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Jorge Semprun, le roman de l’histoire
par BARGEL Antoine
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2010
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Université Lumière Lyon 2
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Table des matières
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Contrat de diffusion
[Jorge Semprun, le roman de l’histoire]
[Abstract]
Curriculum vitae
Acknowledgments
Table des abréviations
Introduction
Chapitre I : Forme et performance narratives dans le récit de témoignage
1) Peut-on raconter ? Le pouvoir du langage face à l’expérience concentrationnaire
« Le doute me vient dès ce premier instant »
« Me voici survivant de service »
« La réalité est là, disponible »
« On peut toujours tout dire »
2) Le désordre narratif comme condition d’un dire
« Il ne sait pas s’il arrivera à lui expliquer »
« Dans l’ordre, les choses sont indicibles. »
3) Ecriture et survie : l’espace instable de la représentation
« Un récit illimité, probablement interminable »
« Un interdit de la figuration au présent »
« Seul l’artifice d’un récit maîtrisé [...] »
« [...] parviendra à transmettre partiellement la vérité du témoignage »
4) Au-delà d’une forme narrative : témoignage et création
« je ne reconnaissais rien, je ne m’y retrouvais pas »
« pas la forme d’un récit possible, mais sa substance »
« Non pas son articulation, mais sa densité »
« faire [du] témoignage un objet artistique, un espace de création »
Chapitre II : Esthétique et idéologie de l’invention romanesque
1) Paludes et Semprun : petite apologie de l’invention romanesque
« rend[re] excellemment l’impression de notre voyage »
« Hans était un personnage de fiction » : Hans dans L’écriture ou la vie (1994)
« Avions-nous inventé Hans ? » : Hans dans L’évanouissement (1967)
2) De l’invention d’un personnage à l’esthétique réaliste socialiste L’argument central de cette deuxième partie se trouve (en Anglais) dans mon article « Semprun and Lukács: For a Marxist Reading of Le grand voyage », in Ofelia Ferrán and Gina Herrmann (eds.), Jorge Semprún: The Task of the Witness, The Duty of the Writer, à paraître.
« Hans, dans cette histoire, il arrive un moment où il disparaît » : Hans dans Le grand voyage (1963)
« au niveau des relations dialectiques entre l’œuvre d’art et l’univers » : Semprun, critique littéraire marxiste
« Lukács donne au personnage de Semprun le statut de type littéraire »
Eléments d’une lecture réaliste socialiste du Grand voyage : des personnages « typiques »
3) Problèmes esthétiques et éthiques du réalisme socialiste
« Bloch, pour sa part, il acceptait sa condition de Juif »
« Il n’est pas nécessaire qu’il y ait deux [Juifs] »
« Toute la vérité de mon livre devenait mensongère »
« le Grand voyage n’est aucunement un roman réaliste socialiste » ?
Comment faire un roman d’idées de témoignage ?
Chapitre III : Mise en scène de l’auteur et discours romanesque
1) Du roman d’idées aux je de la mise en abyme
« faire exprimer cela [...] »
« [...]par un de mes personnages (le romancier) »
« J’écris Paludes » : le triple je de la narration méta-romanesque
2) Mise en abyme et mise en scène de l’auteur dans L’Algarabie
« Paludes ! Tu écris Paludes, j’imagine ! »
« J’écris L’Algarabie. »
« C’est l’histoire d’un vieil homme [...] qui a écrit des livres autrefois »
« quel drôle de passé tu nous prédis ! »
3) Mise en scène de l’auteur et idéologie du témoignage dans Le grand voyage
« Ça m’aidera peut-être à y voir clair »
« c’est moi qui écris cette histoire et je fais comme je veux »
« ça ne regarde personne, nul n’a rien à dire »
« j’ai inventé le gas de Semur pour me tenir compagnie »
« c’est moi qui écris cette histoire »
Chapitre IV : Mise en scène de l’auteur et éthique du témoignage
1) Mise en scène de l’auteur et indéfinition générique dans Autobiographie de Federico Sánchez
« et puis moi – enfin non pas moi [...] – non pas tant moi que toi »
« Si tu te trouvais là dans un roman, dis-je en me répétant encore »
« (je ne me trouve pas) tu ne te trouves pas ici dans un roman »
« L’objectif ne devient objectif que par la communication »
2) Mise en scène de l’auteur et éthique du témoignage dans Quel beau dimanche
« Barizon est sur la place d’appel »
« Alors, je ne vais pas essayer de vous raconter »
« Si je racontais ma vie »
« Comme si je cessais d’être moi, d’être Je »
« Vous voyez bien que c’est compliqué »
L’éthique du témoignage et la lecture
Conclusion
Bibliographie
1) Œuvres de Semprun
a) Avant Le grand voyage (1963)
b) Œuvres principales du Grand voyage à aujourd’hui
c) Préfaces et articles choisis
d) Cinéma
2) Études critiques sur Semprun
3) Autres ouvrages consultés
