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Le sacrifice comique de Valère Novarina
par TOULZE Thierry
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2010
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Université Lumière Lyon 2
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Table des matières
Page de titre
Contrat de diffusion
Abréviations
Œuvres citées
[Epigraphe]
Introduction
Première partie : Invention verbale et musicalité : mot, figures, phrase et rythme
I. Jouer et être joué
1. Le danger d’un monstrueux contresens
2. Gare à la grille
3. Gare à la glose de glas
3.1. Les Brigades rhétoriques
3.2. Queneau à la rescousse
4. Cartographie du novarinien
II. Le mot comme pâte à modeler
1. Le mot-valise
1.1. Le Docteur Moreau
1.2. La Lutte des monstres
1.3. Fidélité à la figure
1.4. Mots en contenant plusieurs
1.5. Un renforcement du sens
1.6. Présence de la Bible
1.7. «Porc pigeon», «chien équestre» et «Carp’chien»
1.8. Le "novarichien"
1.9. Mots-Valère et oxymots
2. Mot-accordéon, farcissures et allongeailles
2.1. Délires contrôlés à partir d’un même mot
2.1.1. « Novarina »
2.1.2. « humain »
2.1.3. « pantalon »
2.1.4. « accordéon »
2.1.5. Autres vocables
2.2. Des records de longueur
2.3. Autres modalités d’allongement du mot
→ Mot-train et néologie composée
→ Répétition des lettres ou des syllabes
3. L’apocope
3.1. Le mot «décapit» : un procédé étrange et poétique
3.2. «Jame» et «d’autor» : l’apocope comme vecteur de rythme
3.3. Le « trou au derriet »
3.3.1. L’homme remis à sa place
3.3.2. L’Homme de Societ
3.4. Prise en compte de la phonétique et de l’étymologie
3.4.1. « Mot sous la po » et « mal au da »
3.4.2. Novarina le Jivaro et sa « collec de T. coupées »
3.5. Procédés comparables
3.5.1. L’anantapodoton : un cas très rare de troncation
3.5.2. Suffixes farfelus
3.5.3. Réductions d’expressions
3.5.4. Coupure au début
III. Anarchie, potachisme et insolence
1. L’arsenal quénien revisité
1.1. Le néo-français novarinien
1.1.1. L’écriture phonétique
1.1.2. Présence d’autres langues
1.1.3. « Agglutineries »
1.2. Langue verte et mélange des genres
1.2.1. Une veine populaire
1.2.2. Gouaille et hermétisme
1.2.3. Un éclectisme fort réjouissant
1.3. Une littérature à contraintes ou la délimitation d’un terrain ?
1.3.1. Un parcours initialitique
1.3.2 Jeux avec le récepteur et recul par rapport à la forme
1.3.3. Dispositifs amoureux
1.3.4. Un lit de Procuste ?
1.3.5. Ciments rhétoriques et leveling novarinien
2. Enfance et art brut : les fautes d’un cancre logique
2.1. Portrait de l’auteur en dernier de la classe
2.1.1. Le cas excusable de la faute logique
2.1.2. Manifeste enfantin pour un Bescherelle revisité
2.1.3. « Tout jeune, j’ai décidé d’échouer »
2.1.4. La Maîtresse n’est pas contente
2.1.5. Le Cancre se rebiffe
2.1.6. Jean des Dictées
2.1.7. Un cancre esthète et douloureux
2.1.8. Les opitéaux des gens sans les oreilles
2.1.9. Un feu d’artifices de fautes d’orthographe
2.1.10. L’enfance est une très mauvaise formation
2.1.11. Un message politique
2.1.12. Prolégomènes humoristiques pour un bulletin patascolaire
2.2. Entre « Jean Dubuffe » et Lewis Carroll
2.2.1. Le fils spirituel de Dubuffet
2.2.2. De l’autre côté du miroir (au pays des Urlumerveilles)
2.3. Oneilles et orilles : le clin d’œil à Jarry
2.3.1. De « tuder » à « crimer » : une filiation évidente
2.3.2. Une nouvelle Pataphysique
3. Fidélité A TXT
3.1. Ceux qui merdrent
3.2. Un frère d’armes de Jean-Pierre Verheggen
IV. Les miracles de la suppression-adjonction
1. Le « procédé » de Raymond Roussel
1.1. Suppression, adjonction et suppression-adjonction
1.2. Refus du message (et d’un amusement superficiel)
2. Vertige swiftien, escamotage et réversibilité
2.1. Quid ou quod : là est la question.
2.2. Au bord du rien
2.3. La bête vide
2.4. Inri / Ici
2.5. L’Orifice rouge
2.6. L’ombre des « forces ailées »
2.7. Coquin de mort !
3. Figure magique
3.1. L’approche classique et l’apport novarinien
3.2. Epenthèses, prosthèses et aphérèses
3.2.1. Autruie/Tuyaude et féhamme/séhonnerie
3.2.2. Ready-made et rhétorique
3.2.3. Pine, puple, pourçage et assourdant.
V. Un jeu avec (et contre) la langue française
1. Expressions transformées
1.1. Un mot pour un autre
1.1.1. Une technique ambiguë
1.1.2. La soute à Dagon
1.1.3. Pourir de rire
1.2. Pour un réenchantement comique de la langue et de la littérature
1.2.1. « [Sentiments] colorés » et « ressentiments tenus en laisse »
1.2.2. Hommez-vous les uns les autres
1.3. Décrets comiques
1.4. Allongements d’expressions
1.5. Télescopages et expressions mélangées pour n’en faire qu’une
1.6. Jeux de mots en tous genres
1.7. Inversions, contrepèteries et « anagrammes penaudes »
1.7.1. Permutations des genres
1.7.2. Contrepets et parapèteries
1.7.3. Redistribution des lettres : kabbale et dyslexie
2. Ontautologie
2.1. Faux truismes et fausses lapalissades
2.1.1. Nous ne sommes pas ce qui est dans le plat
2.1.2. Adam et Eve s’étonnent d’être
2.2. Mêmes mêmeries
2.2.1. Docteur Médical et Vétérin Médicant
2.2.2. Reconduction de la figure
2.2.3. Joie joyeuse /dangerosité de la mort
2.3. Autres Modalités de la répétition
2.3.1. Samba brésilienne et Girondins de Bordeaux
2.3.2. « Vanité des vanités » : la piste biblique :
2.3.3. Total Total, poquette-poquette et autres mots redoublés
2.4. « Les forces répétitives sont à leur comble »
2.4.1. Triplements et quadruplements : jambes, janambes et jambages
2.4.2. Phrases répétées et autres gimmicks cocassés
2.5. Une surenchère allitérative
2.5.1. La poussette en plastoque
2.5.2. Le carnaval des assonances et des homéotéleutes
2.6. L’obstinée persistance du viandat
2.6.1. Jeanjean fait du vélo
2.6.2. Jeje
2.6.3. Joie et vitesse
2.6.4. Miracle de la rose
3. Métaphores, paradoxes et autres bizarreries
3.1. L’Union des contraires
3.2. Uniez les séparés !
3.3. Le mariage de la carpe et du néant
3.4. Au zeugme, citoyen !
3.5. Celui qui dompta Dada
3.5.1. Des images surréalistes en diable
3.5.2. Une filiation très difficile à établir
3.6. Une écriture décidément déroutante
3.6.2. Mystère et boule de gomme
3.6.3. L’abrupt
4. Mots-sphinx et périphrases floues
4.1. Une langue à usage interne
4.2. Plis et ourlets du pantalon
4.3. Le mystère d’être en viande
4.3.1. La funèbre à Guillotin
4.3.2. Le pantalon rouge
4.3.3. En avant les Didier !
4.3.4. Les chemises de passion
4.4. Une façon baroque de parler d’amour
4.4.1. Ah, fouilles ! Ah dromadées !
4.4.2. Buisson d’adjectifs et Faon de bichitude
4.4.3. Feu partout !
4.5. Une manière bizarre d’évoquer le corps
4.5.1. Recte, phalle, poume et cerve
4.5.2. La main qui parle
4.6. Un lecteur complètement désorienté
4.7. Prolégomènes pour un dictionnaire novarinien/français
5. Novarina, celui qui verbe
5.1. Marcassons !
5.2. Maisonnons !
VI. La Logodynamique
1. Vers racinien, « métro émotif » et phrase novarinienne
1.1. Une « force qui va »
1.2. L’importance de la ponctuation
1.3. Une certaine vitesse
1.4. La mise en mouvement du langage
1.4.1. Un mot qui manquait à la langue française
1.4.2. Novarina et le slam
1.4.3. Savoir rythmique et euphorie
2. Une philosophie émise en langue rythmique
2.1. Lallation et fatrasie
2.2. Un décalage entre la forme et le fond
2.3. « Passer dans l’autre monde en rythme »
2.4. L’art de la pointe et de la pirouette
2.5. Le proverbe : une structure privilégiée
2.5.1. Une certaine force d’affirmation
2.5.2. Chapelets de proverbes et jeu avec la tradition
2.5.3. Retravail et parodie
2.5.4. Un maximaliste tenté par le minimalisme
2.5.6. Fatalisme joyeux et dureté comique
2.5.7. Contre la langue des Boucot
2.5.8. Une poésie de type gnomique
2.5.9. La revanche de Sganarelle
2.5.10. Le cas particulier des proverbes induits
3. Un rapport organique à la langue et au rythme
3.1. Rire, rime et rythme : « Rythmus ! Rythmus ! »
3.2. Prose et chant : l’idiorythmie novarinienne
3.2.1. Influence du Moyen Age
3.2.2. Présence de la chanson
3.2.3. Des standards revisités
3.2.4. « Danceries » nouvelles
3.2.5. Des notes inédites
3.3. L’Opérette de la cruauté
3.4. Le Feydeau du XXIème siècle
3.5. « Faut que ça phrase !»
3.6. Une folie circulaire
3.7. Portrait de l’artiste en sabots : une écriture gymnique et corporelle
Deuxième partie : Alerte dans les zones de Broca : Le carnaval de la parole
I. Un nouveau Rabelais
1. Une rhétorique de type carnavalesque
1.1. Fantaisie débridée et esthétique de défilé
1.1.1. Texte et sexe
1.1.2. Un « carnaval des viandes »
1.1.3. Jeux en tous genres
1.2. Un nouveau type d’épopée comique
1.2.1. Œuvre-monde et art total
1.2.2. L’épopée d’une toupie
1.2.3. La notion de « roman théâtral »
1.2.4. Un comique de l’excès
2. Repas et rhétorique : la « parlerie-mangerie »
2.1. « A table »
2.1.1. « La Vivante » : faim, désir et nourriture
2.1.2. Le banquet novarinien
2.1.3. La « novariture »
2.1.4. Repas d’idées et d’abstractions
2.1.5. Mangerie sans monde et ripailles de néant
2.1.6. Le « mystère de manger »
2.2. Mangeurs et mangés
2.1.1. Yvon Vorace, Voracique et Jean-François Pitance
2.2.2. « Mangez des ours ! »
2.2.3. Il ne faut pas boire son prochain
2.2.4. Grand gobant et Mangeurs Ouraniques
2.2.5. Une mangerie tout azimut
2.2.6. Manger/changer et faim/fin
2.2.7. La nourriture et la mort
2.2.8. Mâche ou crève
2.3. Qui est dans le plat ?
2.3.1. L’ambiguïté du mot « entrée »
2.3.2. Un cannibalisme rendu comique
2.3.4. Autophagie et mangeages réciproques
2.3.5. Repas/Trépas et nourriture/pourriture
3. Une littérature énumérative
3.1. Liste et onomastique
3.1.1. Bouche, Oreille, Pied, Main, Botte
3.1.2. Onomalistique et émajusculation
3.2. Sujet des listes et insolence rabelaisienne
3.2.1. Le retour en force du « couillon flatry »
3.2.2. Doctusses et Sorbonnicols dans le même panier
3.2.3. La Sibylle et les experts psychiats
3.3. La question du sens
3.3.1. L’énumération : un mouvement amoureux
3.3.2. Liste et sacré : les généalogies bibliques
3.3.3 Traditions et filiations
II. Figures de style ou figures de cirque
1. Un cirque de la cruauté ?
1.1. Une exigence impitoyable
1.2. Un seuil très mystérieux
1.3. Liste et piste : présentation des prestations
2. Des numéros s’enchaînant à un rythme endiablé
2.1. Un nouveau Cirque des excentrique
2.1.1. Musique et magie du cirque
2.1.2. Les arrivaux balades de la piste
2.1.3. Le saut dans des cerceaux carrés
2.2. Danse et voltige
2.2.1. Gymnaste et Androlys
2.2.2. Tout sur la funambe
2.2.3. Le Numéro de l’Amour et de la Mort
2.2.4. Le Déséquilibriste
2.3. Commentaire des numéros
2.4. Des figures parfaitement infaisables
2.5. Omniprésence de la clownerie
2.5.1. Un cirque clinique et crimique
2.5.2. Noms de scène comiques
2.5.3. Le parler clown
2.6. Thaumaturgie et music-hall
2.6.1. Echec et gag : entre Merlin et Garcimore
2.6.2. Les métamorphoses de Fregoli
3. Entrées et sorties des artistes du « Cirque d’action »
3.1. Fiction et réalité
3.2. Cirque et sacré : la liturgie du cirque
3.3. L’homme qui dit Voici : une rhétorique de la présentation
3.3.1. Voici beaucoup !
3.3.2. Monsieur Loyal
3.3.3. Attractions et féeries
3.4. Le cirque des Maladroits
3.4.1. Patatras !
3.4.2. Echec et risque : le Numéro de l’Homme
III. D’une piste l’autre
1. Hardi les sports !
1.1. Foot et ping
1.2. Actions comiques et sports inventés
2. Cycle et cycle : le vélodrame de la vie
2.1. Cyclistesses, cyclonistes et cyclopodistes
2.2 Le Tour de France (et de la « phrase française »)
2.3. Roule plus vite, Cortigon !
2.4. Tandem comique avec Jarry
2.5. Le Drame du Vel’ d’Hiv’
3. Le Stade d’Action
3.1. Les Crétineries Olympiques
3.2. L’art du commentaire : entre Léon Zitrone et Alfred Jarry
3.2.1. Merdélonique-Boucha contre Lerbélonique-Houcha
3.2.2. Guingamp gagne sur Guingamp 0-0
3.3. Gestes sportifs et figures de style
4. Sport et mort : foot de gloire et foot de glas
4.1. Stade d’Epouvantasse
4.2. La sortie de la piste (et autres drames du sport)
4.3. Viandat vs. Macabiat : une rencontre au sommet
5. Le lancer de paroles et les rubans d’Agnès
5.1. Défi, contre-attaque et opposition à autrui
5.1.1. Joutes verbales ou dialogues de sourds ?
5.1.2. « Joue généralement seul contre tous »
5.2. Jeu et jet
5.3. Sport et poésie
5.3.1. Une gymnastique rythmique et sportive
5.3.2. Souffle et athlétisme
5.4. Squatch ou théâtre ?
5.4.1. La trace que font les mots dans l’air
5.4.2. Réception des paroles et rôle des spectateurs
IV. Le Drame de la parole :
1. « Entrez dans la réalité de la chose dite. »
1.1. Un logothéïste ?
1.2. Une forme de terreur sacrée
1.3. La manducation de la parole
1.3.1. Mots et mets
1.3.2. Pain et refrain
1.4. Eau du baptême et parole liquide
2. Les métaphores troublantes d’une parole rendue concrète
2.1. Une matière parlée plus intense
2.2. Parole et main
2.3. Langue et bouche
2.4. Mobjets, animots, et sentimots
2.4.1. Le « main », le « te » et le « nant »
2.4.2. Viviers des noms, mots-phasmes et paroles ailées
2.4.3. Limites et danger de la parole performative
2.5. Mot et corps
2.6. Les vêtemots : une tunique de Nessus
2.7. La mort des mots
3. Une langue française questionnée et enrichie
3.1. Le cadeau de Valère Novarina
3.2. L’adresse à la parole
3.3. Mots dedans et mots dehors
3.4. Une relation amour /haine
3.5. Une armée de l’ombre
3.6. La parole et l’innommable
3.6.1. Ni voix ni autre missile
3.6.2. Hommer/nommer
3.7. Parole et pensée
3.8. Mots et parole
3.9. Le Grand Sézamier
3.10. Mots-clefs et parole performagique : le grand oubli d’Austin
V. La rhétorique et le chaos
I. La Loterie Novarina : une lutte à mort entre les mots
1.1. Corbeille et sextine : un grand "boulégage" linguistique
1.2. Une certaine efficacité comique
1.3. Le magicien malgré lui
1.4. Vous permutez, Monsieur
1.5. Une œuvre en forme de « Chapelle Sextine »
1.6. Utilisations modernes d’un procédé ancien
1.6.1. Les beaux yeux de la marquise
1.6.2. La sextine organique novarinienne
1.6.3. Une corne d’abondance rhétorique
1.7. Une « esthétique du heurt et du tohu-bohu »
2. La Tempête
2.1. Une machine à laver (?) le langage
2.2. Les métamorphoses de la Seule à cédille
2.2.1. La « distrib’ »
2.2.2. Un combat pour rester dans la Phrase
2.2.3. « Gommier » et « Abondancier »
2.2.4. Néologie et géologie
2.3. L’exemple du Quart livre
2.3.1. Langage/tangage et roulis/roue libre
2.3.2. Qui est à la barre ?
2.3.3. « Planche à bâbord ! Planche à tribord ! »
2.4. Le bruit et la fureur
2.4.1. Le Mahabharatha français
2.4.2. Lames de fond et tectonique de la parole
2.5. Pour une pluriloquie néo-babélienne
2.5.1. Peuples, langues et cultures
2.5.2. Langues nouvelles et idiolectes mystérieux
2.5.3. Force centrifuge et langues refusées
2.5.4. Non aux alphabons (et à Irma Grammatica)
2.6. Un « parti pris d’hétérogénéité paroxystique »
2.7. Musique et chaos
2.8. L’écueil de la folie
2.8.1. « Vous délirez, Monsieur Novarina ! »
2.8.2. Tout vrai langage est incompréhensible
3. L’Inquiétude du Petit Poucet
3.1. Beaucoup plus qu’un simple thème
3.2. Oiseaux et cailloux
3.2.1. Quête-forêt
3.2.2. Cailloux lancés / traces laissées
3.2.3. Cailloux verbaux et points de rep(i)ère
3.2.4. Le Vieil Adam perdu
3.3. Nuit et forêt
3.4. Présence du conte de fée
3.5. Déplacement géographique et forêt intérieure
3.6. Un Perrault moderne
3.6.1. L’acteur comme guide : le rôle d’André Marcon
3.6.2. La traversée
3.6.3. L’homme-forêt
3.6.4. « De quels bourgeons / Es-tu capable encore ? »
3.7. Faune, flore et folie : l’enfermement de Jean Démence
3.7.1. Face aux mérous et aux « choses du talus »
3.7.2. Connaissance du caillou
3.7.3. Les nouveaux avatars du « fou trompé des bois »
3.8. Descente dans le langage
3.9. « Or ou dragon, qui êtes au bout, répondez ! »
VI. « Mars attacks !»
1. Un ovni dans l’histoire de la littérature
1.1. Wake II
1.2. Miracle de l’hypotypose
1.3. Le Côté Farcesque de l’Abscons
2. Les Chroniques du Umonde et du Urlumonde
2.1. Une quatrième dimension du langage
2.2. S.F. et prophétie
2.2.1. Alarme, alarme !
2.2.2. L’avenir de l’homme
2.2.3. Clonage humain et animal : la machine à reproduire
2.2.4. « Homo automaticus »
2.2.5. Voyages dans l’espace (et ailleurs)
2.2.6. Inventions étranges et farfelues
2.3. Guerre des mondes et lutte des morts
3. Une nouvelle doxa du monstre et de l’extraterrestre
3.1. Rencontres du troisième type
3.2. Loin de l’homme
3.2.1. Femme humaine et chien canin : l’évidence rendue étrange
3.2.2. Corps cubiste et têtes amovibles
3.3. Corps, es-tu de mon espèce ?
3.3.1. Origines du corps
3.3.2. « Hé mon corps, reviendez ! »
3.4. « Qui es-tu qui marches à mes côtés ? »
3.4.1. Etre à côté de ses pompes
3.4.2. Autrui-le-corps et corps d’autrui
3.4.3. « [Glose] à mes talons »
3.4.4. « Ah que je m’étonne d’être ! »
3.4.5. Corps sans organes et désir de déhommage
3.4.6. Mystères du corps
3.5. La Comédie Urlumaine
3.5.1. Un bestiaire fantastique
3.5.2. Démons et merveilles : une tradition millénaire
3.5.3. De la parole considérée comme un Alien
3.5.4. Une S.F. aux allures farcesques
3.5.5. Des mutants comiques aux pouvoirs paranormaux
3.5.6. « Macro et Micro » : de quelques effets swiftiens
3.5.7. « Au rendez-vous des aberrances » : le comique d’anomalie
3.5.8. « Si cette notion est maintenue »
4. Portrait de V.N. en auteur de S.F.
Troisieme partie : Grandiose et saugrenu. Le comique novarinien
I. Une écriture parodique
1. La machine à dire Voici
1.1. Une rhétorique résolument anti-T.V.
1.1.1. Le mépris
1.1.2. Contre le groin
1.1.3. Le chant des sirènes
1.1.4. Saint Valère contre le dragon Audimat
1.2. Absurdité des nouvelles
1.2.1. Il a plu à Lugdunum
1.2.2. Violence et sauvagerie
1.2.3. Voyage en Grande Pantalagne
1.3. Un rire très libérateur
1.3.1. Un nouveau type de critique forte des médias de masse
1.3.2. Jeux du cirque ou jeux télévisés
1.3.3. « Debord, les mous ! »
2. L’Atelier violent
2.1. Un théâtre du « No !»
2.2. « Non au travail aliéné ! »
2.2.1. Les mots en « ing »
2.2.2. La travaillose
2.2.3. Un univers martial
2.2.4. Usine ou poulailler ?
2.2.5. Roublardise et mépris d’un patronat « boucotique »
2.2.6. La révolte : un feu de paille
2.2.7. Retour à la case-cafard
2.3. Métiers absurdes
2.4. Au bout du boulot : la déshumanisation
2.5. Le petit frère d’Armand Gatti
3. Un comique iconoclaste et démystificateur
3.1. La guerre et l’histoire
3.2. Discours politique et mascarade humanitaire
3.3. Presse populaire et voyeurisme
3.4. Administration et opiniocratie
3.5. L’autocratie
3.6. Le matraquage publicitaire : « Y a trop de tout ! »
3.7. L’anxiété alimentaire
3.8. La vacuité de la pornographie
3.9. Un vide écœurant
II. Rire et sacré : la chaire n’est pas triste
1. Un rapport somme toute classique au sacré
2. Nouvelles Genèses et comique sourcier
2.1. Des cosmogonies à la Brisset
2.1.1. Klaxon et glaise de glas : une violence faite au néant
2.1.2. La Grande Nouvelle
2.2. Deux / Dieu
2.3. Si l’origine est rouge…
2.4. Evadam dans le Jardin
2.5. L’Animal du temps
2.6. Caïn et Abel : deux sacrés garnements
2.7. Vrai sang = Mer rouge
3. « Cui qui mit l’chapeau d’épines »
3.1. Bible et burlesque
3.2. Gag et miracle
3.3. Portrait d’Abraham en escamoteur de foire
3.4. Un rire non parodique
3.5. J’me présent’ : je m’appelle Inri
3.5.1. Pierre/pierre et suaire/Serpillière
3.5.2. Larrons en foire et romains en avion
3.5.3. Jean des Trous
3.5.4. Les ailes en bois
4. Figures de style, vocabulaire et dispositifs
4.1. Novarina et Amos
4.1.1. Prédictions et malédictions
4.1.2. Le travail du traducteur
4.2. Lumière divine et Voie Négative
4.2.1. La machine à dire Je suis
4.2.2. La quatrième personne du singulier
4.2.3. Celui dont on ne peut parler : l’énormité du trou Dieu
4.2.4. « Diouble » : Allah est grand / Dieu est petit
4.2.5. Souffle et lumière : Je suis est un néon
4.3. Prières et formules liturgiques
4.3.1. Je vous salue la vie, pleine de risques
4.3.2. « Plancher, soutenez pieds »
4.4. Une augmentation du sommaire de la Bible
5. Comique de ready-made et sainteté de Louis de Funès
5.1. De Voragine à Novarina : une nouvelle Légende Dorée
5.2. Entre Rabbi Jacob et Saint Augustin
5.3. La foudre comique
5.4. Salut par le rire, sainteté du cirque et christianisme comique
5.5. « Sainteté du clown » : oxymore ou évidence ?
5.5.1. Le ready-made : une notion très relative
5.5.2. Chaplin, Laurel, Serrault, Tati et Pierre Richard
IV. Shakespitreries
1. Le cas Falstafe : entre tristesse et clounerie
2. Les spectres d’Ovide, d’Offenbach et de Cocteau
2.1. Le successeur de Meilhac et Halévy
2.1.1. Crétins de l’Olympe
2.1.2. « Volez vils vautours lui dévorer les foies ! »
2.1.3. Le bois d’Ithaque
2.1.4. La coquille morte du mot Zeus
2.1.5. Œdipe face au Sphinx
2.1.6. Œuvre-Janus et mythologie panique
2.2. Omniprésence cryptée de la figure orphique
2.2.1. Un narrateur-auteur ?
2.2.2. A la recherche de « Falbalarydice »
2.3. Seuils et passages
2.3.1. La « douane de Douleur »
2.3.2. La bascule
2.4. Songe et féerie : les chaussures de Michel Baudinat
3. Le Fils de la Taupe face à autrui-le-corps
3.1. Le spictre du pire, de la mire et de Daniel Znyk
3.2. Tête et crâne : de nouvelles variations
3.2.1. Du crâne à la crêpe : Mort à la mort !
3.2.2. « Alas, poor Yoryk ! »
3.2.3. Entre Gotlib et Tchouang-Tseu : une sagesse hilarante
3.2.4. « Lorsque ma tête ne crânera plus »
3.3. La mise à distance du corps et de la mort
3.3.1. Pour une phénoménologie comique
3.3.2. La mort en face : constats de Malone
3.3.3. Jumeaux, doubles et siamois
3.4. Scène, rire et philosophie
3.4.1. Surfasserie des choses et preuverie de la réalité
3.4.2. Bravo la viande !
3.4.3. Jean Pourquoi et le sens de la vie
V. Quid du vide ?
1. Une rhétorique à part entière
1.1. Le blanc, le vide, le rien et le néant
1.1.1. Un docteur de vacuité
1.1.2. Taches d’encre
1.1.3. Les Prospérités du Vide
1.1.4. L’Aubergine Creuse
1.1.5. Statut de la fumée : « Ah buée ! »
1.1.6. Gens de Néandre et hommes de p(n)eu
1.2. Un maître zen aux koans imparables
1.2.1. « Moi est mort » : les écrits d’un crypto-taoïste
1.2.2. « Pauvre comme Diogène »
1.2.3. Le « réOrienteur »
1.2.4. La viande et l’esprit
1.2.5. Un Samouraï de la littérature
2. Pinocchio, [le] plus beau de tous nos mythes
2.1. Une rhétorique du bois
2.2. Le souvenir de Gugusse (et de la loterie Pierrot)
2.3. Fils ou manchon ?
2.4. Corps et tuyau : « vive le tube ! »
2.5. Trou d’vif et Trou de sapin
3. Vide, kénôse et pantinité
3.1. Valère Ocarina
3.2. Une autre figure du Christ
3.3. Pantinitude de l’acteur
VI. Un bluesman métaphysique
1. « Complaintines » et plaintes comiques
1.1. L’esprit du blues
1.1.1. « Au commencement était la plainte »
1.1.2. Un « Portrait de Job en clown » ?
1.1.3. Le Drame de la vi(and)e : « Annie a mal »
1.2. L’expression d’une plainte
1.2.1. Vertiges de l’amour (et de la mort)
1.2.2. Chanson réaliste
1.2.3. Chanson de marin
1.2.4. Amers constats et « protest songs »
1.3. Rire et plainte : la « douleurje »
1.3.1. « J’ai l’dégoût » : l’air de Jean Douleur
1.3.2. Le Blues d’Icare
1.4. Echappatoires possibles
1.5. Bible et Blues
1.5.1. Complainte de Lazare en son tombeau
1.5.2. Saudade d’Adam face au plafond
2. Valère au bout de la nuit
2.1. Alors Polo, on carbure au brouillard
2.2. Rien ne va plus : un désespoir cosmique
2.3. Cap au pire, cap à Bois et cap à Glas
2.3.1. L’obsession de la mort : un horizon funèbre
2.3.2. Nous voici en vue de : Sapin
2.3.3. L’homme blêmit
2.3.4. Nature, réalité et drame de la naissance
2.3.5. Fatalité de l’entropie
2.3.6. Passé / Présent / Futur
2.4. Phrases-cris
2.5. Mirage de l’amour
2.6. Evitons la vie
2.7. Y a aucune solution
2.8. J’veux rester au cagibi
3. Une rhétorique de la corde
3.1. Un fil tendu devant nous
3.2. Un parfum de roman noir
3.3. L’humour de potence
3.4. La possibilité de la pendaison
3.5. Autres modalités de suicide
VI. La réversibilité
1. La mort n’est pas vraie
1.1. L’obsession d’aller « voir là-bas si ça locute »
1.1.1. Chamanisme et nécromancie
1.1.2. « Dis-moi qu’là-bas / y a qu’èqu’chose pour bibi »
1.2. Messages d’outre-tombe et « mystère du ci-gît »
1.2.1. Joie dans les fins !
1.2.2. L’embarquement pour se taire
1.2.3. « La parole est au mort »
1.3. Marchez, gens des tombes
1.3.1. Squeletteries
1.3.2. Gens d’Outreglas
1.3.3. Le thème de la mort qui sort
1.3.4. Le retour des hors-vivants
1.4. Parler de la mort, c’est cela qu’il faut faire
1.4.1. Tout le mon dans la to
1.4.2. Cycle et bercueil : une piste à explorer
2. Je dense donc je suis
2.1. Processus alchimique et happy end de type dantesque
2.1.1. « J’ai lieu de louer »
2.1.2. « La vie tout de même, la vie ! »
2.1.3. Retour salutaire à la nature
2.2. « Par ici la vie !» : « La mort n’est pas vraie »
2.2.1. Retour à la lumière : « Lève-toi et danse ! »
2.2.2. Y a d’la joie !
2.2.3. Modernité musicale du novarinien
2.3. « N’ayez pas peur ! »
2.3.1. Les Parques rassurantes de La Scène
2.3.2. Les deux sauts de Dominique Pinon
2.3.3. Un ready-made auquel l’auteur n’a pas songé
2.3.4. Je suis
2.3.5. « Danser c’est ça qu’est chouette »
Conclusion
Bibliographie
I. Œuvres de l’auteur
II. Entretiens
III Etudes critiques et travaux universitaires
IV. Dictionnaires et traités de rhétorique
V. Autres ouvrages utilisés
Résumé : Le sacrifice comique de Valère Novarina Étude rhétorique de la période 1975-2010
Summary : The comic sacrifice of Valère Novarina A rhetorical study of the period 1975 to 2010
Remerciements :