2. Glossaire
Document III. 3. Lexique du vocabulaire pénitentiaire
Document III.4. Listes des associations citées au cours de la thèse
Document III.5. Quelques adresses Internet utiles
Document III.6. Nouvelle carte pénitentiaire
Document III.7. La surpopulation carcérale en France
Annexe IV. Quelques autres documents
Document IV.1. Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté. Rapport d’activité 2008
Document IV.2. Extraits de l’AFP concernant des manifestations de proches de détenus basques ou Corses. 2003.
Document IV.3. Photos de « hurleurs »
[Résumés]
L'expérience carcérale élargie. Dynamiques du lien et identités à l'épreuve de l'incarcération d'un proche
The extended penitentiary experience. The Dynamics of family ties and identities put to the test in the incarceration of a relative.
